samedi 26 décembre 2020

Lucie Berger et Jean Sturm comme vous ne les avez jamais vus…

Laissez-vous emporter sur les ailes d’une brève vidéo réalisée par Raphaël Léonardis (en 1ère avec option Cinéma Audio-Visuel au Gymnase).

Vous voyagerez à travers les sites actuels de Lucie Berger et de Jean Sturm, après les grands chantiers de construction récents.

 Même la période des contraintes de ces derniers mois n’a pas pu confiner le talent de Raphaël. Nous le remercions et félicitons de nous avoir permis ainsi de partager son regard.



Il faut dire que Raphaël Léonardis n’en est pas à son coup d’essai : l’an dernier, en classe de seconde, il a remporté le 1er prix du très sélectif concours de reportage organisé par ARTE et le CLEMI. Reportage à suivre sur : 

 https://legymnase.eu/2020/07/1er-prix-pour-raphael-leonardis-eleves-en-seconde-cav/

 

 

mardi 22 décembre 2020

Les élèves du Gymnase partenaires solidaires d’un dispensaire à Madagascar

 

Les « Olympiades de la solidarité » mobilisent chaque année l’ensemble des collégiens et lycéens du
Gymnase Lucie Berger – Jean Sturm. L’investissement physique de chacun se voit doté, grâce à des parrainages, d’une somme au kilomètre parcouru. La collecte est dédiée pour l’essentiel à des projets de solidarité.

 C’est le projet de création d’un dispensaire pour des enfants en grande détresse à Madagascar qui a été retenu pour les deux dernières années où cette action collective a pu être menée. Un projet piloté par l’ONG Zazakely, bien connue en Alsace pour la qualité de ses interventions et son suivi sur place des projets.

 Voici le message que Madame Esslinger, présidente de Zazakely vient d’adresser à Guy Mielcarek, Directeur du Gymnase:


L'avancée de la construction ressort des vues suivantes, prises au 1er octobre 2020:





Vous souhaitez mieux connaître cette association humanitaire ?
https://www.ongzazakely.org/












lundi 21 décembre 2020

Arnaud Sauer (bac 1998), Professeur aux HUS, s'implique devant les lycéens contre la Covid-19

 

Dans le cadre du partenariat noué entre l'Académie de Strasbourg et les Hôpitaux Universitaires pour faire face au COVID-19, le Professeur Arnaud Sauer a accepté de s’impliquer, avec des étudiants de la faculté de médecine, dans une médiation scientifique avec des lycéens délégués de classe. Essentiellement pour mieux faire respecter les gestes barrières par les jeunes, surtout à l’extérieur du lycée.

Professeur et Praticien Hospitalier au service d’ophtalmologie des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Arnaud Sauer cherche à responsabiliser sans culpabiliser :  « Il est faux de croire que la médecine et la science ont une réponse arrêtée, aussi bien sur la nature du virus que sur le traitement de la maladie, les mesures sanitaires ou l’efficacité d’une éventuelle vaccination. On change de tactique avec l’avancée de nos connaissances, d’où les contradictions que vous avez pu constater au début de la crise sur la nécessité de porter le masque. »

Plutôt que d’assener une doxa, d’éluder les contradictions ou de culpabiliser les jeunes, la stratégie choisie par le professeur Sauer vise à informer, débattre, responsabiliser et chercher à travers l’échange des compromis qui peuvent permettre aux lycéens de vivre normalement, sans s’exposer à un risque trop important.

Après une présentation, ludique et interactive, de l’histoire du rapport entre humains et virus depuis la variole mortelle du pharaon Ramsès V, le professeur Sauer démontre à travers quelques expériences filmées la rapidité impressionnante avec laquelle une infection virale se propage sans gestes barrières. « Ces vidéos amusantes sur YouTube pourraient se révéler un support utile de partage entre les jeunes », explique le médecin, chargé par le doyen (de la faculté de médecine de Strasbourg) de rendre accessible la science médicale au grand public.

En invitant les élèves à partager leurs ressentis sur les mesures sanitaires, il réussi à les impliquer dans une réflexion collective basée sur l’expérience de chacun.

 Un compromis raisonnable

Les élèves mis en confiance expriment souvent certaines craintes et incertitudes : « À quoi ça sert de porter un masque pendant nos cours de sport alors qu’on est amené à l’enlever sans cesse, sans pouvoir se laver les mains à chaque fois ? » ; « Que faire quand on est insulté ou moqué alors qu’on demande à certains de nos camarades de respecter les gestes barrières à la cantine ou à l’extérieur ? » ; « Comment passer les fêtes de Noël en famille sans craindre d’infecter un proche alors que le test n’est pas fiable à 100 % et reflète notre situation avec sept jours de retard ? » ; « On est stoppé dans nos rêves et nos projets toute cette année, quand est-ce qu’on pourra revivre normalement ? » ; « Le masque empêche l’échange non verbal qui nous est si cher, on se sent muselé, comment continuer à nous sentir à l’aise entre jeunes ? »

Des étudiants en 4e année de médecine, impliqués dans la gestion de la crise sanitaire, s’efforcent de r répondre au mieux à ces questions en appelant à des compromis raisonnables : ne pas élargir ses contacts et former des « bulles d’amis » avec lesquels on pourrait se permettre d’enlever le masque lors de repas, s’habituer au port du masque qui pourrait se prolonger et devenir une mesure récurrente en hiver, être en permanence conscient de ses gestes etc.

