vendredi 18 décembre 2015

La 3ème dimension


Le biomimétisme




L’équipe de Technologie du Gymnase Jean Sturm est maintenant dotée d’une nouvelle imprimante 3D BQ WitBox. Petit bijou de Technologie, cette imprimante 3D à grand volume d’impression, permet de réaliser des pièces en différents matériaux notamment : en plastique PLA, en bambou, en cuivre ou en plastique mou. Grâce à ce nouvel équipement, les élèves vont découvrir le prototypage rapide dans le cadre de projets innovants et à la pointe de la technologie.

En classe de 3ème
Les élèves se sont lancés dans un projet de bio mimétisme. Le bio mimétisme est le fait de s’inspirer du vivant afin d’améliorer et de réaliser des objets plus performants, le terme est apparu pour la première fois dans l’ouvrage de Janine M Benyus: « biomimétisme : quand la nature inspire des innovations durables». Leur projet consiste à réaliser un robot marcheur de télésurveillance, s’inspirant du monde des  insectes.
Par ailleurs, les élèves vont concevoir et réaliser des pièces de robots afin que ce dernier réalise des actions complexes, comme par exemple : 
 - Attraper et soulever un objet vers une zone définie
              - Déplacer un objet en suivant une trajectoire.
L’objectif est d’étudier le fonctionnement des robots qui nous entourent de plus en plus comme les robots aspirateurs par exemple.

La BQ WitBox

En classe de 4ème
Les élèves vont concevoir et réaliser en impression 3D des éléments permettant d’automatiser la mini serre présente en salle de technologie.
Au programme sur les deux niveaux : Conception assistée par ordinateur , impression 3D, programmation en langage C et langage picaxe, Programmation en langage python sur carte Raspberry pi
 L’équipe pédagogique de Technologie du Gymnase :

Mme Hanne, M. Nominé,  M. Baert 

Adventsrätsel












 Le réseau PASCH, dont le Gymnase fait partie en tant que "DSD-Schule" (école préparant au Deusche Sprachdiplom), organise un concours  sous la forme d'un calendrier de l'Avent. Sur le site de PASCH « Partner der Zukunft »






se trouve un calendrier, où chaque jour représente un établissement appartenant au réseau. Il en existe dans le monde entier.
Le Gymnase est cette année l'un des 24 établissements internationaux dont les élèves sont appelés à deviner le nom. Le portrait de l'établissement, déjà présent sur le réseau depuis quelques années et réactualisé, y est affiché.

 Contact: Mme Jouanneau-Hedinger

Un mobile qui mobilise



Installation géante des élèves de seconde

Plus de 600 images composent « Imagine », au Gymnase. L’œuvre réunit les images qui parlent aux élèves de seconde.

 « Quand je suis entrée lundi matin, j’ai été émerveillée, j’ai trouvé ça sublime », s’extasie Laura Sgambati, qui enseigne les sciences économiques et sociales au Gymnase Sturm, à Strasbourg. Sur trois étages de hauteur, la cage de l’escalier monumental sert d’écrin à une création de la trentaine d’élèves de seconde suivant l’option « arts plastiques ».
Intitulé « Imagine », le mobile géant fait tournoyer plus de 600 images collées sur des cartons gris. Dans les huit classes de seconde, chaque lycéen de l’option a proposé à ses camarades de fournir, de manière anonyme et volontaire, une ou plusieurs images « qui les interpellent ».

« Un tourbillon de pensée »
Jouant avec la lumière, se montrent aléatoirement un hamburger, David Bowie, un dauphin, un Rubik’s cube, un tableau de Klimt, le Taj Mahal, le massacre de Tian’anmen, un Teletubbies, la saisissante affiche en noir et blanc de la saison du TNS, un dessin d’enfant et les mots malhabilement écrits « papa », « maman », et plusieurs fois la photo du petit Alan (initialement orthographié Aylan), ce petit Syrien d’origine kurde mort noyé en Turquie.
« C’est un tourbillon de pensées », résume Sauveur Pascual, le prof d’arts plastiques à l’origine du projet. « Il y a des bouts de réalité qui nous échappent parfois, pour des ados », réfléchit-il à haute voix en contemplant certaines images tournant doucement. « Il ne se dégage pas une impression de pessimisme, c’est extrêmement réconfortant », estime-t-il.
Avec ce travail, les lycéens se sont initiés à la démarche de projet, laissant une part de hasard dans la mise en espace. « Ce qui semble insignifiant au départ peut prendre sens parce qu’on lui a donné cette dimension artistique », explique celui qui plaide pour « inscrire les arts plastiques dans le domaine du champ social ».
L’équipe d’élèves a passé une bonne partie de son samedi à mettre en place toutes les suspensions.
Jeunes et enseignants s’arrêtent au hasard d’une image, se mettent à échanger entre deux marches. « On a créé beaucoup de lien social », sourit Sauveur Pascual. Ce qu’il souhaite : « Rendre nos élèves responsables du monde qui les entoure. »
Extraits de Ch. Dorn_DNA 2 décembre 2015

