dimanche 25 décembre 2022

Jean Ledermann (bac 2002) : « Dans l’artisanat, sans la tête, la main n’est rien »

Bois de pays, bois précieux, les essences sont diverses dans l’atelier de Jean Ledermann, GD Sagem, à

Schiltigheim. Le maître ébéniste est un passionné. Lors de la dernière Rencontre économique de l’année , il est revenu sur l’histoire de l’ébénisterie et son essor à l’Époque moderne. Il a aussi fait découvrir son atelier et expliqué son métier à un public admiratif de ce savoir-faire.

La visite est notamment passée par les espaces de stockage : chêne, frêne, hêtre, noyer ou merisier dans l’un, ébène du Gabon dans un autre. Parmi les bois de pays que Jean Ledermann utilise, la plupart viennent des Vosges. « Un chêne, par exemple, doit avoir atteint les 100-150 ans pour être exploité, indique-t-il. On garde la moindre chute. C’est une question économique, mais aussi de respect pour l’arbre. »

Un parcours atypique

Celui qui a reçu le titre de Meilleur ouvrier de France en 2015 a un parcours un peu atypique : « J’ai passé mon bac. Mais je savais que je voulais faire ce métier. À 18 ans, j’ai donc sollicité 37 entreprises pour faire mon apprentissage. »

Il y a 12 ans, il rachète l’ancienne manufacture de meubles où il a été apprenti. « On est dans l’idée de durabilité, de fabriquer des meubles pérennes, qui peuvent traverser le siècle. On doit savoir choisir les bonnes essences, le bon bois en fonction de ce qu’on veut réaliser. Et donc avoir une vraie expertise. Dans l’artisanat, sans la tête, la main n’est rien », explique Jean Ledermann. « L’ébénisterie ne se limite pas au bois. On a besoin d’une connaissance de différents matériaux ou en chromatique », poursuit-il.

Chez GD Sagem, on n’a pas pris le virage du numérique, car il s’agit de « vendre un savoir-faire. » Copies de portes anciennes, boiseries, l’atelier peut faire du sur-mesure pour les projets qu’apportent les clients. « On peut faire nos propres outils, donc on est capables de reproduire à l’identique des choses anciennes », souligne le maître ébéniste. Malgré tout, quelques machines trônent ici et là. Pour une partie d’entre elles, elles sont reliées à un système d’aspiration. Les copeaux ainsi stockés dans un tour sont utilisés pour le chauffage en hiver.

« On peut prendre une journée pour vieillir une chaise »


Du choix de la matière première à la transformation, en passant par le ponçage ou le vernissage, Jean Ledermann évoque de nombreux aspects de son métier : « On peut même vieillir des bois neufs : on peut prendre une journée pour vieillir une chaise par exemple. »

Parmi ses clients, l’artisan compte des particuliers français ou étrangers, quelques grandes maisons de meubles, ou encore de grands hôtels comme le Ritz ou le Bristol. Et tous sont à la recherche de ce savoir-faire.

« Pérenniser un savoir-faire »

Pour pérenniser ce savoir-faire, ce métier en voie de disparition, il faut le transmettre », ajoute Jean Ledermann. François, son apprenti en formation au CFA d’Eschau, a créé un secrétaire qui a nécessité 250-300 heures de travail : « Avec ce projet, j’ai appris des choses en étant confronté à certaines difficultés. Ce métier permet de se réaliser soi-même. C’est la première fois que je sors d’un travail en me disant que j’ai passé une bonne journée. » Et Jean Ledermann d’abonder dans ce sens : « Quand on fabrique, on s’amuse, on oublie le reste, nos tracas. »

DNA - Par J.R. - 14 déc. 2022 

samedi 24 décembre 2022

2001, le retour !

Piloté par Julie Hoeffel, un groupe d’anciens bacheliers de 2001 s’est retrouvé dans les locaux du Gymnase pour une re-découverte.

L’accueil a été assuré par Jacques Flurer, président des Alumni, accompagnés par Pascal Andreolli et Sauveur Pascual, deux guides émérites de tous les recoins des lieux.

Au long des couloirs, les souvenirs et commentaires ont fusés : « mais qu’est-ce qui reste de mon passage ? », « qu’ont-ils faits de mes salles de classe ?» « dis, tu te souviens ….? », «et là Mme …. nous a dit que …. ».

Ont été reconnus parmi les visiteurs :

Marie Alt, Nicolas Bapst, Franck-Olivier Becker, Stephanie Bernhart, Julien Bourouba, Jérôme Breitenbucher, Claire Burger, Emilie Carlino, Ilana Chope, Myriam El Hajami, Marion Fleck, Sandrine Freysz, Vincent Hahn, Pierre Hanauer, Julie Hoeffel, Anne-Sophie Lion, Pierre-François Mayer, Nicolas Podpovitny, Nadege Rosenberg, Nina Troesch et Nicolas Vaillant.

