lundi 7 septembre 2015

Evelyne Widmaier (Bac 1965), au bout de la toile blanche et de la solitude...


« Devant la toile blanche, un grand moment de solitude :
Quelles couleurs, quels gestes aujourd'hui, pour fixer les émotions, les souvenirs, les images qui se bousculent en moi ?
Et puis, je sais maintenant qu’on ne peint jamais quelque chose qu’on a vu, ou vécu avant de le peindre, mais ce qui se passe pendant qu’on peint. Ainsi, la porte est largement ouverte à toutes sortes de miraculeuses surprises. »



Un univers à découvrir en www.evelynewidmaier.fr

dimanche 6 septembre 2015

Etape vers de nouveaux défis



L’année scolaire dernière s’est close sur un sans-faute pour les 226 candidats bacheliers 2015 du Gymnase, puisque tous ont franchi avec succès cette étape, qui ouvre les portes du lycée sur d'autres défis.
Une étape marquée par un taux de mentions exceptionnel : 92,24%, dont 38,05% de mentions Très bien (notes supérieures à 16/20)…


A noter dans le palmarès le score de 20,63 (sur 20 !) obtenu par Hugo Weidmann.
Il a pu cumuler les points de matières optionnelles (le latin, oui..) à ses résultats brillants dans les disciplines obligatoires.



Tous nos vœux accompagnent les jeunes bacheliers à l’aube de leurs études supérieures.

Nous sommes certains qu’ils pourront compter sur l’appui du réseau des Alumni à travers le « Gymnase Network » et vous-même, Ancien(ne) du Gymnase, pour les conseiller et les aider à trouver les voies de leur avenir.

samedi 5 septembre 2015

Après le Cube, le toit se soulève...


Le chantier des locaux du Gymnase a franchi une étape avec l'achèvement du "Cube", nouveau bâtiment - sa forme relève de la volonté de l'Architecte des Bâtiments de France- construit dans la petite cour sous la supervision attentive de Paul Buret, responsable des travaux à la Fondation St Thomas.
Il contient quatre salles dont deux amphithéâtres destinés à des pratiques pédagogiques innovantes.

Parallèlement a été lancé le rehaussement de l'aile donnant sur la place du Temple Neuf, chantier qui ne saurait pas échapper aux passants de la rue du Temple Neuf, puisque les pierres de taille de la façade sont aussi restaurées.



Quatre nouvelles salles de classes devraient être opérationnelles au printemps prochain. Un effort très important au service de la pédagogie.

Ne manquez pas les Journées du Patrimoine des 19 et 20 septembre prochains pour venir découvrir ces évolutions.


Sauveur Pascual, addict protéiforme ...


Professeur d'Arts Plastiques au Gymnase depuis 2005, Sauveur Pascual a conçu une nouvelle charte graphique des locaux en 2009, avec un regard dont l'actuelle entrée est une superbe illustration.
Mais ses activités ne s'arrêtent pas là et un récent article des DNA, suite à une exposition en Corée du Sud, en fournit quelques pistes:

D’une expo en Corée du Sud à un atelier de formation à Eckbolsheim avec détour par son activité de professeur d’arts plastiques, Sauveur Pascual mène sa vie à 200 à l’heure. Il nous donne quelques clés sur sa conception de l’art.
Sauveur Pascual a fait récemment la une d’un quotidien de Corée du Sud. En effet, ce professeur d’arts plastiques et artiste plasticien a été sélectionné, avec quatre artistes alsaciens, par la galerie Law pour participer début mai à un échange culturel avec la ville de Gyeongju. « Petite » ville (à l’échelle coréenne) de 300 000 habitants, son centre historique est inscrit au patrimoine culturel mondial de l’UNESCO.
En plus des œuvres qu’ils avaient emportées dans leurs bagages, les artistes en ont créé deux sur place, l’une sur un lieu de pèlerinage bouddhiste, l’autre dans un vieux village du XVIe siècle. 50 % du produit de la vente des deux œuvres imposées sont revenus à une œuvre caritative. Considérés comme « les dignes successeurs de Manet, Van Gogh… » selon les discours officiels, ils ont exposé avec un grand écho médiatique. Mais, pour Sauveur Pascual, ce n’est pas l’essentiel.

