samedi 16 décembre 2017

Paillettes et jumelage....

Le saviez-vous ?

Bijoux, paillettes et brillances diverses vont être particulièrement de sortie dans les prochains temps. Une partie des atours doit ses effets au strass, utilisé sur les vêtements, bijoux, objets de décoration, maquillage de fêtes, ornements de coiffures, tatouages temporaires, etc..
                   
                  Le strass est un cristal (verre constitué d'au moins 24 % d'oxyde de plomb) avec un fort pourcentage d'oxyde de plomb pouvant dépasser 50 % ce qui lui donne un très haut indice de réfraction.

            Le terme strass, apparu en 1746, est dérivé du nom d’un orfèvre, élevé en 1734 au rang de Joaillier du Roi par Louis XV, Georges Frédéric Strass, qui mit à la mode ce type de bijoux dont certains modèles très rares coutèrent plus cher que les originaux


Ce joaillier, fils d’un pasteur de Wolfisheim, né le 29 mai 1701, fut  immatriculé au Gymnase en 1710. Il est décédé le 22 décembre 1773.

A quand un jumelage 
entre Swarovski et/ou Pandora 
et le Gymnase ?

 Il y a 250 ans, l’inventeur du strass naissait à Wolfisheim

 Outre la phonétique de leur nom, les imitations de pierres précieuses ont un lien avec Strasbourg. Ainsi qu’avec Wolfisheim. Explications.

 Philippe Wendling – DNA 22 décembre 2023

A Wolfisheim, une impasse porte le nom du joaillier né dans la commune en 1701.  Photo Philippe Wendling

Il y a tout juste 250 ans, le 22 décembre 1773, Georges Frédéric Strass s’éteint à son domicile parisien. Sa dépouille est inhumée le lendemain au cimetière protestant du Port-au-Plâtre dans le 12e arrondissement. Diverses personnalités assistent à la cérémonie, à l’instar de Frédéric-Charles Baer, l’aumônier de la chapelle royale de l’ambassade de Suède en France. Le défunt jouit d’une renommée nationale et internationale à laquelle ses origines ne le prédestinaient pourtant pas.

Verre et plomb

Dernier d’une fratrie de sept enfants, Georges Frédéric Strass est né le 29 mai 1701 à Wolfisheim, où son père officie comme pasteur luthérien. À 13 ans, il commence à apprendre l’orfèvrerie et la joaillerie auprès d’Abraham Spach, un artisan strasbourgeois. Après quatre ans à ses côtés, il prend la route et multiplie les patrons avant d’être embauché à Paris puis d’y ouvrir dans les années 1730 sa propre boutique le long du quai des Orfèvres. Consécration : il est élevé rapidement au rang de « marchand joyalier du Roy » Louis XV.

Confronté à la même période à une raréfaction sur le marché des diamants en provenance du Brésil et d’Inde, il se lance dans l’imitation de pierres précieuses en recourant à un principe développé en Angleterre depuis le siècle précédent. Il mêle au verre un taux renforcé d’oxyde de plomb et ajoute des sels métalliques pour obtenir différents coloris. L’homme est ingénieux. Un trait de famille, sans doute. Son frère Philippe Jacques Strass – qui a résidé un temps 23 quai des Bateliers à Strasbourg – a pour sa part inventé une colle animale.

Dans une réclame, Georges Frédéric Strass explique qu’il « peint toutes sortes de pierres très avantageusement égales à celles d’Orient » et les vend « à très juste prix ». Étant en effet moins chers que des diamants authentiques (mais aussi moins « durs » et solides), ses cristaux lui permettent de toucher une large clientèle. Y compris parmi la noblesse ! Louis XV, lui-même, s’en procure. Le succès de ses créations est tel qu’elles sont imitées par des confrères qualifiés de « joailliers-faussetiers ».

« Des joailliers-faussetiers »

L’Alsacien n’en garde pas moins un certain leadership. Pour preuve : les similis diamants, produits ou non par ses soins, sont d’abord qualifiés de « pierres du Rhin » en référence à ses racines puis simplement de « strass » à partir des années 1746-1748. Devenu nom commun, son patronyme gagne les dictionnaires français et se diffuse à travers le monde. Célibataire sans enfant à son décès, Georges Frédéric Strass a légué le fruit de son labeur à ses neveux, dont un a repris son affaire.


vendredi 15 décembre 2017

Engagés.....