« Après ce débat, on se sent plus stimulé et confiant quand on discute avec nos camarades sur l’importance des gestes barrières ! », conclut une déléguée de classe.

Extraits des DNA du 5/12/2020

Arnaud Sauer a passé son baccalauréat au Gymnase en 1998. Des anciens se souviennent aussi de son talent de saxophoniste dans le fameux « Big Band Jazz » de Hubert Schang, professeur d’Histoire-Géographie.  Il existerait même de belles vidéos des prestations du groupe….

dimanche 20 décembre 2020

Solidarité entre générations : un bel élan de Noël

 

Pendant tout le confinement, les élèves de la filière Goethe (filière franco-allemande du Gymnase) s'étaient mobilisés pour écrire des cartes pour les résidents et soignants des maisons de retraite du groupe des Diaconesses, tissant ainsi la trame d’un important lien intergénérationnel.

Clémentine Marczyk, élève de 3ème Goethe, a été élue « Ambassadrice de la solidarité » par ses camarades de classe en début d’année scolaire. Ces ambassadeurs sont missionnés pour imaginer des actions diverses au service de leur prochains, des plus faibles et isolés dans notre société. Leur rôle est d’autant plus important dans la période difficile que nous vivons.

En cette période de Noël toute particulière, Clémentine a souhaité donner un élan particulier à cette belle dynamique.

Elle a lancé un appel aux élèves Goethe du collège de la 6è à la 3ème pour écrire un message de Noël et dire aux personnes âgées de la maison de retraite des Diaconesses Centre-ville (Emmaüs) que des jeunes pensent à eux.

Elle a récolté une bonne cinquantaine de cartes rédigées et décorées par les élèves, aidés dans leur tâche par des petites sœurs et petits frères tout aussi enthousiastes par cette belle idée !

Les cartes ont été apportées par Clémentine le 17 décembre à la maison de retraite du centre-ville des Diaconesses.

Merci à elle pour cette belle initiative, relayée avec plaisir par les professeurs d’allemands de la filière Goethe.

Initiative que les Alumni applaudissent vivement.




vendredi 11 décembre 2020

Regards croisés: vu de l'observatoire de Chicago par David Bonnerot (bac 1985)

David Bonnerot exerce actuellement d'importantes responsabilités dans une grande banque française à Chicago. Issu de la promotion 1985 du Gymnase, il a suivi une formation centrée sur la dominante économies et finances (Sciences Po, Université de Strasbourg, Ecole Normale Supérieure). La richesse de son parcours international lui donne un regard ouvert sur le monde tel qu'il va. 


Il nous partage ici quelques réflexions sur l'actualité des Etats-Unis et les évolutions en cours.  Nous
l'en remercions.

Nous sommes installés sur les rives du lac Michigan depuis 2016. Cette année, Chicago a constitué un
excellent observatoire, à l’intersection de 3 des principaux évènements qui ont impacté les Etats-Unis. La pandémie COVID-19, l’élection présidentielle et les mouvements pour l’équité sociale ont rythmé notre vie. Loin d’être indépendants, ces 3 phénomènes sont liés par des dynamiques complexes et se renforcent mutuellement.


I)      Réformer la démocratie pour mieux servir le peuple américain ?

Biden l’a emporté par 306 Grands Electeurs a 232 (l’effectif total du Collège Electoral est pair ce qui peut conduire à un match nul !!) et par 7 millions de votes individuels.


Trump est cependant passe très près de la réélection: au total, 103 000 voix lui ont manqué pour remporter [Arizona + Géorgie + Pennsylvanie] = 47 Grands Electeurs.

Nous avons vraiment craint un tel résultat qui aurait pu déclencher des réactions de colère et de violence dans une société américaine très divisée, fortement armée (plus de 300 millions d’armes à feu détenues par les ménages) et mobilisée par le mouvement Black Lives Matter. De nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer la stratégie du Parti Républicain qui vise à établir la “minority rule” puisque la démographie lui est très défavorable.

Le prisme d’analyse des démocraties Européennes n’est toutefois pas entièrement transposable au système politique américain, fortement attache au fédéralisme et à la défense des petits Etats et des régions rurales. Thomas Jefferson lui-même, dans une lettre écrite sur la route de la convention constitutionnelle de Philadelphie, affirme qu’il fera toujours passer les intérêts de sa Virginie natale avant ceux de l’Union s’il avait à choisir. La composition du Senat (2 Sénateurs pour chaque Etat quelle que soit sa population) en témoigne.


I)      Les grandes villes américaines confrontées au défi du télétravail et des replis sécuritaires.

