Des Lumières dans la Nuit. Les Justes parmi les Nations d’Alsace

 

Face à la barbarie nazie, ils prirent tous les risques pour sauver des juifs.

Devenus pour Israël « les Justes parmi les Nations », ces hommes et femmes furent comme « des lumières dans la nuit ». Et 78 d’entre elles brillèrent en lien avec l’Alsace.

À Strasbourg, une exposition leur rend hommage actuellement dans l’aula du Palais Universitaire jusqu’au 5 octobre du lundi au vendredi, de 9 h à 20 h.

Un livret, qui en restitue le contenu et que préface Frédérique Neau-Dufour, ancienne directrice du Centre européen du Résistant déporté, a également été édité (47 pages, 6,50 €).

Deux anciennes élèves de Lucie Berger figurent parmi des héroïnes discrètes :

      Alice Rosensthiel et Danielle Chamant  

 Alice Rosensthiel, née à Strasbourg en 1906, passe un diplôme de « jardinière d’enfants » au Collège

Lucie Berger de Strasbourg. A 25 ans elle prend la responsabilité de la crèche de l’usine Carmichael, près d’Amiens.

En 1943, son amie infirmière Jeanne Boullen-Neumann fait appel à elle : son fils, Samuel, âgé de 4 mois, a été circoncis, ce qui la plonge dans une grande inquiétude. Le 14 juillet 1943, Alice Rosenstiehl part pour Marseille et ramène le bébé après un voyage éprouvant sous les bombardements. Pendant les deux années qui suivent, elle prend soin du petit Samuel avec affection et dévouement. Durant la journée, il est à la crèche; le soir, elle le prend chez elle.

Samuel grandit sans savoir qu'il avait été sauvé sous l’Occupation. A l’âge de 53 ans, marié, père de famille, il se rend à Paris pour voir son frère. C’est alors qu’il trouve, dans le bureau de sa mère, décédée quelques années auparavant, un paquet de vieilles lettres. Il découvre alors l’histoire de sa petite enfance. Lorsqu’il demande à Alice Rosenstiehl, retrouvée, pourquoi elle avait pris un tel risque, elle lui dit simplement « parce que mon amie me l’a demandé ».

 En juillet 1940, Danielle Chamant, âgée de 18 ans, trouve refuge en Haute-Garonne avec sa famille expulsée de Moselle après avoir été élève au Collège Lucie Berger.

Elle devient assistante sociale et se trouve affectée au Secours National de Carcassonne dont le directeur est Georges Roty. Elle y est chargée de l'action sociale.

C’était une organisation offrant des services de protection sociale, créée par le gouvernement français dans les premiers jours de l’occupation allemande. Durant la guerre, Jean Georges Roty et Danielle Chamant aidèrent René Klein et Nicole Bloch, membres de La Sixième, une organisation de résistance juive établie par les EIF (Eclaireurs Juifs Israélites) dont la mission principale était de cacher des enfants juifs.

Danielle Chamant accompagnait souvent les enfants juifs dans leur cachette dans des pensionnats catholiques malgré les risques encourus et leur donnait des cartes d’alimentation.

Lorsque Nicole Bloch sera à son tour traquée, c'est Danielle Chamant qui lui offrira un abri chez elle.

 

L’Université de Strasbourg fête ses 400 ans: aux sources du savoir depuis le Moyen Âge

 Les Saisons d’Alsace consacrent un numéro à l’histoire de l’Université :

Les Saisons d’Alsace n° 89 « L’Université de Strasbourg, cinq siècles d’excellence », 112 pages, 9,90 €. En vente dans les grandes surfaces, chez les marchands de journaux, en librairies, dans les agences des DNA et de L’Alsace ainsi qu’à l’adresse web suivante : https://boutique.lalsace-dna.fr

Les naissances, en 1528, de deux écoles latines, puis d’une troisième en 1535, viennent poser les bases d’un nouveau concept éducatif. En janvier 1538, la fondation du Gymnase constitue la première pierre du futur édifice, bien qu’il se suffise pour l’instant à lui-même.

Vue du Gymnase en 1629. Installé au cœur de la ville, l’établissement est le socle de l’actuelle Université. 

Une histoire passionnante à retrouver dans l’article de Pascal Coquis paru dans les DNA du 24 août 2021 :

https://www.calameo.com/read/003379793907962c984bc

Simon Parmentier de la cour de Lucie Berger au camp militaire

 Elève de Lucie Berger et de Jean Sturm au primaire et en collège, Simon Parmentier a choisi ensuite une filière orientée vers le théâtre. Quelques années plus tard, après avoir été au côté de Madame Douessin, Simon Parmentier fraye maintenant avec Depardieu, Frot et Berléand.