Feuilleter la presse locale, comme les DNA du 18/11/17, permet parfois de relier par le fil de l’engagement dans la société, la trajectoire de Gymnasiens de plusieurs générations.
Ainsi, dans l’article intitulé « Eurométropole : le groupe des Sept est officiel », apparaît le maire d’Oberhausbergen, Théo Klumpp (Bac 1967), souriant au milieu de ses collègues. Leur objectif : objectif : un « développement équilibré » de l’agglomération
Six de sept maires : Bernard Eglès (Mittelhausbergen), Annick Poinsignon (Lampertheim), Théo Klumpp (Oberhausbergen), Dany Karcher (Kolbsheim), Pia Imbs (Holtzheim) et Patrick Depyl (La Wantzenau).


L’article qui suit, sur la même page, nous informe que  l’association Vision Strasbourg lance, sur le Net, une plate-forme équipée d’un « robot » (chatbot) chargé de collecter les idées et doléances des citoyens. Objectif : porter les plus populaires d’entre elles « au niveau stratégique ». Tommy, c’est son petit nom, serait le premier chat bot européen au service des citoyens.

Elle précise que le président de cette dynamique association s’appelle Pierre Loeb (Bac 2006), par ailleurs président du Club des 100 à la Maison de l’Alsace à Paris (https://www.lejournaldesentreprises.com/alsace/article/pierre-loeb-prend-la-direction-du-club-des-100-de-la-maison-de-lalsace-paris-91516)



Tournons quelques pages du même journal et voici le portrait d’une jeune Gymnasienne, encore en Terminale S : Jana Curcenco, 17 ans, s’est engagée l’an dernier dans un projet de l’UNICEF, comme « jeune ambassadrice » pour informer et sensibiliser, et si possible récupérer de l’argent pour soutenir les actions au profit des droits des enfants.
         Avec une amie, elle a utilisé "l’opportunité" de la Saint-Valentin pour monter une action de solidarité au lycée : " une rose, un mot doux… " "On en a vendu 400, ce qui a permis de récolter plus de 500 €. Cela permettra d’aider 20 enfants à surmonter les séquelles de la malnutrition" Les manifestations sentimentales utilisées au profit d’une grande cause, voilà du sens pratique …

De gauche à droite, Jana, Emma, Pauline, Marine et Hranouch, toutes « jeunes ambassadrices » de l’UNICEF à Strasbourg

Deux jours plus tard, la photographie qui illustre un article sur le championnat inter-départemental des individuelles, est celle de Mélisande Beckmann (ancienne élève de la filière bilingue allemande du Gymnase).

Laissons la parole au journaliste sportif : au sommet de l’élite, en Nationale A, peu de gymnastes, mais du très haut niveau. Ces filles ont su apporter leur touche d’originalité, de rapidité d’exécution et de prises de risque pour le plaisir du public et des juges.

Chez les 18 ans et plus, les deux gymnastes de Pfastatt, anciennes pensionnaires du pôle, ont présenté des programmes très difficiles en vue de la finale. Mélisande Beckmann assure le mieux ses enchaînements et s’impose devant Marie Allgayer.

En cette fin d'année, l’implication des Gymnasiens dans les actions de solidarité prend des formes diverses et accentuées








Ainsi la traditionnelle collecte de jouets en faveur d’enfants de Cronenbourg-cité s’est à nouveau déroulée au mieux, mobilisant nombre d’élèves, parents, personnels et enseignants de tout le Gymnase au profit de 350 enfants. 

Par ailleurs des élèves de 1ère s’impliquent depuis 3 mois dans des actions « Hygiène et Vestiaires pour les sans-abris de Strasbourg ». Tous les premiers dimanches du mois, ils se retrouvent avec d’autres bénévoles devant la gare centrale de Strasbourg pour distribuer de la nourriture, des vêtements, et des produits hygiéniques aux sans-abris. L’action fonctionne à base de dons et du volontariat. 



jeudi 14 décembre 2017

Ostinati





L’ensemble vocal féminin Ostinati  du Gymnase Jean Sturm s’est produit récemment en l’église Saint Thomas de Strasbourg.  








