mardi 6 octobre 2015

Elles sont fans de coréen...


Depuis trois ans, le Gymnase Sturm propose un atelier de coréen

 « C’est une langue facile. Même l’allemand, j’ai plus de mal ! », assure Silvia, en classe de seconde, et seconde année de coréen au Gymnase, seul établissement à proposer cette langue à Strasbourg et en Alsace.
Elle a croisé les doigts pour que l’atelier cette année coïncide encore avec son emploi du temps : « ce n’est pas considéré comme une option, donc c’est le cours qui l’emporte. »
« J’étais déjà passionnée de Corée avant », prévient cette fan de K-pop (genre musical), branchée Japon depuis ses cinq ans, et correspondant avec une Thaïlandaise.
Marie-Line aussi est fondue d’Asie. Aujourd’hui en terminale, elle fréquente l’atelier depuis son ouverture il y a trois ans, pour élargir sa vision du continent fétiche. « J’ai choisi Sturm parce qu’on pouvait apprendre le chinois. »
La différence ? Même si le coréen donne l’impression de fonctionner avec des caractères, il utilise en fait un alphabet de 24 lettres, permettant de rapidement déchiffrer.
« On essaye d’arriver aux niveaux A2 et B1 », explique Hyo-Sun Kim-Flores, l’enseignante, qui va leur faire passer le Topik, le test de compétences en langue coréenne.

« Les gens se demandent ce qu’on va faire avec le coréen, lâche Louise, en 1re C’est rare, donc c’est un avantage sur le CV. Et c’est très joli comme langue ! En plus la Corée est l’un des pays les plus connectés du monde. »
En chœur, les filles confient toutes vouloir aller étudier une année là-bas. Marie-Line adore « la mentalité en Asie » : le respect, l’ouverture d’esprit. « Ils sont travailleurs, ils savent où ils veulent aller. »

Depuis de nombreuses années, le Gymnase accueille sur le site de Lucie Berger l'Ecole Coréenne de Strasbourg, soutenue par l'Ambassade de Corée de Paris  qui veille à préserver la langue et la culture des familles de migrants de ce pays et intéresse de nombreux francophones.

Extrait DNA 30/09/15