« Si une chaîne qui ne parle que de cheval peut exister, pourquoi pas
une chaîne qui ne parle que de l’Alsace ? »
Soutenue par le
mécénat de Dominique Formhals, d’Aquatic Show et la Région, cette
chaîne de télévision originale s’est fait une place dans le milieu politique,
économique, social.
Longue vie à cette belle aventure !
Et nous ne doutons pas qu’elle ait été dignement fêtée …
A suivre sur
Tous les détails du
parcours d'Olivier en
Article consacré par les Dernières Nouvelles d'Alsace à Alsace 20, le 20/10/2019:
Alsace 20, dix ans de programmes régionaux
La
chaîne de télévision locale Alsace 20 fête cette année son dixième
anniversaire. Retour sur un parcours qui a débuté… en 2006.
500 heures de programmes par an
« C’était, poursuit-il, l’époque où il y avait une explosion de
chaînes de télévision. On s’était dit : si une chaîne qui ne parle que de
cheval peut exister, pourquoi pas une chaîne qui ne parle que de
l’Alsace ». En juin 2009, Adrien Zeller nous a dit : « La
Région vous aide mais changez de nom, Alsatic c’est poussiéreux ».
« On a choisi Alsace 20, parce qu’à l’époque elle était diffusée sur le
canal 20 de la TNT. Quand Adrien Zeller est décédé, ces successeurs n’ont
jamais remis en question son soutien. Et aujourd’hui encore, détaille le même,
c’est la Région qui est notre principal soutien financier ».
Actuellement, explique encore Olivier Hahn, nous proposons entre une à deux
heures de programmes frais par jour et, à côté de cela, des rediffusions.
« Et tout cela gratuitement ». Par an, nous comptons 500 heures de
programmes. Et de souligner : « un Alsacien sur trois nous regarde
régulièrement ».
Quand la chaîne a été cédée par les DNA, le projet de
reprise a été soutenu par Dominique Formhals, d’Aquatic Show, se souvient
Olivier Hahn. Sous forme de mécénat. L’aventure dure toujours, avenue de
Colmar.
« Notre choix, c’est de proposer des invités, des chroniques, des
magazines», explique Lionel Augier, directeur de la rédaction. « Alsace 20
aime bien les belles initiatives, les pépites économiques, les
innovations ». « C’est un choix, on ne fait pas de faits
divers ».
Actuellement la moyenne d’âge de l’équipe est de trente ans. « Ils
savent tous tout faire », expliquent les deux dirigeants. « On a pas
mal de turn-over, certains partent, d’autres viennent. Ce sont souvent de
jeunes journalistes en début de carrière qui restent en moyenne 4 à 5
ans ».
« Nous avons obtenu le soutien financier de Dominique Formhals parce
qu’il pensait en termes de mécénat », disent encore les deux mêmes. Mais
il n’a pas de « rôle éditorial, il n’intervient pas éditorialement ».
« Ses conseils, en tant que chef d’entreprise, sont en revanche les
bienvenus », soulignent les deux journalistes de la chaîne qui a une
présence rédactionnelle à Paris, Colmar et Mulhouse. Et, poursuivent-ils,
Alsace 20 s’est fait une place dans le milieu politique, économique, social.
« Il a fallu arpenter le terrain pour s’inscrire dans le paysage ».
Dominique Formhals qui détient 56 % des parts de la société (Olivier
Hahn 20 %, Lionel Augier 20 %, de petits actionnaires 4 %)
souligne que la chaîne est à l’équilibre, et a le soutien des collectivités
locales (Région, Strasbourg Eurométropole, Bas-Rhin et Haut-Rhin). Il explique
être entré dans l’aventure parce que des Alsaciens devaient reprendre cette
chaîne plutôt qu’un grand groupe. « C’est une bonne équipe qui pilote la
maison, moi je ne suis que gestionnaire ; je laisse les journalistes faire
leur métier ».