Après la visite commentée et les échanges, la soirée s’est poursuivie au Quino, très sympathique bar à tapas ouvert depuis 2018 par Hélène Munoz (bac 2005) dans la Krutenau.

D’autres groupes d’anciens s’annoncent pour 2023 : les Alumni organisent très volontiers ces retours « aux sources » où émotion et convivialité se conjuguent pour le plaisir de tous. 

 

lundi 21 novembre 2022

Stéphanie Saunier (bac 2001), experte engagée contre les gaz à effet de serre avec Carbon Limits

 

Après son baccalauréat au Gymnase en 2001, Stéphanie Saunier est passée par l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris dont elle est diplômée. Installée à Oslo depuis 2010, elle dirige une entreprise de conseils spécialisée dans l’atténuation au changement climatique. Un thème qui lui tient à cœur depuis de nombreuses années, bien avant qu’il ne devienne une préoccupation mondiale médiatisée, comme cela est le cas aujourd’hui.

 Voici l’interview de Stéphanie parue dans la publication municipale d’Illkirch-Graffenstaden, Infograff, d’octobre 2022.

 Quels souvenirs gardez-vous d’Illkirch-Graffenstaden ? « Ma famille s’est installée en Alsace lorsque j’avais 5 ans. J’ai fréquenté l’école maternelle de l’Orme, l’école élémentaire Libermann puis le collège des Roseaux. J’ai poursuivi mes études au lycée Jean Sturm à Strasbourg. Après mon Bac, j’ai suivi une prépa au lycée Kléber et décroché mon diplôme d’ingénieur à Paris. Je me souviens de mes préoccupations de Conseillère Municipale Enfant : l’aménagement de jeux dans la cour d’école et la question des déchets. Adolescente, j’animais un groupe de théâtre pour enfants et je lisais des contes pour les petits au Phare de l’Ill.

 Quelles ont été les étapes marquantes de votre parcours ? « J’ai commencé ma carrière à Oxford où je travaillais sur le captage et le stockage du CO2. Avec mon mari, nous avons pris la décision de vivre en Norvège en 2010. J’y ai rejoint la société Carbon Limits que je dirige depuis 2015. Il s’agit d’une
entreprise de conseils qui compte aujourd’hui 25 personnes. Nous travaillons avec de nombreux pays tels le Nigéria, le Kazakhstan, le Mexique, l’Iraq où il y a énormément à faire en matière de réduction de gaz à effets de serre et par conséquent, de lutte contre le réchauffement climatique. Et cela est extrêmement motivant ! »

  En quoi consiste votre activité ? « Avec mon équipe pluridisciplinaire composée d’experts, d’ingénieurs et d’économistes recensant 14 nationalités, nous conseillons les pouvoirs publics ou les entreprises privées pour réduire les émissions de gaz à effet de serre au niveau de l’industrie et du pays. Nous concentrons nos activités sur la réduction des émissions de méthane, les marchés du carbone et dans le captage et la séquestration du carbone. Nous formons une équipe dynamique, fière de nos travaux qui contribuent au mieux-être de la planète. Notre dernière réalisation : un logiciel (Mist) qui permet aux entreprises de suivre avec précision les émissions de méthane de toutes leurs installations et d’identifier leur potentiel de réduction.

 Que pensez-vous de la vie en Norvège ? « Le mode de vie norvégien permet, aux familles dont les deux parents travaillent, de parfaitement concilier vie professionnelle et vie familiale. Ainsi mon mari et moi, nous quittons notre travail à tour de rôle à 16h afin d’être présents pour nos enfants (Julia 8 ans,


Ruben 4 ans). Tous deux sont bilingues et comme tous les petits Norvégiens, ils passent plusieurs heures par jour dehors, par tous les temps et se dépensent beaucoup ! Les paysages sont magnifiques, nous pratiquons le ski de fond l’hiver, la randonnée et la nage en eaux libres l’été. La nature est toute proche. Les températures sont vraiment basses en hiver et douces en été. Nous revenons à Illkirch-Graffenstaden deux fois par an, c’est toujours un bonheur de retrouver la famille et… de savourer la gastronomie française et alsacienne ! ».

