lundi 29 juin 2020

La passion de F.A.C Weber (Gymnase 1849) pour les cactus et les agaves



Vous avez aimé les aventures de Frédéric Albert Constantin Weber (élève au de Gymnase 1841-1849) ?

En voici la suite, diffusée par Catrix, Kiesling, et Schweich, chercheurs passionnés de cactus et d’agaves.
 
Pour mémoire : Frédéric Albert Constantin Weber (1830-1903) était un médecin militaire qui participa à plusieurs expéditions ou campagnes en pays étrangers (Algérie, Italie, Chine, Cochinchine…) où il collecta diverses plantes, certaines d'intérêt thérapeutique. Toutefois, son principal travail de collecte eu lieu au Mexique, de 1864 à 1867, à l'occasion de l'expédition du Mexique de Napoléon III pendant laquelle il se spécialisa définitivement dans les cactus et les agaves.
Au début, la botanique était probablement un passe-temps, mais elle devint un second métier bien que Weber n'ait jamais possédé de serre du fait de ses fréquentes réaffectations. De ce fait, il noua des contacts avec de nombreux botanistes et amateurs. Les botanistes (Engelmann, Schumann, Bois…) reconnurent en lui un botaniste autodidacte prolifique et doué, et les amateurs (Schlumberger, Roland-Gosselin, Schickendantz, Rebut…) l'aidèrent avec ferveur.
Le premier volume (404 pages) de cette compilation présente ses publications et sa correspondance avec Georges Engelmann. Les articles sont des fac-similés pourvu d'un calque de texte interprété ; la correspondance est constituée de transcriptions des lettres et de liens à des images haute définition des pages manuscrites.
Le second volume (188 pages) présente des notes personnelles, des lettres échangées avec divers autres correspondants et des travaux divers.
Premier article du blog consacré à ce personnage:
https://gymnase-network.blogspot.com/2019/03/albert-frederic-constantin-weber-au.html

La vie de l'ancien Gymnasien l'a conduit à parcourir aussi l'Asie, comme en témoigne le Brevet de Commandeur de l’Ordre Impérial du Dragon de l’Annam, remis par S.M. l’Empereur Thanh Thai (1889-1907) au militaire et botaniste français le 10 novembre 1892. (Le 21 du 6e mois de la 4e année de Thanh Thai)

Et aussi: un article sur une plante d' Argentine décrite par F.A.C.Weber est mis en ligne à : https://revistas.unc.edu.ar/index.php/BSAB/article/view/30584/33201  (info de J-R Cartrix du 31 mars 2021)


Vis ma vie non-confinée en Suède par F. Haller (Bac 2006)


Responsable achats à la compagnie Scandinavian airlines François Haller vit à Stockholm en Suède avec sa femme Karin et leur fils de deux ans et demi Bruno.
Courant mai 2020, le déconfinement à peine entamé en Alsace, les journalistes des DNA se sont intéressés aux Alsaciens déconfinés à l’étranger voire non confinés comme François Haller à Stockholm.

Il fait part de son expérience particulière dans un pays qui a d’emblée refusé le confinement général de la population et compte sur le civisme des Suédois. 
Il relate l’évolution des relations humaines, les risques pour l’emploi, les réactions par rapport aux choix du gouvernement du pays, ce qui l’a frappé dans les différences de réaction entre autorités françaises et suédoises.
Au restaurant Djuret dans la vieille ville. L'établissement faisait 50% sur ses menus en plus d’enlever la moitié de ses tables.

 Vous trouverez l'intégralité de l’interview réalisée par Annick WOEHL en :

La force de J-Th Schuler (Gymnase 1832)


Dans un livre consacré à son chef-d’œuvre, Le Char de la Mort, conservé au musée Unterlinden de Colmar, Emmanuel Honegger ravive le souvenir de Jules Théophile Schuler, peintre d’une grande force poétique, mais aussi illustrateur et graveur réputé en son temps.

Ce fils du pasteur de l’église Saint Nicolas, né le 18 juin 1821, entre au Gymnase en 1832. C’est à partir de 1859 qu’il commence une fructueuse collaboration avec l’éditeur républicain Hetzel ; il illustrera des ouvrages de Victor Hugo, Erckmann-Chatrian, Jules Verne ou P.J. Stahl, nom de plume de Hetzel.


À Strasbourg, sur la place Saint-Étienne, le piédestal de la statue en bronze du Meiselocker (1910), attribuée à Ernest Weber, est orné du portrait en bas-relief de Théophile Schuler.
En 1929, la Société des amis des arts de Strasbourg fit apposer le médaillon en bronze réalisé par Auguste Bartholdi en 1853 sur la façade d'un immeuble strasbourgeois où Théophile Schuler a longtemps vécut, au 1, quai Saint-Nicolas.
Une rue de Strasbourg porte également le nom de l'artiste dans le quartier du Tivoli.






Sources :