2020 a démontré l’apport immense de la technologie au secteur des services qui a continué ses activités, sans pertes de productivité. La progression de l’indice S&P500 l’illustre bien: 

Ce triomphe des outils informatiques et de communication s’est produit dans le contexte du COVID-19 et des manifestations, le plus souvent pacifiques mais, hélas, parfois violentes qui ont suivi la mort tragique de George Floyd le 25 Mai 2020. Le maire de Chicago a dû accepter le déploiement de la Garde Nationale dans la ville afin d’empêcher d’autres destructions. Plusieurs autres grandes villes américaines sont confrontées au même scenario alarmant:

1)      Les classes aisées quittent les villes pour les banlieues, la campagne ou d’autres Etats au climat plus attractif et à la fiscalité plus basse.

  •       Dans ce pays fédéral, chaque Etat fixe le taux d’imposition locale sur le revenu. En Floride, par exemple, ce taux est de 0%. La concurrence opère donc à l’intérieur du pays pour attirer les acteurs économiques les plus dynamiques.
  •     Les Etats et les municipalités ne peuvent pas compter sur l’aide du gouvernement fédéral pour équilibrer leurs budgets. Ils ne peuvent donc qu’augmenter les impôts locaux ou réduire les dépenses allouées aux services publics (éducation, police, urbanisme, transports, santé). Les 2 stratégies peuvent provoquer d’autres départs qui continuent à rétrécir l’assiette fiscale.
  •        Cette boucle de rétroactions auto-renforçatrices est parfaitement illustrée par le cas de Detroit dont la population a chuté de 1.85M en 1950 a 670 000 en 2019. Il est vrai que l’économie de Detroit était extrêmement dépendante du seul secteur automobile mais des exodes de résidents sont observés a New-York, Los Angeles et Chicago en 2020.


Nos dirigeants récemment élus (Madame Lori Lightfoot, maire de Chicago, Mr Pritzker Gouverneur de l’Etat d’Illinois et bien sûr Joe Biden et Kamala Harris) devront faire preuve de beaucoup d’imagination et de créativité pour que la cohésion et la solidarité nationales prévalent sur la somme des égoïsmes et des intérêts particuliers. En langage d’économiste, la maximisation des fonctions d’utilité des agents économiques rationnels.

De tout notre cœur, nous leur souhaitons d’y réussir !

https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/etats-unis-les-inegalites-raciales-en-chiffres_3991873.html


Vous êtes un ancien du Gymnase et souhaitez apporter votre contribution pour mieux comprendre le monde, depuis le lieu où vous trouvez ?
N'hésitez pas à nous contacter: alumni.legymnase@gmail.com





 



 




mercredi 18 novembre 2020

Marie-Paule Kieny (Gymnase, bac 1973): "Madame vaccin" pour la France et la Covid-19

 

Vaccinologue, directrice de recherche à l’Inserm, présidente du comité scientifique vaccin Covid-19 France, Marie-Paule Kieny a travaillé pendant plus de seize ans à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), dont elle a été sous-directrice générale, chargée des systèmes de santé et de l’innovation.

Depuis le début de la pandémie de Covid-19, Marie-Paule Kieny étudie de près l’état de la recherche sur les vaccins et les stratégies vaccinales en cours d’élaboration. Pour Le Monde (14 novembre 2020), elle revient sur l’annonce faite par Pfizer d’un vaccin efficace à 90 %, et répond aux questions soulevées par l’arrivée prochaine d’un vaccin.

 Covid-19 : « On ne vaccinera sans doute pas la population française dans son ensemble »

 La vaccinologue Marie-Paule Kieny estime que les premiers vaccins pourraient être proposés en France début 2021. Selon elle, même si le virus ne pourra être éradiqué, la situation sanitaire devrait être meilleure d’ici quelques mois.

Depuis le début de la pandémie de Covid-19, la vaccinologue Marie-Paule Kieny, directrice de recherche à l’Inserm, étudie de près l’état de la recherche sur les vaccins et les stratégies vaccinales en cours d’élaboration. Pour Le Monde, elle revient sur l’annonce faite par Pfizer d’un vaccin efficace à 90 %, et répond aux questions soulevées par l’arrivée prochaine d’un vaccin.

 Partagez-vous l’enthousiasme planétaire suscité par l’annonce de Pfizer, dont le vaccin serait efficace à 90 % ?

Bien sûr. Il faut saluer l’exploit : nous savons désormais qu’il est possible de développer un vaccin contre le Covid-19. On ne va pas bouder notre plaisir ! Cependant, cette protection de 90 % doit être précisée par des données scientifiques. Dans son communiqué de presse, Pfizer précise que la protection a été mesurée entre sept et quinze jours après la vaccination, soit quand l’immunité des patients est la plus forte. Or, celle-ci a tendance à diminuer avec le temps. Va-t-elle se maintenir à ce niveau pendant des mois, descendre progressivement, chuter brutalement ? On ne sait pas encore.

Nous attendons aussi des données sur l’efficacité de ce vaccin sur différents types de population, notamment sur les personnes âgées. Il faudra également déterminer s’il se contente de protéger des symptômes de la maladie, ou s’il en empêche aussi la transmission. Quoi qu’il en soit, c’est un chiffre très encourageant.