 Données biographiques complémentaires (page d'accueil de Carbon Limits) :

 Stéphanie Saunier est une experte du potentiel d’émission et d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre du secteur pétrolier et gazier. Au cours de la dernière décennie, elle a beaucoup travaillé sur ces questions pour le compte d’un certain nombre d’institutions, dont les ministères norvégien et canadien de l’Environnement, la BERD, la Commission européenne, l’AMAP et l’AIE. Stephanie a été une personne clé et la gestionnaire de projet d’une douzaine d’études évaluant des projets d’atténuation des émissions de méthane et de réduction des torchères de gaz en Europe, en Amérique du Nord, en Asie centrale et en Amérique du Sud. Stéphanie est titulaire d’une maîtrise en ingénierie et gestion de l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris et a suivi le programme d’accélération de la gestion de l’INSEAD. Avant de rejoindre Carbon Limits, elle a travaillé pendant plus de 4 ans chez Schlumberger Carbon Services dans le domaine du stockage du CO2 (CSC).

A retrouver aussi en (interview en anglais) :

https://www.youtube.com/watch?v=A0AflBXgFhU

 

samedi 19 novembre 2022

Sauveur Pascual, artiste plasticien qui fut pilier des Arts Plastiques au Gymnase: des œuvres à découvrir ou redécouvrir

 


Elena Hurstel, une coach pour trouver sa voix


Après son baccalauréat passé au Gymnase en 2012, Eléna a continué à s’impliquer dans sa passion : la voix et le chant. Passion qu’elle a aussi pu mettre en valeur dans les ateliers et les groupes musicaux du lycée.

Voici le bel article que lui consacre Olivier Brégeard dans les DNA du 8 novembre 2022.

 Passée du monde associatif à l’enseignement en ligne à la faveur de la pandémie, la Strasbourgeoise, qui veut « rendre le chant accessible à tous », totalise déjà plus de 80 000 abonnés sur YouTube.

 Rendre le chant accessible à tous était la raison d’être de l’association Sing’n Joy , créée par Elena
Hurstel à Strasbourg en 2013. « Jusqu’en 2020, j’étais très investie dans la vie locale, souligne-t-elle. Je travaillais pour plusieurs associations, dans des écoles, dans un institut pour les enfants ayant des troubles du comportement, dans un foyer de la protection de l’enfance… Puis le Covid a mis fin à mes contrats pendant de nombreux mois, il m’a fallu trouver une alternative. »

Comme pour beaucoup d’autres, internet lui est alors apparu comme la solution pour poursuivre son travail, et même lui donner une nouvelle dimension, dépassant les frontières de sa ville natale, qu’elle a d’ailleurs quittée pour Milan. Moins de deux ans plus tard, ses tutoriels sur YouTube - déjà plusieurs centaines de vidéos - ont été vus par plus de 2,5 millions de personnes, sa chaîne totalise plus de 80 000

 Une précoce envie de transmettre

Si sa nounou lui racontait qu’elle chantait avant même de savoir vraiment parler, c’est pour apprendre la harpe qu’Elena Hurstel est entrée au conservatoire à l’âge de 6 ans. « Mes parents trouvaient un instrument plus noble que le chant, et la harpe me permettait de m’accompagner. Parallèlement, j’ai ensuite chanté dans un chœur, j’ai fait de la direction de chœur… »

Très tôt, l’enfant a eu envie de transmettre. À 8 ans, elle proposait de donner des cours de solfège aux étudiants de la résidence hôtelière dirigée par sa mère (Amitel). À 12, elle ouvrait une chorale d’enfants dans l’église évangélique de l’Épis, à la Meinau.

 Pendant son adolescence, Elena Hurstel participe aussi à des colonies de vacances à Buhl (68), consacrées à la comédie musicale. « C’est vraiment là-bas que j’ai décidé de faire du chant mon métier. » À 20 ans, elle intègre l’école de Richard Cross , coach vocal connu pour sa collaboration avec Vanessa Paradis, Zazie, Julie Zenatti, Camille… « J’étais la plus jeune. J’ai suivi une année intensive avec lui, pour finir avec une mention très bien, qui m’a permis de devenir son assistante régionale en Alsace. »


À 25 ans, lors d’un stage à Paris, elle découvre la technique vocale complète (« complete vocal technique » en anglais, ou CVT), « une méthode révolutionnaire basée sur des recherches scientifiques », dont elle est, depuis juin dernier, une des rares enseignantes diplômées dans l’Hexagone.