« Avoir des regardeurs »
Sauveur Pascual n’a rien de l’artiste maudit, solitaire dans sa tour d’ivoire. Il s’astreint volontiers à expliciter ses créations. Il a besoin des retours du public qui le « nourrissent », confirment ses choix ou les remettent en question via réticences ou critiques. Retours d’autant plus intéressants qu’ils émanent d’un point de vue culturel différent. La rencontre avec ses « regardeurs » est aussi pour lui la découverte d’univers personnels inédits. « L’art, dit-il, sert à sublimer la vie », mais cela ne marche que « quand on l’expose. L’artiste doit être inscrit dans la vie socialement, humainement et économiquement. »

« L’art a pour fonction de faire changer le regard »
La folie des grandeurs est bien loin de la manière d’être et de penser de Sauveur Pascual. En toute simplicité, il fait profiter la vie locale de ses compétences artistiques. Fin avril, il a animé à Eckbolsheim un atelier Van Gogh pour 15 candidats, novices ou amateurs confirmés. Histoire de leur permettre de s’interroger sur le travail de création plastique et d’approcher la démarche créatrice de Van Gogh, tout en réalisant eux-mêmes 4 à 5 travaux. Un challenge pour la journée, comme les aime Sauveur Pascual. Bilan ? Ils ont compris que « pour pouvoir transposer le monde qui vous entoure, il faut d’abord le percevoir… Ils ont découvert une nouvelle façon de voir les choses».

« Peindre est une nécessité »
Tableaux de différentes factures, cabinet de curiosités, signalétique, réaménagement de halls d’école, difficile de résumer les facettes de cet artiste « protéiforme » comme il se définit. Il revisite actuellement l’œuvre de Van Gogh en y incrustant sa propre façon de voir le monde. Ni souffrance ni joie, peindre est pour lui une nécessité intérieure impérieuse. Et pour les « regardeurs » une stimulation.

DNA 30 juillet 15

Philippe Kirn (Bac 1989) et la vieille fille....


Les DNA du mois de juillet ont retracé le parcours de cette belle réussite qu'est l'évolution de la "maison de tradition" Kirn et de l'implication de Philippe Kirn au côté de son frère Patrick, tous deux anciens Gymnasiens.

Référence des fins gourmets, la maison Kirn – plus que centenaire – aborde le troisième millénaire avec de nouvelles ambitions. Du coup, le concept de ses boutiques évolue. Lentement mais sûrement. Et méthodiquement.
 « Kirn Traiteur est un peu une vieille fille qu’il faut faire évoluer aux nouvelles attentes du consommateur. Cela se fera au fil des opportunités. » Volontiers provocatrice, la formule de Philippe Kirn, 47 ans, PDG de Kirn Traiteur, fait mouche. Elle devrait faire se retourner dans sa tombe… André Kirn, son arrière-grand-père.
Pas sûr pourtant que le fondateur de la maison Kirn en 1904, qui s’est fait une solide réputation de charcutier spécialisé et de traiteur, en prenne ombrage. Maîtres charcutiers de père en fils, les générations successives sont restées scrupuleusement fidèles aux vieilles recettes traditionnelles de l’Alsace. Avec à la clé des méthodes de fabrications artisanales.
Au-delà des mots, Philippe Kirn reste attaché à la tradition familiale et à « ce positionnement haut de gamme qui a permis à la maison de perdurer. ». « Nous avons toujours eu deux fers au feu : la charcuterie et la boucherie. Le boucher exerce certainement le métier le plus complet dans l’alimentaire : il choisit sa matière première sur pied, puis la transforme et la vend. »