Duwig Adèle 2°7 et Suvanto Eeva 2°3, actrices du projet témoignent :
Pour commencer, nous avons demandé à nos camarades de classe et à notre entourage personnel de rapporter une ou plusieurs images qui les ont interpelés.
Il n'y avait pas de thème précis, les images ont été remises individuellement sous enveloppe anonyme. Ce travail artistique  est le résultat d'une participation collective, permettant d'exprimer les émotions de chacun. Toutes ces images ont été suspendues sous forme d'installation,  dans l'escalier monumental, en faisant jouer le hasard.
Imagine est un tourbillon de pensées ...

Pierre Antony au CNRS
















J-F Surmin, professeur de SVT au Gymnase jusqu’en 2009, témoigne de la grande joie d’avoir été invité, début décembre, à une cérémonie rare: la soutenance « d'Habilitation à Diriger les Recherches" de Pierre Antony.

Cet ancien élève du Gymnase a une carrière de chercheur exemplaire car il souffre d'une maladie invalidante; malgré ce lourd handicap il a réussi à montrer auprès de l'Université Louis Pasteur, puis le l'IGBMC de Strasbourg, ainsi que l'Université VanderBilt de Memphis, ses capacités de travail qui ont abouti à cette soutenance.
Ce jeune ingénieur-docteur du CNRS est d'un enthousiasme débordant, J-F Surmin en veut pour preuve ses interventions auprès de ses élèves lorsqu’il était encore en activité au Gymnase.
Après sa soutenance, Pierre Antony a organisé un symposium dont il a dirigé les débats sur le thème: Lipids and Lipidomics in Health and Diseases. 

Il est depuis peu secrétaire de la Société de Biologie de Strasbourg, qui a pour objet la diffusion et la promotion du savoir scientifique en biologie


Les Alumni se réjouissent de ce beau parcours et en félicite vivement Pierre Antony.

Elèves engagés

Invitation à la remise des prix de 1789
















Le 17 octobre dernier, l'Association des Alumni a participé à la remise des prix du Gymnase. L'Association, représentée par Anne Pascual, Adèle Riou et Sophia Huynh-Quan-Chiêu, a choisi de distinguer trois élèves pour leur engagement vis-à-vis des autres et leur savoir-être en communauté. 

Les Alumni du Gymnase souhaitent mettre en valeur des personnalités et des actions qui sortent du cadre purement académique. C'est grâce à des choix courageux, altruistes et originaux dans leur quotidien, que les élèves d'aujourd'hui deviendront les acteurs engagés de demain. 


 - Stéphanie SUTEU s'est engagée auprès de ses camarades pour soutenir l'Action de Noël. Elle a su mobiliser de très nombreux élèves des différentes classes de lycée, ce qui a facilité la préparation et la distribution des cadeaux. Son engouement a permis de doubler le nombre de cadeaux destinés aux enfants du quartier de Cronenbourg.

 - Olivier VOLKRINGER, très sensible et attentionné vis à vis des autres, a soutenu et aidé un élève en difficulté tout au long de l'année scolaire. Son écoute et sa persévérance ont été remarquables.

 - Lilian GROSS s'est fortement impliqué au sein du Conseil de la Vie Lycéenne. Son travail de rédaction très minutieux a permis une visibilité de plus en plus pertinente des actions et
des projets menés.

Ces trois élèves méritants, qui ont su donner l'exemple, se sont vu offrir un chèque-cadeau Fnac. Au-delà même du plaisir à remettre ces trois prix, les membres de l'Association qui étaient présentes à la cérémonie ont éprouvé une forme de nostalgie. En effet, quelle émulation, quelle fierté n'auraient-elles pas ressenties, si, élèves, elles avaient pu elles aussi vivre ce moment !