« Chanter dans le masque, faire attention à sa colonne d’air, sont des termes imagés, qui ne reposent sur rien de concret, mais restent prédominants dans l’enseignement du chant, explique-t-elle. Il faut recalibrer les termes, avec la précision technique apportée par la CVT. Cette dernière permet d’obtenir des résultats très rapidement. Je repêche beaucoup de personnes qui pensaient ne pas pouvoir chanter. »

Elena Hurstel estime que maîtriser sa voix ne doit pas être l’objectif des seuls apprentis chanteurs.
« Cela permet de mieux se sentir en société, au travail, de s’épanouir d’une manière générale. Je reçois beaucoup de personnes qui n’osent pas aller vers les autres parce que leur voix les dérange, il y a aussi des stéréotypes de genre, qui rendent les gens mal à l’aise. J’essaie de leur faire prendre conscience que chacun a une voix particulière, un message à porter. C’est aussi l’instrument principal de beaucoup de professionnels, comme les enseignants, mais personne ne leur apprend à s’en servir. »

 En partance pour Miami

Les vidéos disponibles sur internet s’adressent aux gens « qui n’auraient pas les moyens de prendre des cours de chant ou pour lesquels ça n’est pas une priorité ». Ceux qui veulent aller plus loin peuvent opter pour l’une des formules de coaching intensives et personnalisées proposées par Elena Hurstel.

À partir de l’an prochain, c’est de Miami qu’elle gérera ses affaires. Elle a eu « un coup de cœur » pour la mégapole floridienne, qui lui semble offrir le bon équilibre entre le soleil, la mer, le dynamisme culturel et des opportunités pour son travail. « Il n’y a que trois coaches certifiés CVT aux États-Unis, je suis contente d’y apporter ce savoir-faire européen. » Pour autant, la Strasbourgeoise ne tournera pas le dos à ses clients initiaux, qu’elle continuera de coacher à distance ou en présentiel, lors de master classes régulières.

samedi 8 octobre 2022

Assemblée Générale des Alumni du Gymnase


L’assemblée générale des Alumni du Gymnase se tient dans l’amphithéâtre 75 du Cube, en présence de 20 membres de l’association. Monsieur Philippe Buttani, Proviseur, rejoint la réunion. Aucune procuration n’a été adressée au Président.

 1. Allocution d’accueil

Jacques Flurer, Président, salue les participants et remercie les membres présents. L’association ayant été fondée le 22 octobre 1865, cette Assemblée Générale devrait être la 157ème. Toutes ces années, ont pu être marquées par des périodes plus ou moins fastes et les années troublées ont occasionné des carences dans le rythme des A.G. Ainsi la dernière A.G. de l’association des anciens et amis du Gymnase s’est tenue le 22 mars 2019 au titre de l’année civile 2018. L’A.G. au titre de l’année 2019 avait été fixée au 20 mars 2020.  La pandémie Covid avait conduit à l’annuler en dernière minute.

 2. Rapport moral du Président, Jacques Flurer

Ce rapport porte donc sur les années 2019 – 2020 et 2021.






3. Rapport financier

Pascal Andréolli, trésorier, présente le bilan des années en question. L’assemblée n’exprime aucune interrogation sur les chiffres présentés.


L’assemblée, à l’unanimité, donne quitus au trésorier et au Comité directeur

 4. Renouvellement du Comité Directeur

Le Comité des Alumni se compose des membres suivants :


Antonio Lagala, Vice-président, ne peut plus pour des raisons d’éloignement géographique faire parti du Comité. Anne Hutt ne souhaite plus renouveler son engagement. Jean-Pierre Perrin, Secrétaire et Jacques Flurer, Président, remettent leurs mandats respectifs.

 Statutairement le Comité est constitué de 8 à 20 membres.  Jacques Flurer interroge les membres de l’assistance sur leurs intentions de participation à ce Comité. Cet appel reste sans écho.

 Il est donc prévu pour le lundi 17 octobre 2022 à 19 h, une nouvelle réunion du Comité permettant aux membres restants d’organiser le fonctionnement de l’association. A cette occasion une décision formelle devra être prise à envisageant trois solutions possibles :

  •          Dissolution pure et simple de l’association,
  •       Nouvelle composition d’un Comité et d’un Bureau
  •       Mise en sommeil de l’association sous une forme à définir.   

-   Avant de conclure cette A.G., le Proviseur M. Philippe Buttani rappelle dans quel contexte il tient à la complémentarité de l’association dans les rouages de l’établissement et aux côtés de la communauté des enseignants.

 

Plus personne ne demandant la parole, le Président Jacques Flurer, déclare close cette A.G. et remercie les participants pour leur attention et leur patience.


Il invite l’assemblée à poursuivre utilement les échanges autour d’un verre de l’  amitié prévu au foyer.

 




 










 

Tout sur la rentrée 2022 au Gymnase

 



Tout, tout sur la rentrée, les évolutions en cours, une présentation de tous les nouveaux membres du personnel, tant de service que d'enseignement. 
Et plus encore ..... 

A découvrir en https://urlz.fr/j6Xk

Retrouvailles de la promo 2002

 

Vingt ans que, pour certains, que nous ne nous étions pas revus !