 Les conditions de conservation de ce vaccin, à – 72 °C, constituent-elles un frein important à sa distribution ?

Tout dépend de la durée pendant laquelle les doses devront être stockées avant d’être utilisées. Si Pfizer livre les millions de doses commandées en une seule fois, nous risquons en effet d’avoir un problème. Mais si le laboratoire est capable de livrer par exemple une fois par mois, dans différentes régions du pays, alors la solution sera plus gérable. Dans un cas comme dans l’autre, j’espère que les pouvoirs publics ont fait preuve d’anticipation en commandant des congélateurs spéciaux, car je ne suis pas sûre que ceux dont nous disposons dans nos laboratoires de recherche soient en nombre suffisant.

 Ce score de 90 % établit-il un précédent pour les vaccins à venir ?

Oui, il met la barre très haut. Mais encore une fois, ce taux d’efficacité devra être réévalué dans la durée, comme celui des autres vaccins d’ailleurs. Un candidat qui afficherait 60 % d’efficacité une semaine après la vaccination, et maintiendrait ce pourcentage six mois durant, pourrait s’avérer plus intéressant pour immuniser des populations qu’un vaccin très efficace pendant un temps très court. Les gens parlent souvent du vaccin. En réalité, nous allons vraisemblablement avoir des vaccins, aux caractéristiques différentes.

 Les vaccins les plus avancés ont tous ciblé la même protéine du virus, « Spike ». Que se passera-t-il si le virus mute ?

Ce virus, on commence à le connaître – la banque de données Gisaid recense 200 000 séquences, et il apparaît qu’il mute tout le temps. Pour le moment, aucune de ses mutations ne lui permet d’empêcher le travail des anticorps. Même la version mutée transmissible à l’homme observée dans les élevages de visons, au Danemark, ne semble pas présenter un risque pour la population. S’il mute de façon plus importante, peut-être faudra-t-il adapter le vaccin périodiquement, comme on le fait chaque année pour la grippe saisonnière.

 Donc le virus est là pour durer. Son éradication n’est-elle pas possible ?

Cela semble très improbable. On y était parvenu avec le SRAS car on était intervenu beaucoup plus tôt dans la progression du virus. Le SARS-CoV-2, responsable du Covid-19, est trop bien installé pour que l’on puisse l’éliminer grâce à l’induction d’une immunité collective par la vaccination. D’après une modélisation publiée dans la revue The Lancet, il faudrait pour cela vacciner presque 100 % de la population mondiale avec un vaccin qui serait efficace à près de 100 % pendant plusieurs années. On en est loin.

 Les Chinois ont bien réussi à faire disparaître la maladie de leur pays…

Oui, mais en mettant en place une politique de sécurité drastique. Vu la prégnance du virus hors de leurs frontières, cette solution n’est pas envisageable à long terme. C’est sûrement pour cela qu’ils ont commencé à administrer leurs vaccins, quand bien même ils n’ont pas encore démontré leur efficacité.

 Si le virus ne cesse pas de circuler, à quoi va ressembler notre vie quotidienne ? Devrons-nous continuer à porter des masques ?

Je pense et j’espère que la situation va se normaliser au cours du temps, mais il va falloir apprendre à vivre avec le virus, comme nous le faisons depuis des décennies avec la grippe. La situation sera vraisemblablement meilleure d’ici quelques mois. Nous aurons des vaccins, grâce auxquels nous pourrons protéger les personnes vulnérables. Les malades seront mieux traités grâce aux progrès réalisés par la recherche : les corticostéroïdes permettent d’ores et déjà de diminuer la mortalité des patients en situation critique, les anticorps monoclonaux à l’étude pourraient améliorer la prise en charge des malades. Et des chimistes sont en train de synthétiser des antiviraux qui pourraient avoir une activité directe sur le virus.

Développer un nouveau médicament spécialement pour le Covid prend du temps, mais cela va sans doute finir par arriver – on a bien trouvé des traitements spécifiques qui ont révolutionné le traitement des patients atteints par le VIH ou le virus de l’hépatite C. Enfin, nous avons redécouvert l’importance des gestes d’hygiène comme le lavage fréquent des mains, et cela change aussi la donne.

 Quand les premiers Français seront-ils vaccinés  ?

Très probablement au cours du premier trimestre 2021. Mais on ne vaccinera pas la population en trois ou six mois. On ne la vaccinera sans doute pas dans son ensemble d’ailleurs. Cela dépendra de l’appétence des Français, des quantités de doses disponibles et des résultats de chaque vaccin – l’Etat français, par le biais de la Commission européenne, en a commandé auprès de plusieurs fabricants, mais rien n’indique que tous aboutiront, ou seront également efficaces.

La vaccination, qui ne devrait pas être obligatoire, se fera sûrement en plusieurs étapes. Les soignants pourraient être prioritaires, car ils mettent leur vie en danger, et le principe de réciprocité fait qu’il serait éthiquement correct de leur proposer le vaccin dès que les produits seront homologués. Les personnes vulnérables, ou âgées de plus 65 ans, devraient aussi faire partie des cibles prioritaires. S’il reste des doses, elles pourront alors être proposées à tous ceux qui le souhaitent.

