samedi 4 novembre 2017

Des traces, 50 ans plus tard …

Il est un lien vivace constitué par un groupe de filles: elles ont vécu ensemble leurs années primaires au Gymnase à la fin des années 50 et ne se sont jamais perdues de vue. Des réunions régulières, chez les unes et les autres, maintient un lien chaleureux.

 Cette dynamique a suscité un projet de retrouvailles des bacheliers de 1967, développé par Jacqueline Gall, Doris Franckhauser, Marc Weber, Théo Klumpp et Bernard Steffner. 
Un minutieux travail de remontée dans les archives et les mémoires a permis de retrouver la trace et les coordonnées de 78 anciens condisciples. Une quarantaine a pu répondre à l’invitation de se revoir dans les locaux du Gymnase le 14 octobre 2017
  Pour bon nombre d’entre eux, ce furent de vraies retrouvailles après plusieurs décennies où chacun a tracé sa route. Retrouvailles facilitées par l’impeccable organisation de l’équipe animatrice du projet : les badges prévus pour identifier tous les inscrits n’ont pas été inutiles ! Mais c’est toi ……


Retrouvailles mais aussi, au fil d’une visite guidée,  redécouverte des locaux où l’imaginaire de chacun a été sollicité pour retrouver dans les murs actuels l’implantation des anciennes salles de classe: 
oui, la bibliothèque actuelle des élèves c’était bien la salle des 9ème de Madame Leroux ?  Et au bout du couloir du rez-de-chaussée, qu’est devenue la salle des professeurs ? Que vient faire ici cet escalier ? Mais « notre » amphi, la salle de musique qu’est-il devenu ? Ah, le bureau du directeur est bien resté au même endroit, tout comme le secrétariat.  La salle de sport aussi ; mais où sont les cordes à grimper ?

Les mémoires vivaces ont fait revivre le cadre de vie des études lycéennes, 50 ans plus tard, mais aussi bien des anecdotes et des souvenirs de potaches. 

Quelques prises de paroles ont permis de ressentir l’émotion d’un moment suspendu, tout comme les photos de classe reconstituant les scolarités de la 11ème à Philo/Maths Elem/Sciences Ex où chacun a pu se retrouver..

50 ans d’évolution pour chacun et pour leur ancienne école, dont les transformations continues ont été appréciées, ont souvent impressionné positivement, comme l’amphi du nouveau « Cube ». 
De même que l’évolution des anciennes caves – jamais fréquentées, et pour cause ! - en salle polyvalente dédiée essentiellement à la restauration.

Comme le veut maintenant une tradition bien établie (8 promotions de 2015 à 2017 !), l’accueil dans les locaux du Gymnase – gracieusement mis à disposition par sa direction - a été assuré par une équipe de l’association des Alumni. Antonio Lagala, Jean-Louis Pataillot et JP Perrin ont contribué à l’accueil et à la logistique pour que cette rencontre exceptionnelle se vive dans les meilleures conditions. 
Il est sans doute inutile de souligner combien a été appréciée la remarquable organisation mise en place par Jacqueline, Doris, Marc, Théo et Bernard,  assisté par Hélène. Au point qu'après ce franc succès,  semblent déjà germer d'autres projets.... 
Avant 50 ans !




vendredi 3 novembre 2017

Sophia et Emilie dans les prix


 Le 21 octobre dernier a eu lieu l’annuelle remise des prix du Gymnase, où l’Association des Alumni fut bien évidemment présente. Les Alumni étaient représentés par Sophia Huynh-Quan-Chiêu et Emilie Bondoerffer, afin de distinguer trois élèves pour leurs engagements dans la communauté du Gymnase et au-delà.

Si un grand nombre d’élèves furent récompensés pour leurs réussites, que ce soit dans des compétitions sportives, à des concours linguistiques ou encore pour des résultats exceptionnels au baccalauréat, les Alumni souhaitaient mettre en lumière les engagements personnels de trois jeunes femmes au cours de leurs années lycée.