Samedi 24 septembre, une trentaine d’anciens élèves de la promo 2002 se sont retrouvés à l’occasion du vingtième anniversaire de leur bac. Avant la visite du Gymnase, les retrouvailles avaient déjà commencé au Schlüch, haut lieu des heures creuses et des après-cours des années lycée. 

Nous avons été accueillis par Jacques Flurer, président des Alumni du Gymnase, et Pascal Andreolli, ancien et emblématique conseiller principal d’éducation . Qui a assuré une visite du Gymnase avec une verve inchangée.  Nous avons découvert le nouveau hall, le nouveau CDI et son couloir à curiosités, l’amphithéâtre et revu quelques salles, quel plaisir ! 

L’ambiance était joyeuse, les échanges enthousiastes, avec ce sentiment de s’être vus la veille. L’heure bien avancée à laquelle s’est terminée la soirée en attestera ! Un grand merci à l’association des anciens d’avoir permis à cet évènement de se tenir.  

 Corentin Bainier

  Le Comité des Alumni se réjouit d’organiser et d’accueillir des anciens dans les locaux du Gymnase, pour une simple (re)découverte ou davantage, en accord avec la direction de l’établissement scolaire.

Plus de 10 promotions sont déjà revenus revivre les locaux en évolution et y partager un moment de convivialité, parfois poursuivi en d’autres lieux de Strasbourg adaptés à des fins de soirée au petit matin …

 S’annoncent déjà les générations du baccalauréat 2001, 2003 et 2013. Bienvenue à tous !


mardi 5 juillet 2022

Baccalauréat, cuvée 2022

 Je suis particulièrement heureux de vous annoncer les résultats du baccalauréat 2022 avec encore une très belle promotion : 100% de réussite dès le premier groupe et plus de 97% de mentions !

Un grand bravo à nos 237 élèves qui ont été vraiment formidables durant toute cette année scolaire avec un très bel esprit : nous sommes tous très fiers de vous !!!

Philippe Buttani, Directeur du Gymnase


Dans un contexte général de baisse des résultats au baccalauréat, les élèves du Gymnase maintiennent la qualité de leurs résultats, et ce dès le 1er tour des épreuves.

A noter par ailleurs que les orientations dans Parcoursup se sont réalisées à la satisfaction générale des candidats. La très grande majorité des vœux ont été obtenus, grâce aussi au suivi individualisé des professeurs principaux et de la directrice-adjointe du lycée, Céline Schuh.

 Les Alumni s’en réjouissent doublement. Ils souhaitent très belle continuation à tous ces jeunes bacheliers : que leurs compétences les portent le plus loin possible et leur permettent de se réaliser professionnellement mais aussi personnellement, appuyés sur des valeurs qui nous sont communes.

 

Sara Balzer (Bac 2013) et les Bleues, championnes d'Europe du sabre

 Emmenée par Sara Balzer et Sarah Noutcha, toutes deux du Strasbourg UC, et l’Orléanaise Caroline Queroli, l’équipe de France féminine est devenue championne d’Europe du sabre pour la première fois depuis 2007, assommant l’Italie 45-23 en finale, ce mercredi à Antalya (Turquie).

 Sara Balzer, Caroline Queroli, Sarah Noutcha et la remplaçante Malina Vongsavady (de droite à gauche) ont apporté à la France sa première médaille d’or européenne au sabre dames depuis 2007, ce mercredi à Antalya, en Turquie. Photo EFC /Augusto BIZZI

« Entendre la Marseillaise, c’est beaucoup de frissons, beaucoup d’émotions. Je ne réalise pas encore… »

Sarah Noutcha, qui disputait cette semaine à Antalya son tout premier « grand » championnat à 22 ans, a réussi un exploit majuscule : avec Sara Balzer, sa coéquipière du Strasbourg UC, et Caroline Queroli, elle a tout remporté le premier titre européen du sabre dames français depuis 2007.

Des jambes de feu en finale

Dans un passé récent, l’hymne national avait retenti à deux reprises pour un sacre mondial avec une Strasbourgeoise dans l’équipe, que ce soit Solenne Mary à Turin en 2006 ou Charlotte Lembach à Wuxu, en Chine, en 2018. Mais souvent, les Françaises tombaient sur plus fortes qu’elles, même lorsqu’elles étaient têtes de série n°1 comme ce mercredi en Turquie.