L’occasion pour le chœur, dont la direction est assurée par Vincent Affholder, de présenter en concert son disque Transmission : programme original et éclectique dont le fil conducteur tisse un lien mélodique entre le chant grégorien et les chorals luthériens.
Sont présentes aussi des œuvres pour chœur de J. Rheinberger, E. Elgar, J. Williams, des chants bulgares et de Noël




Le lien https://ostinati.bandcamp.com/album/transmission permet de découvrir ce bel ensemble à l’œuvre et d’acquérir ce disque (CD). 

Jean Pierre Mengus, un anti-héros


 Dans un livre récent, l'épouse et la fille de Jean-Pierre Mengus, ancien élève du Gymnase, racontent les tribulations d'un jeune alsacien dans l'Europe en guerre, de 1939 à 1945

Le jeune Jean-Pierre Mengus ne s’imaginait certainement pas qu’en ce 8 août 1939, alors qu’il marchait d’une ferme-auberge à l’autre sur les sommets vosgiens en compagnie de son père et que ce dernier fut sommé par un client d’accélérer la livraison de sa commande (chocolaterie strasbourgeoise), sa vie venait de basculer.

La rentrée scolaire se profilait…
La rentrée scolaire se profilait et le jeune lycéen du Gymnase Jean Sturm allait être happé par les tentacules de la Seconde Guerre mondiale. Une débâcle française plus loin, Jean-Pierre comme tant d’autres Alsaciens tomba dans les griffes nazies. Son insouciance juvénile sera piétinée. Il se prénommera désormais Peter. Par ordonnance. Avant d’être enrôlé au RAD (Service de travail du Reich), un rayon de soleil viendra éclairer sa vie : sa rencontre avec Denise. Et le coup de foudre immédiat. Denise deviendra Dénia. Par ordonnance. Mais la guerre était gourmande de jeunes soldats. Jean-Pierre sera incorporé dans la Wehrmacht. Malgré lui, malgré tout.

Il connaîtra un parcours pour le moins atypique à travers des milieux hospitaliers, des centres de tri de blessés, pour se retrouver dans un régiment de grenadiers et fouler de ses pieds, le fusil à la main, les cratères des champs de bataille du front de l’Est. Ses 30 affectations successives l’ont amené à parcourir plus de 15000 km à travers toute l’Europe, de l’Allemagne à l’Ukraine en passant par la République Tchèque, la Biélorussie, le Danemark et la Pologne. Là où l’odeur des explosions d’obus se mélangeait étrangement avec celle des cadavres de soldats tombés. Rien ne sera épargné à Jean-Pierre. Pas même le camp d’emprisonnement en Russie.

Durant toute cette galère, il a tenu un livre de bord et envoyé des lettres à sa bien-aimée Dénia. Le 16 mai 1945, jour de son 21e anniversaire, Jean-Pierre, muni d’un laissez-passer, s’engouffra dans un train du côté de Flensbourg, un train qui s’arrêtera à la gare de marchandises de Strasbourg-Koenigshoffen. Pour lui et pour Dénia, une autre vie pouvait commencer. La vraie. Dénia a gardé toutes les lettres ; 600 au total.

Jean-Pierre se mit à transcrire en français son journal avec le projet de publier un livre qui serait celui du récit d’un anti-héros. La maladie l’empêchera d’atteindre son but. Mais sa fille Anne et Denise - pardon Dénia -, (qui habite aujourd’hui à Schiltigheim) ont poursuivi avec détermination son œuvre, avec l’aide de Pierre Koenig, des Éditions Pierre-Créations.
 Aujourd’hui, le livre est paru. Dénia en a les yeux qui brillent : « En voyant l’ouvrage, je suis sûre que Jean-Pierre est fier de nous. Le devoir de mémoire lui tenait à cœur. » Anne a passé d’innombrables heures à classer lettres, photos, et à dresser les cartes pour retracer le périple de son père. Avec une abnégation sans faille. « À travers ses notes, papa a apporté un témoignage poignant d’une jeunesse alsacienne maltraitée par l’occupant et embarquée dans un conflit aux facettes imprévisibles », explique-t-elle.
Son livre est disponible dans 3 librairies : Kléber et Oberlin à Strasbourg + Totem à Schiltigheim.