Ysée Fladenmuller s’est engagée dans deux actions de solidarité, avec un premier voyage solidaire en février 2015 au Népal, avec l’association Club Tibet, et un deuxième voyage, cette fois à Madagascar en 2016, avec deux professeurs du Gymnase, Mme Rakotoarisoa et M. Nominé.
En parallèle de ces voyages, elle a rédigé des comptes rendus pour les deux associations et a su mobiliser les élèves lors de ventes au bénéfice de ces actions.

Agathe Blücher a été secrétaire du Yearbook pour l’année 2016/2017. Son engagement tout au long de l’année a permis d’assurer une belle coordination entre les différents membres pour la rédaction des articles. Son patience et ses capacités d’écoute distinguent une personne d’une grande sensibilité et d’attention à l’autre.


Lisa Wendling était également membre du comité du Yearbook. Sa touche artistique et créative a permis de présenter un très bel ouvrage en fin d’année scolaire. Les Alumni souhaitent saluer son travail précis et minutieux.

Pour leurs engagements dans ces différents activités, ces trois élèves ont reçu un chèque cadeau Fnac.

En tant qu’anciens élèves du Gymnase, nous nous réjouissons de voir que les valeurs humanistes de l’école continuent d’être portées par les nouvelles générations, qui ont fait, ou feront bientôt leur entrée dans la vie active. Tout cela laisse présager de très belles pour choses pour l’avenir… 

Association loue pied-à-terre à Paris

Je vous livre une confidence : à l’étroit à Strasbourg, l’association Gymnase Alumni est en quête de nouveaux locaux pour y tenir ses réunions. Nos discrètes recherches nous ont menés à Paris le 6 octobre 2017.

Le plan ?
Déterminer si l’Hôtel de Ville de la capitale et/ou le Sénat ont le rang suffisant pour accueillir nos raouts.
Les participants ? Une quinzaine de Gymnasiens diplômés.

Le dispositif ? Le matin, Hôtel de Ville, avec la conférencière Séverine Roseau, sous les auspices de la Gymnasienne Michèle Margueron (bac 1985), cheffe de cabinet du secrétaire général. L’après-midi, le Sénat, avec Marie Bourgouin, assistante de la sénatrice Fabienne Keller (mère de Pierre, bac 2004), et un agent du Sénat fourmillant d’anecdotes.

État des lieux

Hôtel de Ville. Le point fort ? La salle des fêtes, façon galerie des Glaces. Parfaite pour accueillir les anciennes promotions aux soirées anniversaires du bac ! Certes, l’Alsace n’est pas mentionnée sur les somptueux plafonds « République française » de la fin du XIXe, mais on y a trouvé la Lorraine. 

Pour les réunions du comité de Gymnase Alumni, la salle du Conseil, presque intimiste, est également disponible.



Sénat. Le point fort ? 
Figurez-vous qu’un Cube a été installé dans la cour du Palais du Luxembourg. Comme au Gymnase ! On n’aurait pas fait mieux. Beau geste des architectes que de s’être inspirés de notre bel établissement strasbourgeois pour concevoir ces bureaux provisoires, le temps de quelques travaux. 
Les salons mêlent les allusions à la République française, à Napoléon, et au Royaume de France, ce qui permettra de contenter tout le monde. Quant au majestueux hémicycle sénatorial, il accueille 348 convives : de quoi voir venir pour les prochaines assemblées générales de Gymnase Alumni.

Le point commun des deux édifices ? Un escalier d’honneur presque identique. Il est «double» à l’Hôtel de Ville (fin XIXe) ; c’est lui qui a largement copié celui du Sénat (début XIXe).

Bilan
Un choix délicat : il s’agit de ne froisser personne. En attendant la signature d’un bail, la prochaine réunion du comité de Gymnase Alumni reste fixée le 21 novembre 2017… à Strasbourg !

Bonus : les infos people
Pendant le déjeuner, les plus observateurs ont constaté que nous étions attablés non loin d’un certain… Francis Lalanne (c’était au Bistrot Marguerite, si ça intéresse quelqu’un). Pendant le trajet entre l’Hôtel de Ville et le Palais du Luxembourg, on a pu croiser le regard d’un certain… Laurent Fabius (oui, le président du Conseil constitutionnel), circulant seul et à pied. Plus furtivement, d’aucuns ont cru voir entrer au Sénat un certain… Benoît Hamon (non, il n’est pas devenu sénateur), par une porte latérale.