« Nous savions que la compétition serait très dense et que nous ne pouvions pas nous projeter plus loin que la prochaine touche », reprend Sarah Noutcha. Ses jambes de feu ont calciné en finale la vice-championne d’Europe Rossella Gregorio et sa coéquipière transalpine du SUC, Michaela Battiston, qui ont toutes deux encaissé un 5-1 contre la cadette des Bleues. « Sara (Balzer), qui a déjà vécu une finale olympique, et Caroline (Queroli), qui a été championne du monde en 2018, m’ont mise en confiance en me disant qu’il ne fallait pas se prendre la tête. Nous savions que si jamais l’une d’entre nous avait un trou, l’autre serait là pour rattraper le coup. »


 La joie de Sara Balzer à l'issue de la finale. Photo EFC/Augusto BIZZI

 Balzer en métronome

Véritable métronome des Bleues, en quart de finale contre l’Allemagne (45-39) et surtout en demi-finale contre l’Ukraine d’Olga Kharlan (45-43), Sara Balzer a contribué à sécuriser l’édifice tricolore durant toute cette journée de rêve. C’est elle qui a lancé les hostilités à chaque fois, elle aussi qui a résisté au retour de la quadruple championne du monde ukrainienne lorsque celle-ci a recollé à 42-43 en fin de demi-finale.

« C’était un relais tellement compliqué, contre une très grande championne… J’ai vraiment fait très attention à rester concentrée, à ne pas me laisser gagner par les émotions, à rester dans l’instant », explique la médaillée de bronze au sabre individuel, dimanche. « D’ailleurs, je n’ai pas cessé de répéter ça aux filles toute la journée : de rester dans l’instant, de ne penser à rien d’autre qu’à la prochaine touche, surtout pas au score ou au titre. Au final, on a vraiment partagé un grand moment, à se soutenir mutuellement, se parler librement. C’est ce qui a fait qu’on a su entretenir cette super dynamique durant toute cette journée. »

Les Françaises sont devenues championnes d'Europe pour la première fois depuis 2007. Photo EFC/Augusto BIZZI

 « J’ai le sentiment d’avoir franchi un cap »

Seule rescapée de l’équipe vice-championne olympique à Tokyo l’an dernier, Sara Balzer ne disputait pourtant à Antalya que ses deuxièmes championnats d’Europe après ceux de 2017.

Eloignée des pistes après une rupture des ligaments du genou lors des Mondiaux cette même année, elle a enfin renoué, à 27 ans, avec des podiums majeurs qui lui semblaient promis depuis ses plus jeunes années. « C’était un travail de longue haleine, ça faisait très longtemps que j’attendais de tirer dans un grand championnat comme je l’ai fait ici », sourit la grande gauchère. « J’ai le sentiment d’avoir franchi un cap cette semaine. ». Après avoir décroché une première médaille individuelle en bronze, voici donc Sara Balzer parée d’or dans cet Euro d’Antalya, en Turquie

Cette médaille d’or, que les deux Alsaciennes des Bleues portent désormais autour du cou, en appelle d’autres. Elle appelait une fête, surtout, que Sara et Sarah envisageaient de partager avec les épéistes, en bronze, eux, à l’issue de cette journée parfaite. « C’est arrivé, ça y est, on a gagné et c’est encore plus beau que ce que j’imaginais. » La dernière touche est pour Sara.

Par Jean DEUTSCH – DNA 22 juin 2022 à 22:02 |

lundi 4 juillet 2022

Alexandre Rongemaille (bac 1996), le professeur de mathématiques du Gymnase qui fait s’envoler les élèves…

Ancien élève (1989 – 1996) puis pilote de chasse et de reconnaissance après l'Ecole de l'Air, Alexandre Rongemaille est maintenant professeur de mathématiques bilingue (allemand et anglais) au Gymnase. Il y fait partager aussi sa passion de l’aéronautique. 

 Bien souvent jugée comme élitiste, parfois comme une activité de loisirs trop polluante, l’aviation légère n’a pas toujours bonne presse. Alors avoir 18 ans aujourd’hui et faire le choix d’enchaîner les heures de vols pour assouvir une passion même si beaucoup disent avoir conscience que cela pollue , n’est donc pas si anodin. 

 Pourtant, 11.000 jeunes dont 2.700 filles passent chaque année en France le BIA. Un Brevet d’initiation à l’aéronautique, un diplôme de l’Education nationale, une matière qui ne compte pourtant pas dans la moyenne, indépendante du programme scolaire pourtant proposé par de plus en plus d’établissements scolaires, quand ils le peuvent, ou dans les aéroclubs. Ce brevet valide un niveau d’initiation à la culture scientifique et technique dans l’aéronautique et le domaine du spatial… Et surtout très utile pour passer réellement à la pratique avant l’obtention de la licence de pilote privé et voler de ses propres ailes.