D'après un article des Dernières Nouvelles d'Alsace (28 octobre 2017)



D'un saut, du Gymnase à Hong Kong

       Marine Krieger (bac 2016) a eu l'opportunité -  et choisi - de vivre un parcours exceptionnel, passant directement des bancs du Gymnase aux amphis de la Hong Kong University. 
Voici le récit par Marine du début d'une trajectoire peu commune, mais accessible à d'autres Gymnasiens.

  Née à Strasbourg, j’ai passé toute ma scolarité au Gymnase jusqu’au bac, que j’ai obtenu en juin 2016.  Les nombreuses opportunités d’échanges culturels et de voyages de découvertes tout au cours de ma scolarité m’ont donné envie d’explorer toujours plus et de partir à l’étranger pour mes études supérieures. C’est le voyage en Inde organisé chaque année en février par M. Jermann qui m’a tournée vers l’Asie. Cette culture radicalement différente m’a immédiatement fascinée et a largement contribué à mon intérêt grandissant pour ce continent que je connaissais si peu. 

Au moment de décider de mon orientation, j’étais déjà sûre de vouloir étudier la science politique et c’est en portant candidature à Science Po Paris que j’ai découvert par hasard Hong Kong University (HKU - https://hku.hk/about/ ), où je suis finalement partie pour quatre ans. 

Ayant suivi pendant tout le lycée la filière Franklin (filière bilingue anglais-français du Gymnase), je me suis sentie capable de tenter ma chance dans des universités anglophones. C’est ainsi que je me suis finalement trouvée à la fin de l’année avec un choix entre McGill (Montréal, Canada) et HKU. 

Ma décision de partir en Asie a sans aucun doute été influencée par toutes mes expériences internationales avec le Gymnase, qui m’ont montré les bénéfices incroyables qu’il y a à sortir de sa zone de confort et oser s’exposer à des cultures et modes de vie complètement différents. Ces expériences m’ont aidé à surmonter la peur de l’inconnu et je suis aujourd’hui heureuse de mon choix qui m’a ouvert à tant de découvertes, de rencontres et d’aventures.

          Ma décision de partir à Hong Kong a aussi été grandement motivée par l'offre de bourse que m'a faite HKU. Après que j'ai porté candidature pour l'université, j'ai reçu une offre d'admission me proposant aussi une bourse accordée à condition que j'obtienne un 18/20 au baccalauréat. 
          Cette bourse renouvelable d’année en année comprenait les frais d'inscription, le logement en résidence universitaire et une allocation pour la vie quotidienne (une somme totale d'environ 22 000€/an). 
Ayant obtenu les résultats nécessaires au bac, j'ai donc eu la chance de partir à l'étranger tout en soulageant mes parents de nombreuses dépenses, bien que les billets d'avions réguliers nécessitent tout de même un certain budget. À travers mes voyages en Asie et mes rencontres avec d’autres étudiants internationaux j’ai pu voir que les principales universités du continent cherchent à attirer une plus grande diversité d’élèves et offrent donc presque systématiquement une aide financière. 
 Actuellement en deuxième année de mon Bachelor de Sciences Sociales avec une double majeure en Sciences Politiques et Finance, je continue d’en apprendre tous les jours sur la culture de Hong Kong, et plus particulièrement celle de mon université. J’étudie aussi le chinois, et ai pu prendre plusieurs cours spécifiques sur l’Asie et la Chine, me donnant de nouvelles perspectives sur la corruption en Chine, les relations de Hong Kong à Pékin, les challenges du gouvernement chinois  etc…
 
Cependant c’est avant tout par mes découvertes en dehors de l’amphithéâtre que j’ai appris le plus de choses, ne serait-ce que par la découverte de Hong Kong ainsi que les autres pays que j’ai pu découvrir du fait de leur proximité. En un an et demi, j’ai en effet eu la chance d’aller en Corée du Sud, au Cambodge, à Taiwan ainsi que dans d’autres villes chinoises.

