mardi 27 juin 2017

Augustin fait de la physique en Indonésie




Augustin DESOMBRE de TS5 a disputé la finale française des Olympiades Internationales de Physique, après quatre jours de formation expérimentale organisée dans les Écoles Normales Supérieures de Paris et de Cachan, du 15 au 19 mai 2017. 






Au Gymnase, un réel travail coopératif avec son ami Alexandre KREBER a permis de développer l’esprit de réussite sous l’œil attentif de leurs professeurs Julien Volgringer et Mathieu Quéval



Etaient en compétition 216 élèves de Classes Préparatoires et 130 lycéens de Terminale. Augustin DESOMBRE est l’unique élève de terminale S de France à être sélectionné pour la finale des 48è olympiades internationales de physique (IPhO) en Indonésie, du 16 au 24  juillet 2017, qui réunit l’élite des jeunes physiciens du monde entier.

Augustin, souriant, au centre

Les Alumni saluent ce parcours exceptionnel et l'investissement des professeurs.
Il porte haut la qualité de l’enseignement au Gymnase, notamment en Physique, après l’aventure exceptionnelle déjà vécue par Elias et Jean-Baptiste à Los Angeles à l’Intel International Science and Engineering Fair

Et que ça Hip et hop au Gymnase !




L’équipe du Gymnase  « Feeling Crew » a gagné les Championnats Académiques le 26 Avril 2017. Champions d’Alsace, ils sont désignés pour représenter l’établissement et l’académie au Championnat de France UNSS à Villeneuve-d’Ascq du 16 au 19 mai 2017. 

Accompagnés par Madame Cordier, professeur d’EPS qui a introduit ce sport au Gymnase, l’équipe composée de Nathan Schindler, Romane Audéoud, Marjory Lendo, Yasmine Khechab, Edgar Metz remportent une 6ème place sur les 20 équipes engagées


Retrouvez l’équipe sur YouTube:  https://youtu.be/9Xfrx4SOexo
Le professeur vit intensément l'aventure:
Jour 1 :
Voyage, réunion d’information, présentation de l’équipe, annonce du déroulement : notre équipe est face à des équipes de très bon niveau : le stress fait naître une bonne motivation, les élèves ne se laissent pas impressionner et redoublent de cohésion.
Les élèves sont dans une poule de 5 équipes, ils ont 4 battles et doivent être 1er ou 2ème pour prétendre au ¼ de finale. 
Jour 2  :  
Le matin : Les élèves gagnent contre l’équipe de Lyon (3ème champion de France l’année dernière) puis battent l’équipe de Paris (1ère Section Sportive Hip-Hop). Les résultats nous apportent une joie et une force pour la suite.
L’après-midi : les élèves gagnent face à Lille et Montpellier. 
Contre toute attente nous avons gagné nos 4 battles et sommes 1er de la poule.
Nous apprenons alors que la journée n’est pas finie et que les ¼ de finale s’enchaînent.  Les élèves perdent à 1 point près leur ¼ de finale contre l’équipe finaliste de Cachan.
Jour 3 :
C’est le jour des battles qui définiront leur classement en 8ème, 7ème, 6ème ou 5ème place. L’équipe se motive et gagne son premier battle pour avancer dans le classement et perd le second battle à 0,5 point près pour se classer 6ème de France.

Au fait, qu’est-ce que le Hip-hop ?
Dans cette variante, la compétition consiste en une danse chorégraphié qui implique une forte synchronisation des danseurs. Le battle – ou défi – permet à des juges de mesurer la qualité de la prestation.
Chaque battle se déroule en 4 passages de 45 secondes maximum de chaque équipe en question-réponse. Il y a 4 registres musicaux dans chaque battle. Selon la musique, il faut choisir la combinaison la plus adaptée avec l’obligation de faire 1 solo, 1 duo et deux collectifs et de varier les styles de danse au cours du battle.
L’activité permet aux élèves de développer leur créativité, leur prise d’initiative, une confiance en eux mais aussi de la rigueur et une dynamique de groupe.