 « Au-delà d’une simple activité de loisirs

C’est « un univers qui fait bien toujours rêver, et de plus en plus », confirme Alexandre Rongemaille, professeur de mathématiques au Gymnase Jean Sturm. « Cela va au-delà du pilotage simple des avions. Plus de la moitié des élèves ne vont pas s’engager dans des études aéronautiques ou spatiales, dans une professionnalisation. Les autres sont simplement attirés par ces domaines, voir comment cela fonctionne. L’engouement pour l’aéronautique ne faiblit pas. C’est un milieu en avance sur son temps, souligne ce professeur ancien pilote de chasse dans l’armée de l'air, avec beaucoup de recherches qui sont faites, notamment ces dernières années sur la pollution. On se rappelle de Bertrand Piccard et de son Solar Impulse qui avait fait le tour du monde en avion électrique. On travaille à des avions non polluants, au moins par leur combustion. »

 Des jeunes pilotes conscients de l’enjeu environnemental

S’il reconnaît toutefois que l’aviation légère reste polluante « et que c’est difficile de se l’avouer », Alexandre Rongemaille rappelle que « l’avion va au-delà d’un simple moyen de transport comme peut l’être la voiture. C’est un moyen d’évasion ». Pour Guillaume Reymann, qui prépare son Tour aérien des jeunes pilotes sur un Cessna mis à sa disposition par l’aéro-club d’Alsace, « les jeunes à présent qui pratiquent l’aviation légère […] sont parfaitement conscients de cette problématique écologique et vont contribuer à une aviation durable qu’on espère beaucoup moins polluante. »

L’aéronautique se veut aussi inclusive. « Chaque année, il y a une vingtaine d’élèves supplémentaire qui s’inscrivent au BIA, note Alexandre Rongemaille. Filles et garçons, même si les garçons restent majoritaires, elles sont de plus en plus nombreuses. » Le Gymnase a fait le choix de tripler les heures accordées à ce brevet.

 Extraits d’un article paru dans 20 Minutes le 16 juin 2022

https://www.20minutes.fr/societe/3305651-20220616-comment-aviation-fait-encore-planer-jeunes

 15 élèves se sont présentés aux épreuves écrites du Brevet d'initiation à l'Aéronautique le 1er juin 2022. Résultats : 13 admis dont 5 mentions TB, 4 mentions B et 2 mentions AB. Bravo à tous !

 A retrouver sur YouTube , avec des témoignages d’élèves :

 https://www.youtube.com/watch?v=LhuSFx6FSr4

 

Invitation à l'Assemblée Générale des Alumni du Gymnase - 9 septembre 2022

 


Cher Ami, Cher Ancien,

 Au nom du Comité Directeur de l’Association,  j’ai le plaisir de vous convier à

 L’Assemblée Générale
qui se tiendra le vendredi 9 septembre 2022 à 20h
dans l’amphithéâtre du Cube au Gymnase Jean Sturm
8, place des Etudiants – 67000 Strasbourg


L’ordre du jour de l’A.G. sera le suivant :

   1.      Rapport moral du Président

2.      Rapport du Trésorier

3.      Quitus aux membres du Comité Directeur

4.      Renouvellement des membres Comité Directeur

Jacques Flurer, président, et Jean Pierre Perrin, secrétaire, ne demandent pas le renouvellement leur mandat. Les personnes qui souhaiteraient faire partie du Comité sont priées de se manifester dès maintenant.

5.      Divers

 

Un moment de convivialité nous réunira ensuite autour du verre de l’amitié.

 

Dans le souci d’organiser au mieux cette rencontre et de gérer efficacement les contraintes de sécurité, vous voudrez bien nous confirmer votre venue – dès que possible et ce avant le 15 août 2022 - par un mail à l’adresse Alumni@legymnase.eu ou un courrier postal adressé au Comité des Alumni du Gymnase 8, place des Etudiants 67000 Strasbourg

En précisant :

·         Vos noms et prénoms, ainsi que ceux de vos accompagnants éventuels

·         Si vous êtes Ancien élève, élève actuel, parent d’élève, professeur ou membre des équipes du Gymnase, Ami du Gymnase ou autre

·         Si vous êtes candidat pour intégrer le Comité Directeur (organe exécutif) de l’association.

Je me réjouis de vous retrouver en cette sympathique occasion.

  

Pour le Comité Directeur, bien amicalement,


Jacques Flurer, Président de l’Association.

vendredi 1 juillet 2022

Louise Morel (Bac 2013), plus jeune députée d’Alsace

 Louise, qui a passé un bac TES au Gymnase en 2013, vient d'être élue député lors des récentes élections législatives. 
Les DNA la présentent dans un article rédigé par Guillaume Muller (Extraits de l'édition du 20 juin 2022)

Louise Morel, 26 ans, a été élue députée de la 6e circonscription du Bas-Rhin à l’occasion des élections législatives de juin 2022, dans un duel avec le RN. Retour sur le parcours de cette membre du bureau national des Jeunes démocrates (Modem), qui a grandi.