 Comment restaurer la confiance des Français dans les vaccins ?

En disant aux gens ce qui est. Il faut être transparent sur les effets secondaires éventuels, sur l’efficacité des vaccins après la vaccination, mais aussi dans les mois qui suivent, préciser quelle population ils protègent bien, quelle population ils protègent moins bien. Montrer que l’intention première des campagnes de vaccination n’est pas d’aider l’industrie à faire du profit, mais d’assurer la santé publique.

 L’interruption de trois essais cliniques après l’apparition de maladies inexpliquées chez certains patients n’est-elle pas inquiétante ?

Au contraire, c’est plutôt rassurant. Cela indique que malgré le caractère d’urgence dans lequel sont réalisés ces essais, les systèmes de contrôle fonctionnent aussi bien qu’à l’accoutumée. Car ces interruptions ne sont pas rares. Les effets secondaires graves arrivent de façon aléatoire dans tous les essais cliniques. A chaque fois, il convient de regarder si ces effets sont associés au vaccin. Si le lien n’est pas établi, les essais reprennent, avec une vigilance accrue sur l’émergence de nouveaux cas d’effets secondaires du même type, même légers.

 Le risque n’est-il pas plus grand, avec un vaccin à ARN messager comme celui de Pfizer, qui n’a jamais été approuvé pour l’homme ?

Il ne faut pas en avoir peur parce que c’est nouveau. C’est dans les périodes de crise que l’être humain est le plus créatif. Le vaccin contre Ebola était le fruit d’une nouvelle technologie lui aussi. Avant d’être testé pour ce virus, il dormait dans les tiroirs de scientifiques canadiens depuis dix ans, et n’en serait peut-être jamais sorti sans cette épidémie.

 Le Monde - Propos recueillis par Chloé Aeberhardt, Publié le 14 novembre 2020 à 10h05

Pour en savoir plus sur le brillant parcours de Marie-Paule Kieny:  https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Paule_Kieny#Carri%C3%A8re


 

jeudi 5 novembre 2020

Xénia Ganz (Bac 1999) en mode lyrique


Née à Strasbourg dans une famille russo-uruguayenne de musiciens, Xenia Ganz commence le piano dès l’âge de 5 ans, puis rentre dans la classe de Françoise Claustre au Conservatoire de Strasbourg où elle joue également en trio (violoncelle, violon, piano) avec ses frères, tout en poursuivant une belle scolarité à Lucie Berger. Où elle obtient le baccalauréat (TES) en 1999.

Après des études supérieures à Berlin, elle fait ses débuts à l’opéra en 2012 à Hambourg et a incarné plusieurs rôles dont Flosshilde dans L’Or du Rhin ou encore Dorabella dans Cosi fan tutte.

………..

En octobre 2017, elle interprète le rôle de Tante Lehne à la création mondiale d’un opéra contemporain : « Luther ou le Mendiant de la Grâce » de Jean-Jacques Werner.

Xenia affectionne particulièrement le répertoire de la musique sacrée et a eu l’occasion d’interpréter la partie de mezzo-soprano solo dans « La Vita di Maria » de Nino Rota dans la Cathédrale de Strasbourg avec l’OHES, ainsi que l’oratorio de Noël de Saint-Saëns avec la Philharmonie de Poche de Strasbourg et la Maîtrise Sainte Philomène de Haguenau.

Retrouvez sa belle trajectoire en : http://xeniaganz.com/biographie/

Surtout écoutez la en https://soundcloud.com/xenia-ganz/les-tringles-des-sistres-tintaient-carmen-bizetxenia-ganz-mezzo-soprano

Elle s’est aussi engagée cette année dans la saison culturelle du Domaine de la Chouette (Klingenthal) qui prend parfois ses quartiers au Munsterhof, à Strasbourg. Ce fut le cas samedi 24 octobre avec un récital lyrique intitulé Nature intérieure. La mezzo-soprano Xenia Ganz, la soprano Naomi Bohn et la pianiste Faustine Sermier ont donné corps à ce voyage dans les grands classiques. Au programme, Schumann, Debussy et Strauss ont célébré Le noyer , la Nuit d’étoile ou encore les poèmes du recueil Dernières feuilles ( Letzte Blätter ). En deuxième partie, des romances de Rachmaninov et Tchaïkovski ont illustré également ce fil rouge dédié à la nature, pour finir Au bord de l’eau avec Paladilhe.

De gauche à droite, Naomi Bohn, Faustine Sermier et Xenia Ganz.  Photo Andrey ART - Extraits des DNA du 22 octobre 2020

dimanche 25 octobre 2020

Le Gymnase face à l'assassinat de Samuel Paty


 L'onde de choc de l'assassinat de Samuel Paty a violemment percuté la communauté éducative du Gymnase, comme l'ensemble du système éducatif. Voici les mots adressés par Guy Mielcarek, directeur, à l'ensemble des personnels ce vendredi 23 octobre 2020.  