 Marine Krieger

samedi 4 novembre 2017

Des traces, 50 ans plus tard …

Il est un lien vivace constitué par un groupe de filles: elles ont vécu ensemble leurs années primaires au Gymnase à la fin des années 50 et ne se sont jamais perdues de vue. Des réunions régulières, chez les unes et les autres, maintient un lien chaleureux.

 Cette dynamique a suscité un projet de retrouvailles des bacheliers de 1967, développé par Jacqueline Gall, Doris Franckhauser, Marc Weber, Théo Klumpp et Bernard Steffner. 
Un minutieux travail de remontée dans les archives et les mémoires a permis de retrouver la trace et les coordonnées de 78 anciens condisciples. Une quarantaine a pu répondre à l’invitation de se revoir dans les locaux du Gymnase le 14 octobre 2017
  Pour bon nombre d’entre eux, ce furent de vraies retrouvailles après plusieurs décennies où chacun a tracé sa route. Retrouvailles facilitées par l’impeccable organisation de l’équipe animatrice du projet : les badges prévus pour identifier tous les inscrits n’ont pas été inutiles ! Mais c’est toi ……


Retrouvailles mais aussi, au fil d’une visite guidée,  redécouverte des locaux où l’imaginaire de chacun a été sollicité pour retrouver dans les murs actuels l’implantation des anciennes salles de classe: 
oui, la bibliothèque actuelle des élèves c’était bien la salle des 9ème de Madame Leroux ?  Et au bout du couloir du rez-de-chaussée, qu’est devenue la salle des professeurs ? Que vient faire ici cet escalier ? Mais « notre » amphi, la salle de musique qu’est-il devenu ? Ah, le bureau du directeur est bien resté au même endroit, tout comme le secrétariat.  La salle de sport aussi ; mais où sont les cordes à grimper ?

Les mémoires vivaces ont fait revivre le cadre de vie des études lycéennes, 50 ans plus tard, mais aussi bien des anecdotes et des souvenirs de potaches. 

Quelques prises de paroles ont permis de ressentir l’émotion d’un moment suspendu, tout comme les photos de classe reconstituant les scolarités de la 11ème à Philo/Maths Elem/Sciences Ex où chacun a pu se retrouver..

50 ans d’évolution pour chacun et pour leur ancienne école, dont les transformations continues ont été appréciées, ont souvent impressionné positivement, comme l’amphi du nouveau « Cube ». 
De même que l’évolution des anciennes caves – jamais fréquentées, et pour cause ! - en salle polyvalente dédiée essentiellement à la restauration.

Comme le veut maintenant une tradition bien établie (8 promotions de 2015 à 2017 !), l’accueil dans les locaux du Gymnase – gracieusement mis à disposition par sa direction - a été assuré par une équipe de l’association des Alumni. Antonio Lagala, Jean-Louis Pataillot et JP Perrin ont contribué à l’accueil et à la logistique pour que cette rencontre exceptionnelle se vive dans les meilleures conditions. 
Il est sans doute inutile de souligner combien a été appréciée la remarquable organisation mise en place par Jacqueline, Doris, Marc, Théo et Bernard,  assisté par Hélène. Au point qu'après ce franc succès,  semblent déjà germer d'autres projets.... 
Avant 50 ans !




vendredi 3 novembre 2017

Sophia et Emilie dans les prix


 Le 21 octobre dernier a eu lieu l’annuelle remise des prix du Gymnase, où l’Association des Alumni fut bien évidemment présente. Les Alumni étaient représentés par Sophia Huynh-Quan-Chiêu et Emilie Bondoerffer, afin de distinguer trois élèves pour leurs engagements dans la communauté du Gymnase et au-delà.

Si un grand nombre d’élèves furent récompensés pour leurs réussites, que ce soit dans des compétitions sportives, à des concours linguistiques ou encore pour des résultats exceptionnels au baccalauréat, les Alumni souhaitaient mettre en lumière les engagements personnels de trois jeunes femmes au cours de leurs années lycée.