Quand la troisième génération donne l’essor à l’entreprise
Jean-Paul, 78 ans, son père, ne dit pas autre chose. Il a suivi l’exemple de ses aïeux et a su allier des techniques charcutières traditionnelles au savoir-faire et à la finesse de la cuisine française. Toujours dans les affaires, l’homme a fait franchir plusieurs caps décisifs à l’entreprise, à la fin des années 70.
Diplôme de l’Institut supérieur de gestion (ISG) en poche, Philippe, lui, a rejoint l’affaire familiale en 2001, après une expérience dans la grande distribution en région parisienne.
Jamais à court d’idées, le chef d’entreprise se lance en 2011 dans la transformation et le réaménagement de la boucherie – charcuterie de la rue du 22- Novembre. Avec l’idée sous-jacente de réduire la surface de vente de 40 % pour « offrir un service plus fluide ». Un espace de restauration rapide est créé dans la foulée, histoire d’attirer une clientèle jeune. Montant de l’investissement : 750 000 €. Pas une mince affaire.
Ce qui n’a pas empêché Philippe Kirn d’avoir lancé l’an passé un nouveau point de vente à Obernai, en plus de ses boutiques actuelles dans l’Eurométropole et à Dorlisheim. La principale innovation ? Disparu, le comptoir traditionnel qui faisait écran. Le client est accueilli d’emblée par « son » boucher charcutier, les présentoirs restent adossés au mur.
Avec ce mot d’ordre : « C’est la relation et le contact qui doivent favoriser la vente. »
 « Le must, se plaît à rêver Philippe Kirn, serait de proposer une cuisine ouverte, où le client pourrait apercevoir en direct les plats en préparation. » Ce sera sans doute la prochaine étape.

Madeleine et Nicolas (Bac 2012) cherchent le Nord...

Madeleine Duflot et Nicolas Raffin ont eu les honneurs de la presse norvégienne cet été: autostoppeurs dans un pays où cela ne se pratique pas intensément et Français de surcroît, ils ont intrigué un journaliste qui a recueilli leurs impressions de voyage, que nous vous laissons découvrir ci-dessous.
 Si les subtilités du norvégien vous échappaient un tantinet, sachez que les deux Gymnasiens ont été agréablement surpris par l'accueil et le contact, sans compter la beauté des paysages. A inscrire dans vos prochains projets ?


Sara Balzer (Bac 2013) sort son sabre à Moscou


Encore junior, la Strasbourgeoise Sara Balzer a été appelée pour être la cinquième tireuse de l’équipe de France. Une belle surprise après une saison pleine d’espoir.
Après l’Azerbaïdjan , la Corée du Sud, place à la Russie. Dans quelques années, Sara Balzer se rappellera certainement de son été 2015. Celui qui l’aura vu aligner, en mois d’un mois, des Jeux européens à Bakou, les Jeux universitaires à Gwangju, puis cette semaine les Mondiaux à Moscou.
« Ça me fait un peu enchaîner, c’est vrai, mais ça me plaît de bouger tout le temps et partout, d’être dans des villages avec des milliers d’autres sportifs ! », apprécie la sabreuse alsacienne de 20 ans, qui vient tout juste de rentrer d’Asie après avoir décroché le bronze par équipe jeudi.
En individuel, cela avait été aussi compliqué (25e ) qu’à Bakou (26e ).
Dans sa troisième année junior, la sociétaire du Strasbourg université club (SUC) ne s’attendait logiquement pas à goûter à un championnat du monde senior dès cette saison. Sauf que la blessure de Charlotte Lembach en demi-finale du dernier Euro a changé la donne en équipe de France.

Un statut de cinquième roue du carrosse loin de déranger Balzer, bien au contraire. « C’est un énorme privilège d’avoir été appelée, reprend-elle. Je ne suis pas sûre de tirer mais je suis contente de vivre un événement d’une telle envergure avec les meilleurs sabreurs, dans une ambiance spéciale puisque ce sera les derniers ‘’Mondes’’ avant les Jeux Olympiques. »

« Beaucoup à travailler »
En toute logique, la future étudiante en psychologie ne devrait pas être sur la piste vendredi en Russie, elle qui n’a pas qualifié pour l’individuel. Mais sa convocation récompense également sa belle saison, qui l’a notamment vue énormément grimper au classement mondial, de la 115e place l’an dernier à la 65eaujourd’hui. En signant au passage une belle 16e place lors de l’étape de Coupe du monde d’Orléans, en novembre dernier.
Là voilà dans la cour des grands. Une sacrée promotion.