Cet agréable moment fut également l'occasion de faire connaitre, grâce à l’intervention remarquée de Sophia Huynh-Quan-Chiêu, les actions de l'Association Gymnase Alumni aux nombreux élèves, parents et amis présents dans l'amphithéâtre de l'Ecole de Management de Strasbourg.


Vivement l'année prochaine !

En action pour Noël




De nombreux Gymnasiens se sont engagés dans une très concrète « action de Noël », accompagnés de professeurs et animateurs.

Au sous-sol de la paroisse protestante de Cronenbourg-Cité, domaine de l’association Les Disciples, sont entassés des centaines de sacs remplis de cadeaux. Chacun d’entre eux est destiné à un enfant du quartier, dont le prénom est inscrit sur le paquet… Et, sauf exception, chacun trouvera son destinataire : le système est très bien rodé.

« C’est la 35année que Les Disciples organisent cette opération de Noël ; les familles sont repérées au travers de notre action sociale : le vestiaire, la banque alimentaire ou le soutien scolaire », explique Marc Ostertag, coordinateur de l’association. « Le cadeau, c’est le moyen, mais le véritable objectif, c’est la rencontre », insiste-t-il.

Faire le chemin vers l’autre
Cette année, près de 350 jeunes se sont portés volontaires pour prêter main-forte à l’association. Ces adolescents, scolarisés dans divers lycées et collèges du département, ne sont pas venus les mains vides : ils ont procédé eux-mêmes à la collecte des jeux et jouets. « Ils font le chemin vers l’autre de A à Z », sourit le pasteur Gérard Haehnel.
Catherine est là en tant que maman d’une élève de Truchtersheim, pour encadrer les collégiens. Issue d’une famille de réfugiés vietnamiens qui vécut dans cette cité, elle fut de l’autre côté de la porte, voici 33 ans. « J’avais 10 ans et je me souviens de l’importance de cette visite pour nous, de l’échange humain, de la gentillesse sans arrière-pensée religieuse. J’ai eu le sentiment que nous n’étions pas mis à l’écart, que l’on pensait à nous », se remémore-t-elle avec émotion.
Mise en paquet au Gymnase

Collèges et lycée n’ont eu aucun mal à recruter des bénévoles, tant cette opération suscite l’enthousiasme. « C’est une bonne action qui nous fait aussi plaisir à nous », avoue Lisa, en classe de première au lycée Jean-Sturm. « J’ai voulu revenir, car il y a un lien qui se créé : l’an dernier, nous avons joué avec les enfants après leur avoir offert les cadeaux. »

Bénédicte et Charlotte, elles aussi, reprennent du service. Les deux lycéennes sont membres actives de l’association Les Disciples, où elles viennent trouver de l’aide pour leurs devoirs – auprès d’enseignants et d’étudiants – et aussi donner un coup de main. Pour aller frapper à la porte de deux familles logées dans une tour de la rue Keppler, elles font équipe avec Hélène et Clémence.
Bénédicte, Charlotte, Hélène et Clémence frappent ainsi à la porte d’un appartement où vivent deux familles géorgiennes. Les quatre enfants trépignent d’impatience, surtout les deux garçons, âgés d’une dizaine d’années.
« C’est le plus cadeau que j’ai jamais reçu ! », s’exalte Lucas, dans un français parfait, après avoir déballé un waveboard, dont l’instabilité semble inquiéter sa maman… L’accueil est tout aussi chaleureux dans le deuxième appartement, où vit depuis deux mois une famille d’Arméniens, eux aussi demandeurs d’asile.
La maman, la grand-mère et une voisine, qui fait l’interprète, insistent pour servir un café, accompagné d’une orange coupée en rondelles et de chocolat noir. La conversation s’engage, elle porte sur les traditions de Noël en France et en Arménie, ou l’avenir professionnel de ces jeunes femmes et filles… La mère de famille aimerait venir faire du bénévolat au sein de l’association Les Disciples, dont Bénédicte lui note les coordonnées. Chacun se quitte, ému. « Je ne m’attendais pas à vivre cela, c’était formidable », lance Hélène, sur le chemin du retour.


DNA 13/12/15