Les Alumni du Gymnase s'associent pleinement à cette démarche et assurent professeurs et personnels de tout leur soutien.

Chers collègues,

 Nous avons tous été bouleversés, touchés au cœur, sidérés, par l'assassinat de Samuel Paty.

Certains d'entre vous m'ont interpellé, des élèves ont écrit des textes touchants de sincérité, tentant de mettre des mots sur un chagrin inédit, de révolte aussi !

 Il y a déjà eu des attentats meurtriers, qui sont tous encore dans nos mémoires; 11 septembre à New-York, Mohammed Merah en 2012, Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher en janvier 2015, le Bataclan en novembre 2015, plus toutes les attaques en pleine ville avec des armes blanches dans de nombreuses villes européennes . . .  Souvent l'émotion déplaçait des foules dans les rues des grandes villes. Puis l'actualité, la frénésie de l'information, tout en laissant nos mémoires intactes, nous orientait vers d'autres sujets.

 Concernant l'assassinant d'un professeur par le seul fait de son engagement professionnel nous ressentons, à la place qui est la nôtre, une blessure intime, un traumatisme, un chagrin immense.

 Je n'ai pas souhaité réagir à chaud, ignorant d’une part les conséquences immédiates qu'un tel acte pouvait déclencher, et responsable par ailleurs de la sécurité de la communauté éducative dans son ensemble. Il ne s'agissait pas de mettre en péril la sécurité des élèves s'agglutinant chaque jour devant le portail de la place du Temple Neuf ou de tel ou tel personnel qui s'exprimerait dans la presse ou dans les réseaux sociaux. Face à la désinformation, au mensonge, au terrorisme, à la barbarie, il convient de rester ferme, d'exprimer régulièrement par ses paroles et plus encore par ses actes, que la Nation française, que la République, ne renieront pas les valeurs qui les installent ou les constituent. Sans pour cela s'engager dans des opérations de communication à bon compte qui n'auraient que peu d'incidence sur la formation et la prise de conscience réelle par nos élèves de la gravité de la situation. Nous sommes des éducateurs, des enseignants responsables, nous continuerons à assumer ce qui constitue le cœur de nos missions, la formation de citoyens capables de raison, susceptibles de développer un esprit critique capable de débusquer les pressions et les artifices qui font le lit de tous les totalitarismes, qu'ils soient politiques ou religieux.

Dans un premier temps, je souhaiterais vous assurer de mon soutien plein et entier. 
Je sais que nombreux sont ceux qui se sont sentis visés et blessés personnellement par cet assassinat, certains me l'ont dit ou écrit. A ceux-là (en particulier les enseignants d'Histoire, de SES, ou encore d'ECR, qui ont la charge de l'enseignement d'Education Moral et Civique), mais à tous et à chacun, je tiens à vous faire part de ma proximité d'analyse et de ma compassion. Sachez que je serai à l'écoute de vos doutes, de vos interrogations, de vos craintes, légitimes s'il en est. Mais aussi de vos révoltes, de vos envies, de votre volonté de faire plus et mieux encore dans le sens d'une réelle "Education civique".

 Dans un second temps, m'appuyant sur certaines propositions que les un(e)s ou les autres voudront bien me faire parvenir (message ED ou mail), je vous ferai quelques propositions touchant à la fois le symbolique républicain et les valeurs qui caractérisent notre établissement protestant et qui, au sein même de notre quotidien, marqueront dès la rentrée de novembre notre détermination et notre engagement à ne pas laisser de place à ceux qui souhaitent dissoudre notre culture, nos références culturelles dans un relativisme qui permettrait à quelques communautarismes de se positionner comme alternative crédible à un "vivre ensemble" que l'Histoire de France nous a légué. 

Nous serons, cher(e)s collègues, collectivement plus forts que les séparatismes à l'œuvre aujourd'hui. Toutes les instances républicaines seront demain convoquées : Police, Justice, et Ecole. Nous assurerons à notre place la responsabilité collective qui est la nôtre. Nous en mesurons d'ailleurs de façon évidente, et cela n'est pas paradoxal, l'incontournable nécessité. Nous serons à la hauteur de celle réclamée par la situation actuelle, au nom de nos valeurs partagées.

 Je sais pouvoir, pour cela, compter sur chacun d'entre vous.

 Très chaleureusement à tous.

samedi 24 octobre 2020

La mue de Laura (Bac 2011): de la timidité à un manuel d'éloquence chez Hachette

 
Elle était une lycéenne d’une extrême timidité. Ce qui ne l’empêcha pas d’être diplômée de Sciences Po, de la Sorbonne et d’HEC, et de vaincre sa peur. La jeune Strasbourgeoise Laura Sibony publie un manuel de l’éloquence « pour briller en toutes circonstances ».