Il est à l’affiche du long-métrage «Des Hommes» aux côtés de Gérard Depardieu et de Catherine Frot. A cette occasion, il a été interviewé par les Dernières Nouvelles d’Alsace du 2 juillet 2021. Voici des extraits de son témoignage

Comment en êtes-vous arrivé à jouer pour le cinéma ?

 « En interprétant Maître Lapin au spectacle de l’école, à 4 ans, j’ai eu la révélation, même si je ne savais pas encore que ce pouvait être un métier. À 7 ans, j’ai intégré les petits chanteurs de la maîtrise de l’Opéra national de Strasbourg : une nouvelle occasion de monter sur scène !

J’ai fait tous les stages, tous les ateliers théâtre de ma scolarité, je lisais des pièces et j’ai toujours été un grand consommateur de théâtre. Un jour je me suis tourné vers l’opéra. Je suis devenu un petit chanteur de la maîtrise de l’opéra national du Rhin. J’ai participé à 11 opéras différents, en tant que cœur, une fois comme solo. Puis je me suis concentré sur le théâtre.

Quand j’étais dans au lycée Jean Sturm à Strasbourg, avec un groupe d’élèves nous avons formé une petite troupe. Nous avons entre autres monté La Cantatrice chauve d’Eugène Ionesco, j’ai adoré. En huit années, j’ai chanté onze opéras et touché mes tout premiers cachets. Au lycée, j’ai fait la rencontre d’un prof de l’option théâtre, Thierry Simon, qui m’a énormément appris. En terminale, on m’apprend que TF1 cherche un garçon de plus de 16 ans, drôle et rondouillard, pour jouer le fils de François Berléand et d’Isabelle Gélinas dans une série intitulée Les Chamois. J’ai réussi le casting et lors de ce tournage, François Berléand est devenu un ami fidèle. Pour ne pas dire mon mentor. »

Comment êtes-vous passé de TF1 à ce rôle dans «Des Hommes»  ?

« Pendant le tournage de la série Les Chamois , j’ai appris que Lucas Belvaux cherchait un jeune acteur pour jouer le rôle de Feu-de-Bois, le personnage de Depardieu jeune, dans ce film ( Des Hommes, sorti le 2 juin dans les salles obscures, N.D.L.R.) qui fait va-et-vient entre le présent et le passé, en pleine guerre d’Algérie, dans le djebel. Je ne suis pas retenu pour le rôle de Feu-de-Bois, mais je le suis pour interpréter celui de Poiret : un personnage abîmé, très catholique. Quand on le frappe, il tend l’autre joue, mais il est ambivalent car il va lui aussi commettre quelques exactions en Algérie, après avoir connu les combats, les mutilations, la torture, la mort, le sexe et l’alcool. Le tournage a eu lieu en avril 2019, la crise sanitaire a retardé la sortie du film. La même année, j’étais sur les planches pour jouer dans la pièce   Palace sur scène de Jean-Michel Ribes. Toutes ces rencontres sont des successions de hasard ! »

 Quels sont vos projets ?

« Là, je reviens du château de Chambord où j’ai tourné dans une série, The Serpent Queen, qui tourne les pages de la vie de Catherine de Médicis. Je pars en vacances à Antibes avant de rejoindre le tournage d’un film de Jimmy Laporal-Tresor intitulé Les Rascals , qui présente la guerre entre blousons noirs issus de l’immigration et skinheads… Changement d’époque et de décor total.

Pour en savoir plus:

https://www.youtube.com/watch?v=LM5QYKDCIqw

Promotion 2021 : les résultats au baccalauréat des Gymnasiens

 Le Gymnase Lucie Berger - Jean Sturm

Dans un contexte très particulier, à côté de résultats nationaux un peu en baisse (93,8%) le Gymnase voit ses élèves améliorer encore la qualité globale de leur réussite au baccalauréat (100% avec 99,21% de mentions, 98% l’an dernier). A noter l’apparition d’une mention « Très bien, avec les félicitations du jury » pour les moyennes supérieures à 18/20.

Ce taux de mentions est un marqueur de la qualité du travail des lycéens et de l’exigence dans la transmission des savoirs et savoir-faire au Gymnase.

A noter aussi le remarquable résultat au Baccalauréat International des élèves de la filière bilingue paritaire franco-anglaise du Gymnase (BISS), filière aux effectifs en progression constante.  

Les Alumni félicitent vivement tous les acteurs de cette réussite et souhaitent le meilleur avenir possible, tant personnel que professionnel, aux nouveaux lauréats.

Comment suivre l'actualité du Gymnase ?