Ysée Fladenmuller s’est engagée dans deux actions de solidarité, avec un premier voyage solidaire en février 2015 au Népal, avec l’association Club Tibet, et un deuxième voyage, cette fois à Madagascar en 2016, avec deux professeurs du Gymnase, Mme Rakotoarisoa et M. Nominé.
En parallèle de ces voyages, elle a rédigé des comptes rendus pour les deux associations et a su mobiliser les élèves lors de ventes au bénéfice de ces actions.

Agathe Blücher a été secrétaire du Yearbook pour l’année 2016/2017. Son engagement tout au long de l’année a permis d’assurer une belle coordination entre les différents membres pour la rédaction des articles. Son patience et ses capacités d’écoute distinguent une personne d’une grande sensibilité et d’attention à l’autre.


Lisa Wendling était également membre du comité du Yearbook. Sa touche artistique et créative a permis de présenter un très bel ouvrage en fin d’année scolaire. Les Alumni souhaitent saluer son travail précis et minutieux.

Pour leurs engagements dans ces différents activités, ces trois élèves ont reçu un chèque cadeau Fnac.

En tant qu’anciens élèves du Gymnase, nous nous réjouissons de voir que les valeurs humanistes de l’école continuent d’être portées par les nouvelles générations, qui ont fait, ou feront bientôt leur entrée dans la vie active. Tout cela laisse présager de très belles pour choses pour l’avenir… 

Association loue pied-à-terre à Paris

Je vous livre une confidence : à l’étroit à Strasbourg, l’association Gymnase Alumni est en quête de nouveaux locaux pour y tenir ses réunions. Nos discrètes recherches nous ont menés à Paris le 6 octobre 2017.

Le plan ?
Déterminer si l’Hôtel de Ville de la capitale et/ou le Sénat ont le rang suffisant pour accueillir nos raouts.
Les participants ? Une quinzaine de Gymnasiens diplômés.

Le dispositif ? Le matin, Hôtel de Ville, avec la conférencière Séverine Roseau, sous les auspices de la Gymnasienne Michèle Margueron (bac 1985), cheffe de cabinet du secrétaire général. L’après-midi, le Sénat, avec Marie Bourgouin, assistante de la sénatrice Fabienne Keller (mère de Pierre, bac 2004), et un agent du Sénat fourmillant d’anecdotes.

État des lieux

Hôtel de Ville. Le point fort ? La salle des fêtes, façon galerie des Glaces. Parfaite pour accueillir les anciennes promotions aux soirées anniversaires du bac ! Certes, l’Alsace n’est pas mentionnée sur les somptueux plafonds « République française » de la fin du XIXe, mais on y a trouvé la Lorraine. 

Pour les réunions du comité de Gymnase Alumni, la salle du Conseil, presque intimiste, est également disponible.



Sénat. Le point fort ? 
Figurez-vous qu’un Cube a été installé dans la cour du Palais du Luxembourg. Comme au Gymnase ! On n’aurait pas fait mieux. Beau geste des architectes que de s’être inspirés de notre bel établissement strasbourgeois pour concevoir ces bureaux provisoires, le temps de quelques travaux. 
Les salons mêlent les allusions à la République française, à Napoléon, et au Royaume de France, ce qui permettra de contenter tout le monde. Quant au majestueux hémicycle sénatorial, il accueille 348 convives : de quoi voir venir pour les prochaines assemblées générales de Gymnase Alumni.

Le point commun des deux édifices ? Un escalier d’honneur presque identique. Il est «double» à l’Hôtel de Ville (fin XIXe) ; c’est lui qui a largement copié celui du Sénat (début XIXe).

Bilan
Un choix délicat : il s’agit de ne froisser personne. En attendant la signature d’un bail, la prochaine réunion du comité de Gymnase Alumni reste fixée le 21 novembre 2017… à Strasbourg !

Bonus : les infos people
Pendant le déjeuner, les plus observateurs ont constaté que nous étions attablés non loin d’un certain… Francis Lalanne (c’était au Bistrot Marguerite, si ça intéresse quelqu’un). Pendant le trajet entre l’Hôtel de Ville et le Palais du Luxembourg, on a pu croiser le regard d’un certain… Laurent Fabius (oui, le président du Conseil constitutionnel), circulant seul et à pied. Plus furtivement, d’aucuns ont cru voir entrer au Sénat un certain… Benoît Hamon (non, il n’est pas devenu sénateur), par une porte latérale.