Et de faire des projets pour l’an prochain. Création d’une équipe Collège et d’une équipe Lycée et besoin de 4 danseurs en Collège et 3 danseurs en Lycée pour repartir au championnat académique.
Avis aux amateurs !          


lundi 26 juin 2017

Alumni en prison







Les Alumni du Gymnase ont organisé, le 15 mai 2017, une découverte de la Maison d’Arrêt de Strasbourg, grâce à l’entremise de Caroline Zengerlé (née Gassner, ancienne élève) une des responsables des lieux. Découverte qui a marqué tous les participants tant par ses aspects techniques qu’humains.
Antonio, notre scribe, a noté l’absence de notre président bien-aimé et lui adresse l’appel ci-dessous.
  
 Bon, nous espérons qu’il va quand même nous revenir …


En prison !

Le 15 mai, seize Alumni(e)s ont accepté une mission peu banale : visiter la Maison d'arrêt de l'Elsau. Manquait toutefois à l'appel notre illustre Président – un certain JF –, que l'on dit parti à l'autre bout du monde pour tenter d'échapper aux pourtant sympathiques geôles alsaciennes. Désertion, ça s'appelle !

Cher Président, si tu nous lis, reviens ! Tu seras bien installé, avec accès direct à l'autoroute. Certes, les suites sont un peu étroites, mais elles disposent toutes de sanitaires très pratiques : ils sont situés juste à côté de la porte. S'agissant des douches, elles sont sur le palier, sauf chez les mineurs (une vingtaine actuellement en villégiature, à peu près autant que les femmes). Certes, il règne une odeur particulière dans chaque chambrée, mais on s'y habitue, parole de surveillant ! Certes, on s'y entasse un peu : deux lits superposés, auxquels s'ajoute un matelas délicatement disposé par terre. Mais tu comprends, Président : une maison d'arrêt, ça ne peut refuser personne, c'est la variable d'ajustement de la politique pénitentiaire – contrairement aux centres de détention ou aux maisons centrales, où la question de la surpopulation ne se pose pas. A l'Elsau, par exemple, on trouvera toujours un petit matelas pour un Président en désertion : ils sont 617 détenus (dont une vingtaine de femmes) pour 444 places, alors un de plus, un de moins… Respire, Président : elle est loin, l'année où on dépassait les 800 !

Alors, reviens ! Quand ils te coffreront pour ta subite désertion, que tu sois prévenu ou détenu, tu seras logé au quartier des arrivants pendant au moins trois jours, où l'on scrutera tes faits et gestes pour voir avec quel quartier tu es compatible. Et en cadeau de bienvenue, un paquetage te sera offert : oreiller, serviette, éponges (pas de personnel de nettoyage, c'est le gros hic), nécessaire de toilette, assiette en verre et même fourchette en métal : eh oui, c'est pension complète avec room service tout de même ! Seul le couteau te surprendra : il est à bout rond.

Pour remplir le minibar, tu pourras acheter de tout et de rien à la "cantine", contre quelques euros : eau gazeuse, nourriture, et même cigarettes ! Et ce, à des prix défiant toute concurrence. Si tu as les moyens, tu pourras acquérir une plaque vitro pour chauffer ton café. Sinon il y a l'eau chaude au robinet. Tu pourras parler à tes voisins simplement en criant, vers la porte ou vers la fenêtre, mais à Strasbourg on est d'un tempérament plutôt calme, on sait se tenir, c'est pas trop bruyant. Et si tu t'ennuies parce que la série télévisée qu'a choisie ton coloc ne te plaît pas et que tu ne te sens pas de le bastonner – on sait vivre –, tu pourras toujours bricoler un couteau pointu en bois, fabriquer une machine à tatouer artisanale ou dissimuler ton mini-portable (la taille du pouce) dans ta bouteille d'eau ou en sandwich dans tes semelles : fastoche, je te montrerai ! Mais sois un peu original, le coup de la brosse à dents aux poils fondus pour y insérer une lame de rasoir (et c'est pas pour la barbe, hein), c'est complètement has been. Pour expier tes péchés, tu pourras même aller parler à un aumônier, et participer à une cérémonie religieuse chaque semaine.

Par contre, Président, si tu veux t'évader un peu, ce sera difficile : par exemple, le type qui s'est caché entre des cartons avant que la palette entre dans le camion a vite été retrouvé. En revanche, on pourra tenter de t'envoyer un colis de Noël par les airs, en le lançant par-dessus les murs.
Et quand ton heure sera arrivée, au bout de cinq ou six mois en moyenne – jamais plus de deux ans, rassure-toi –, tu pourras te diriger presque librement vers le secrétariat, un open space où tu prépareras tes papiers de sortie. Alors, je te réserve une place ?

Antonio