 

https://twitter.com/le_Gymnase

La rentrée au Gymnase de Philippe Buttani, nouveau directeur

Chers Collègues,

Chers Parents,

Chers Elèves,

 Après les longs mois d’interrogations et de bouleversements que nous impose la crise sanitaire, nous aspirons tous à retrouver une vie plus conforme à la normale. Pour un établissement scolaire, une vie normale, c’est tout simplement de pouvoir accueillir la totalité de ses élèves, durant toute l’année scolaire et pour l’ensemble de ses activités pédagogiques et éducatives. C’est bien entendu le vœu que je formule pour cette année, et ce tout particulièrement pour notre établissement.

Après avoir exercé dans plusieurs établissements scolaires en Alsace, à Saverne, Pfulgriesheim et Bouxwiller, j’ai travaillé durant cinq années au lycée Jean Renoir de Munich, un établissement du réseau de l’AEFE.

Je suis aujourd’hui particulièrement heureux de rejoindre le Gymnase et ses équipes. Je me réjouis à l’idée d’avoir le plaisir de vous rencontrer tous prochainement. 

Cette année sera pour moi une année de découverte de l’établissement, de son fonctionnement et de ses spécificités, de rencontre avec l’ensemble des acteurs de la communauté scolaire et éducative, d’écoute attentive et d’analyse. C’est un travail que j’aborde avec une réelle joie et beaucoup de plaisir.

Durant cette année scolaire, trois sujets seront pour moi des priorités constantes :

• La sécurité. Le contexte sanitaire nous impose une vigilance permanente sur
  
  
  ce sujet, mais je pense également d’une manière plus générale à la sécurité des personnes et des élèves sur lesquels il nous faut être attentifs en permanence.
• La communication. Avec plus de 2000 élèves, 1400 familles et près de 200 personnels répartis sur deux sites, c’est un enjeu majeur de cohésion de l’établissement et d’image.
• Le projet éducatif. La poursuite d’un projet ambitieux, innovant, qui permette à chaque élève de s’épanouir et de réussir est bien entendu le cœur de notre action. Nous y travaillerons avec les équipes de manière permanente.

Je vous souhaite à toutes et tous une excellente année scolaire et vous retrouverai avec plaisir dans les semaines à venir, tout au long des activités passionnantes que propose notre établissement à ses élèves.

Philippe Buttani - Directeur

Retrouvez le texte intégral du bulletin de rentrée en:

https://www.calameo.com/read/0033797932542ba6c1550

Les Alumni du Gymnase souhaitent une chaleureuse bienvenue à Monsieur Philippe Buttani et se réjouissent de son implication immédiate dans le projet éducatif du Gymnase Lucie Berger - Jean Sturm

Tir groupé à l'X de la promotion 2019

Ils avaient déjà manifesté un goût pour les mathématiques et la physique au cours de leur scolarité au Gymnase, comme en témoigne quelques palmarès, souvent en équipe avec d’autres condisciples. 

Concours dont l’un a d'ailleurs conduit une équipe de Gymnasiens à une finale internationale en Chine.

 Dans un registre plus traditionnel, ils se sont impliqués dans des classes préparatoires après leur Terminale. 

Une implication qui a conduit ces cinq Gymnasiens, bacheliers en 2019, à être reçus au concours de l’Ecole Polytechnique, qu’ils viennent d’intégrer ce mois-ci. Une réussite exceptionnelle par son nombre pour une même promotion.

Les Alumni du Gymnase en félicitent chaleureusement

·         Renaud Barloy (TS4, Prépa au Lycée Kléber, Strasbourg)

·         Auguste Crabeil (TS3, Prépa à Sainte Geneviève, Paris)

·         Baptiste Gueudet (TS2, Prépa à Sainte Geneviève, Paris)

·         Antoine Heitz (TS1, Prépa à Sainte Geneviève, Paris)

·         Hugo Schreckenberg (TS2, Prépa au Lycée Henri IV, Paris)

 Nous leur souhaitons de poursuivre au mieux leurs très belles trajectoires, pour eux-mêmes et pour tous ceux pour lesquels ils pourront être utiles. 

De l’Alsace à Tokyo : Sara Balzer, vice-championne olympique de sabre par équipe

 

Sara Balzer (Bac 2013) a vu ses efforts constants couronnés de succès en remportant la médaille d'argent des Jeux Olympiques de Tokyo en sabre par équipe, avec ses coéquipières Cécilia Berder, Manon Brunet et Charlotte Lembach.

Les Alumni du Gymnase la félicite très vivement pour cette extraordinaire performance, qui prend encore plus de relief au regard du parcours de sa vie menant de front sport et études.

Pour mieux la connaître :

ü  Un article très illustré que lui ont consacré 

les Dernières Nouvelles d’Alsace en juillet 2021 :

 https://www.calameo.com/read/0033797935f7589035f6c

ü Une biographie sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sara_Balzer