Vertical


Les soirées «Vertical» visent à donner la parole à des penseurs contemporains pour nous aider à mieux comprendre le monde. Ces rencontres ont  aussi pour objectif de nous apporter des clés pour mieux affronter les défis et enjeux de notre époque. 
Persuadé que les crises actuelles sont davantage dues à un déficit de sagesse qu’à un déficit de moyens, le Gymnase a voulu inviter sous la forme de conférences-débats des philosophes qui pourront nous éclairer sur ce qui peut permettre à l’homme et à la société de s’élever ou de se relever.

Depuis 1538, année de sa fondation, le Gymnase perpétue au sein de la ville de Strasbourg une longue tradition de débats intellectuels et d’échanges dans l’esprit humaniste qui est son fondement.
« Ce qui fait la particularité de Vertical, c’est le lien entre philosophie et spiritualité», explique Reza Moghaddassi, professeur de philosophie qui porte le programme. Ces humanistes d’aujourd’hui partagent leurs réflexions sur la vocation de l’homme et offrent leur sagesse en réponse aux crises modernes. « Peut-être plus que de sagesse, il faudrait parler de maturité », réfléchit Reza Moghaddassi, lui-même auteur d’un livre intitulé « La soif de l’essentiel » aux éditions Marabout. 
Ses invités donnent des clés pour « nous aider à sortir d’un monde, d’une organisation sociale qui se révèlent infantiles ».
Les deux années précédentes, l’amphithéâtre du Gymnase, a vu passer une douzaine de penseurs aussi divers qu’Abdennour Bidar, Jean-Claude Guillebaud, Alain Houziaux ou Gérard Kurkdjian

Dans les DNA du 20/09/2017, Charlotte Dorn souligne qu’il s’agit « de gens lumineux, à la fois sur le plan intellectuel et humain. Des penseurs reconnus, capables de se rendre accessibles à un public non initié. Des intellectuels contemporains qui ne nient pas la dimension spirituelle de l’homme. Voilà le genre de personnes que Le Gymnase propose de rencontrer pour la troisième saison à Strasbourg ».
 Et Guy Mielcarek, directeur, précise qu’il y a « une logique toute protestante à faire émerger des idées qui sont éventuellement dérangeantes par rapport à la doxa actuelle au matérialisme plat. »  

Programme et archives (conférences filmées) sont disponibles en :

Lucie Berger croquée !

Un vaste chantier démolition/reconstruction a été lancé sur le site de Lucie Berger. Il a débuté pendant les congés de la Toussaint par la démolition du bâtiment de l’accueil, rue des Greniers.


Peu commode à utiliser, ce bâtiment n’était pas en mesure de supporter une élévation rendue nécessaire par l’évolution du nombre des enfants accueillis sur le site de Lucie Berger : 875 à la rentrée 2017.

D’une durée de 14 mois, les phases les plus délicates du chantier vont se dérouler exclusivement pendant les congés scolaires.

Voici les premières étapes, fin octobre 2017


   Le portail d’entrée a vécu......

 
Vue unique sur la cour de Lucie Berger : l’intégralité du bâtiment a été rasée.

Vous avez raté cette étape et souhaitez la revivre ?
Rendez-vous en :


Cela implique un changement complet des accès.
Comment accéder à mon école en chantier ?
Le mode d’emploi est en ligne :
  
 Voici l’allure générale prévue pour fin 2018
 Le nouveau bâtiment regroupera l’ensemble des fonctions supports (locaux pour les professeurs, l’administration et les services, salles collectives). Tous les locaux occupés antérieurement sont rendus disponibles pour en faire des salles de classes, comme cela peut déjà être constaté au 1er étage du bâtiment A (dit « administratif »).

 Tous nos vœux accompagnent les nombreux hôtes de Lucie Berger, élèves, parents, professeurs, les divers services et les corps de métier tout au long de ce complexe chantier.