Des études de philosophie menées en Grande-Bretagne lui ont permis d’observer la différence du rapport à l’oralité entre la France et le monde anglo-saxon : « Chez nous, le professeur est investi d’un savoir et on l’écoute. On se situe donc d’emblée dans une position plus passive par rapport à la parole. En Grande-Bretagne, c’est l’échange qui prévaut, le débat mené par le professeur qui a plus un rôle d’accoucheur de la connaissance », explique la jeune femme. Ajoutant : « La prédominance de l’écrit, des “Lettres”, sur la parole, c’est tout de même très français. Mais les choses changent. On le voit avec la mise en place du grand oral du bac, dès 2021, qui a pour objectif de former l’élève à s’exprimer en public de façon claire et convaincante. »

Une épreuve qui aurait valu à Laura Sibony, au temps où elle était encore lycéenne, bien des angoisses. « J’étais une adolescente extrêmement timide. Prendre la parole était quelque chose de vraiment difficile. Quand j’ai quitté Strasbourg pour Sciences-Po, à Paris, en 2011, j’étais fascinée par les orateurs qui y intervenaient. J’avais 17 ans et j’étais admirative de leur talent », se souvient-elle. Un


concours national d’éloquence organisé par l’ensemble des Instituts d’Études Politiques de France lui permettra de vaincre ses peurs. Elle y participe comme d’autres se jetteraient à l’eau. Un défi qui aura un effet « très libérateur ».

Depuis, Laura Sibony a su vaincre sa timidité. Au point de remporter plusieurs concours d’éloquence, à la Sorbonne, en 2013, au Rotaract en 2016, puis à HEC l’année suivante. L’adolescente réservée se mue en jeune femme créant son École de la parole, proposant du coaching en entreprises, se partageant entre Paris et Strasbourg.

Un art de l’éloquence pour plaire, émouvoir et convaincre

Une trajectoire qui a attiré l’attention des éditions Hachette. Désireuses d’inscrire à leur catalogue un manuel d’éloquence, sur lequel on imagine que de nombreux futurs bacheliers vont se ruer, elles ont sollicité la jeune femme. Cela donne au final L’École de la parole. L’art de l’éloquence pour tous , un ouvrage conçu comme un guide pratique, d’usage assez ludique, permettant au lecteur d’avoir « les clefs pour briller en toutes circonstances ». C’est du moins ce que proclame la quatrième de couverture.

« Il y a des astuces, des exercices qui permettent de vaincre sa timidité, de gagner de la confiance en soi et de s’imposer face à un auditoire », poursuit Laura Sibony qui revient aux fondamentaux d’une éloquence bien menée, telle que Cicéron la définissait, il y a 2000 ans : « Plaire, émouvoir et convaincre ». Attention, doigt levé, elle précise bien : « Dans cet ordre ! ». Ajoutant dans un sourire : « Cela n’a pas changé depuis l’Antiquité ».

Le propos est ample comme l’illustrent les fiches pratiques qui brassent large : du grand oral du bac au discours de mariage en passant par l’entretien d’embauche, le pitch projet, l’intervention médiatique à l’entretien de personnalité dont sont friandes les écoles de commerce. Mais la recette de l’éloquence s’adosse tout simplement à une vérité première, qu’énonce Laura Sibony : « Un orateur passionné est passionnant, pour la même raison qu’un orateur qui s’ennuie ennuiera le public ».


L’École de la parole. L’art de l’éloquence pour tous , par Laura Sibony, chez Hachette Pratique, 126 pages, 12,90 €. Rencontre avec l’autrice, mercredi 11 novembre, de 11 h à 13 h, à la librairie Kléber à Strasbourg.

Article de Serge Hartmann, Dernières Nouvelles d’Alsace du 23 octobre 2020

vendredi 2 octobre 2020

Le sweat-shirt qui relie les générations...

 

Caroline Gresse
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  (Bac 2020) a eu la belle initiative de faire parvenir un sweat-shirt du Gymnase à un membre de sa famille qui y avait passé sa scolarité.

Voici la réponse de Georges Wursteisen :

 Chère Caroline,

Merci de ce mémorable souvenir de mes études secondaires au Gymnase Protestant, Place des Etudiants de 47 à 53 environ.

Né le 3 02 35 à Strasbourg, après mes études aux Beaux-Arts de Paris, j’ai exercé ma profession d’architecte urbaniste de 63 à 2012 à Perpignan.

Je suis très fier de le porter ici le 3 02 20, jour de célébration de mes

85 ans devant la maison bioclimatique, que j’ai construit avec mon épouse et habite depuis 1980 à Cabestany, Communauté de Communes Perpignan-Méditerranée. 

N’ayant jamais eu de contact avec l’Association des Anciens Elèves, je te laisse le soin de leur transmettre ce témoignage de ma scolarité.

Bien à toi, chère Nièce,
Georges Wursteisen

Merci à Caroline d’avoir élargi le cercle relationnel des Alumni du Gymnase et à Georges pour porter aussi fièrement le sweat-shirt du Gymnase.

N’hésitez pas à nous faire part de vos nouvelles.

jeudi 1 octobre 2020

Echos de Suède


 La Suède fait en ce moment l’actualité par son approche différente dans la lutte contre le coronavirus. C’est le moment de faire le point sur la situation avec François Haller (Bac 2006) basé à Stockholm et prendre du recul quant à la situation en France.