Femme. Jeune. Rurale. Hautement diplômée. Avec Louise Morel, la majorité présidentielle a trouvé une perle rare. Et elle n’a pas eu à regretter de l’investir dans la circonscription de Molsheim-Obernai, loin d’être gagnée d’avance avec un député sortant LR qui se représentait (Philippe Meyer).

Au prix d’une impressionnante campagne de terrain, où elle a brillé par son aisance et sa capacité à fédérer de nombreux militants, elle a prouvé qu’on peut gagner sans être un homme mûr bien installé et soutenu par les élus locaux.

Il faut dire que Louise Morel ne sort pas non plus de nulle part, même si elle a grandi (et vit toujours) à Bellefosse, village de 160 habitants qui occupe une partie du Champ du Feu, sommet du Bas-Rhin situé à une petite heure de Strasbourg. Et qu’elle a eu les loisirs de jeunesse qui vont avec : ski club et clarinette au sein de la fanfare du village voisin de Fouday.


Louise Morel est aussi la plus jeune des trois filles d’un couple très connu du haut de la vallée de la Bruche. Son père, Henri Morel, est l’exploitant des remontées mécaniques du Champ du Feu, mais aussi - c’est moins notoire - le gérant d’un groupe industriel de 3 800 collaborateurs, coté en Bourse (SFPI). Sa mère, Alice Morel, a été la plus jeune maire de France en 1977 et en est à son huitième mandat.

« Mes parents m'ont toujours poussé à croire en mes rêves. J’ai baigné dans la politique depuis toute petite », raconte Louise Morel, qui note que sa grand-mère a aussi été conseillère municipale, à une époque où les femmes élues étaient une incongruité.

Louise Morel situe la bascule vers son engagement public en 2017, séduite par « la volonté de faire de la politique autrement et le discours fort sur l’Europe d’Emmanuel Macron ». Elle fait la campagne des législatives en tant que suppléante de Guy Salomon (Modem), entre au parti puis au bureau national des Jeunes démocrates. Responsable du pôle « Idées », elle planche sur de grands sujets (lutte contre l’abstention des jeunes, harcèlement scolaire, protection des mineurs, santé environnementale des jeunes). « On remettait ces travaux à nos parlementaires ».

Stages au Kenya, à Singapour et au cabinet de Valérie Pécresse

Elle a aussi bien l’aisance orale que le bagage intellectuel pour percer. Après son collège à La Broque et une seconde au lycée Henri-Meck à Molsheim, elle part au Gymnase Jean Sturm (Bac TES en 2013) à Strasbourg et enchaîne avec Sciences Po.

Elle se spécialise dans les questions de sécurité européenne et de défense, effectue un stage de plusieurs mois à l’ambassade de France au Kenya, axé sur la lutte contre le terrorisme dans la Corne de l’Afrique, puis entre à l’Essec, une grande école de commerce, avec un stage à Singapour stoppé par le Covid.

Un parcours au cours duquel elle tâte la politique, de son stage chez le député alsacien de la majorité Thierry Michels à celui de six mois au cabinet de la LR Valérie Pécresse, alors présidente de la Région Île-de-France. Un travail axé sur les aides aux entreprises durant la crise.

« J’adore les sports de montagne »

Mais la jeune femme, qui a voulu se réorienter vers la « diplomatie économique » rentre à Bellefosse. Son job de conseil aux grandes entreprises dans l’agroalimentaire peut se faire en partie en télétravail. Et elle est attachée à sa vallée.

Ses loisirs ? Si elle dit aimer « voyager en France, aller dans les musées, les expos, les concerts et lire », elle annonce surtout en premier qu’elle « adore les sports de montagne ». Du ski au snowboard en passant par la randonnée et la course. Un écho à une fibre verte qu’elle met en avant dans sa campagne. Et qui ne semble pas répondre à un effet de mode.

L’avenir dira comment la jeune femme, qui va démissionner de son job dans le privé pour se consacrer à temps plein à son mandat de député, fera entendre sa voix au sein de la majorité, dans un hémicycle où la pression de la gauche écologiste sera forte.

Louise Morel est dorénavant membre de la commission des affaires économiques.

Pour mieux la connaître retrouvez la:

  • dans son clip de campagne :

                                      https://www.youtube.com/watch?v=l1823t4vihw 

  • Et en route vers l’Assemblée Nationale

https://www.facebook.com/F3Alsace/videos/louise-morel-plus-jeune-d%C3%A9put%C3%A9e-dalsace/563985515353114/

 

Les Alumni du Gymnase félicitent Louise pour son brillant parcours et lui souhaitent de pouvoir porter le plus loin possible les convictions qui l’animent.