Vertical


Les soirées «Vertical» visent à donner la parole à des penseurs contemporains pour nous aider à mieux comprendre le monde. Ces rencontres ont  aussi pour objectif de nous apporter des clés pour mieux affronter les défis et enjeux de notre époque. 
Persuadé que les crises actuelles sont davantage dues à un déficit de sagesse qu’à un déficit de moyens, le Gymnase a voulu inviter sous la forme de conférences-débats des philosophes qui pourront nous éclairer sur ce qui peut permettre à l’homme et à la société de s’élever ou de se relever.

Depuis 1538, année de sa fondation, le Gymnase perpétue au sein de la ville de Strasbourg une longue tradition de débats intellectuels et d’échanges dans l’esprit humaniste qui est son fondement.
« Ce qui fait la particularité de Vertical, c’est le lien entre philosophie et spiritualité», explique Reza Moghaddassi, professeur de philosophie qui porte le programme. Ces humanistes d’aujourd’hui partagent leurs réflexions sur la vocation de l’homme et offrent leur sagesse en réponse aux crises modernes. « Peut-être plus que de sagesse, il faudrait parler de maturité », réfléchit Reza Moghaddassi, lui-même auteur d’un livre intitulé « La soif de l’essentiel » aux éditions Marabout. 
Ses invités donnent des clés pour « nous aider à sortir d’un monde, d’une organisation sociale qui se révèlent infantiles ».
Les deux années précédentes, l’amphithéâtre du Gymnase, a vu passer une douzaine de penseurs aussi divers qu’Abdennour Bidar, Jean-Claude Guillebaud, Alain Houziaux ou Gérard Kurkdjian

Dans les DNA du 20/09/2017, Charlotte Dorn souligne qu’il s’agit « de gens lumineux, à la fois sur le plan intellectuel et humain. Des penseurs reconnus, capables de se rendre accessibles à un public non initié. Des intellectuels contemporains qui ne nient pas la dimension spirituelle de l’homme. Voilà le genre de personnes que Le Gymnase propose de rencontrer pour la troisième saison à Strasbourg ».
 Et Guy Mielcarek, directeur, précise qu’il y a « une logique toute protestante à faire émerger des idées qui sont éventuellement dérangeantes par rapport à la doxa actuelle au matérialisme plat. »  

Programme et archives (conférences filmées) sont disponibles en :

Lucie Berger croquée !

Un vaste chantier démolition/reconstruction a été lancé sur le site de Lucie Berger. Il a débuté pendant les congés de la Toussaint par la démolition du bâtiment de l’accueil, rue des Greniers.


Peu commode à utiliser, ce bâtiment n’était pas en mesure de supporter une élévation rendue nécessaire par l’évolution du nombre des enfants accueillis sur le site de Lucie Berger : 875 à la rentrée 2017.

D’une durée de 14 mois, les phases les plus délicates du chantier vont se dérouler exclusivement pendant les congés scolaires.

Voici les premières étapes, fin octobre 2017


   Le portail d’entrée a vécu......

 
Vue unique sur la cour de Lucie Berger : l’intégralité du bâtiment a été rasée.

Vous avez raté cette étape et souhaitez la revivre ?
Rendez-vous en :


Cela implique un changement complet des accès.
Comment accéder à mon école en chantier ?
Le mode d’emploi est en ligne :
  
 Voici l’allure générale prévue pour fin 2018
 Le nouveau bâtiment regroupera l’ensemble des fonctions supports (locaux pour les professeurs, l’administration et les services, salles collectives). Tous les locaux occupés antérieurement sont rendus disponibles pour en faire des salles de classes, comme cela peut déjà être constaté au 1er étage du bâtiment A (dit « administratif »).

 Tous nos vœux accompagnent les nombreux hôtes de Lucie Berger, élèves, parents, professeurs, les divers services et les corps de métier tout au long de ce complexe chantier.