 Beaucoup de choses ont été dites au sujet de la « stratégie suédoise » pour lutter contre le coronavirus, celle-ci est avant tout basée sur la responsabilité et le libre arbitre du citoyen. Peu de mesures strictes ont été prises en Suède (bien que les rassemblements de plus de 50 personnes soient toujours interdits) mais il y a eu bel et bien des recommandations à suivre par tout un chacun en misant sur une efficacité accrue et durable dans le temps. La vie ne suit donc pas son cours comme d’habitude et a été affectée principalement par la diminution des contacts sociaux. En pratique, peu de rencontres mises à part à l’extérieur, des lieux touristiques désertés et un exode vers les campagnes avec une hausse significative du prix des chalets, dits Stugan, dont les Suédois sont friands.

            Un autre point important de la stratégie suédoise est la cohésion entre les autorités illustrée par des conférences de presse communes entre acteurs gouvernementaux et des agences nationales qui diffusent un message clair à l’ensemble des citoyens. Le politique peut se faire porte-voix sans pour autant brouiller le message.


Le nombre de cas en ce début d’automne reste pour le moment faible en Suède comparé au reste de l’Europe malgré une hausse récente dans la capitale et cela sans masque. Cependant, en ratio de mortalité depuis le début de la crise, la Suède fait bien moins que ses voisins nordiques, ceci est expliqué principalement par la mortalité élevée dans les EPHAD suédois, qui reste une grande ombre au bilan suédois. Il faut bien admettre que l’humilité est de mise face à cette pandémie et ses aléas, le temps médiatique étant bien trop court pour juger de la pertinence des stratégies.

En attendant des jours meilleurs pour venir en Alsace, on profite de la nature environnante et d’une bibliothèque bien fournie pour occuper les longues soirées hivernales qui approchent !

NB-Acteurs de la conférence de presse qui illustre le propos de Benoît: Lena Hallengren (Ministre de la Santé et des Affaires sociales), Stefan Löfven (premier ministre) et Johan Carlsson (directeur général de l’agence nationale de santé) lors d’une conférence de presse commune sur le non-allègement des mesures liées au Coronavirus.

Un grand merci à Benoît pour le témoignage de son vécu. Vous souhaitez aussi partager votre expérience depuis l'étranger ? N'hésitez pas à nous contacter!

Septembre 2020, une rentrée très particulière ….

 Toutes les équipes du Gymnase, dont particulièrement l’équipe de Direction, ont œuvré au mieux pour assurer une rentrée scolaire de la meilleure qualité possible dans un contexte extrêmement complexe : instructions variables et tardives, inquiétudes des familles et des personnels, lourdeur des mesures de sécurité sanitaire, horizon imprévisible etc…. 
Le mot de Michel Jermann, directeur-adjoint, diffusé dans un autre article de ce blog ("Comme un coup de poing") rend bien compte des difficultés rencontrées, tant psychologiques que techniques.

Les Alumni du Gymnase leur rendent très sincèrement hommage.

 Près d’un mois après une rentrée, où il faut souligner que tous les personnels étaient présents, moins d’une poignée d’élèves (4 sur 2 066) ont été diagnostiqués positifs à la Covid et uniquement au collège et au lycée. Donc, jusqu’à présent ….

 Les activités scolaires ont repris en classes entières mais avec des conditions particulières, dont le port du masque toute la journée pour tous ceux qui ont plus de 11 ans. Cette contrainte, si elle est protectrice, rend difficile la communication indispensable dans la plupart des disciplines et oblige les professeurs à forcer leur voix en continu, entre autres désagréments tout au long de la journée sur place.

Tous nos vœux les accompagnent dans leurs tâches.

 Voici quelques données chiffrées sur cette rentrée :

 Ø  Le Gymnase accueille 2 066 élèves à cette rentrée de septembre 2020 : 508 en Primaire, 775 en collège et 783 en lycée. Des effectifs en nette augmentation du fait du passage en hors contrat de la filière bilingue paritaire franco-anglaise (BISS), qui scolarise plus de 200 élèves du CP à la Terminale. Cette croissance devrait se prolonger encore à la rentrée prochaine.

 Ø  Des résultats aux examens qui poursuivent une ligne de crête

A noter que plus de 50% des bacheliers ont obtenu une mention Très Bien (16/20 et plus)
Nous espérons tous que ces résultats leurs permettront de réussir au mieux leurs projets, tout en portant les valeurs du Gymnase.

Ø  Une évolution très encourageante vers le développement de l’enseignement des langues à haut niveau :


Sur les 7 classes de 6ème, une seule est maintenant « simplement » bilangue allemand-anglais. La filière Goethe (bilingue franco-allemande) a vu ses effectifs doubler du fait de la demande des familles. L’accès en anglais et l’allemand intensifs (AI et DI) implique aussi un test d’entrée. Chinois et espagnol maintiennent leur attractivité. 

Ø  Des priorités en ligne avec les résultats de l’enquête sur l’image du Gymnase menée l’an dernier (https://www.calameo.com/read/0033797937940134356d0)