jeudi 24 octobre 2019

Le cheval ou l'Alsace: le terrible dilemme d' Olivier Hahn (bac 1979)


« Si une chaîne qui ne parle que de cheval peut exister, pourquoi pas une chaîne qui ne parle que de l’Alsace ? »
 C’était il y a 10 ans : Olivier Hahn, bac 1979 au Gymnase, avec options flipper et Cintra avant une brillante trajectoire via Sc. Po et le Cuej, lançait Alsace 20 avec Lionel Augier.

 Soutenue par le mécénat de Dominique Formhals, d’Aquatic Show et la Région, cette chaîne de télévision originale s’est fait une place dans le milieu politique, économique, social.
 « Notre choix, c’est de proposer des invités, des chroniques, des magazines», explique Lionel Augier, directeur de la rédaction. « Alsace 20 aime bien les belles initiatives, les pépites économiques, les innovations ». « C’est un choix, on ne fait pas de faits divers ».

Longue vie à cette belle aventure !
Et nous ne doutons pas qu’elle ait été dignement fêtée …

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Tous les détails du parcours d'Olivier en 


Article consacré par les Dernières Nouvelles d'Alsace à Alsace 20, le 20/10/2019:

Alsace 20, dix ans de programmes régionaux
La chaîne de télévision locale Alsace 20 fête cette année son dixième anniversaire. Retour sur un parcours qui a débuté… en 2006.

 Elle s’appelait Alsatic TV lors de son démarrage, en 2006, quand elle a été créée à l’initiative des deux quotidiens régionaux, les DNA et l’Alsace. Elle était alors installée au sein des DNA , tout près des rotatives. Cette télévision locale est née de l’idée qu’une chaîne qui ne parle que d’Alsace, c’était possible, se souvient Olivier Hahn, directeur général.

500 heures de programmes par an
« C’était, poursuit-il, l’époque où il y avait une explosion de chaînes de télévision. On s’était dit : si une chaîne qui ne parle que de cheval peut exister, pourquoi pas une chaîne qui ne parle que de l’Alsace ». En juin 2009, Adrien Zeller nous a dit : « La Région vous aide mais changez de nom, Alsatic c’est poussiéreux ». « On a choisi Alsace 20, parce qu’à l’époque elle était diffusée sur le canal 20 de la TNT. Quand Adrien Zeller est décédé, ces successeurs n’ont jamais remis en question son soutien. Et aujourd’hui encore, détaille le même, c’est la Région qui est notre principal soutien financier ».

Actuellement, explique encore Olivier Hahn, nous proposons entre une à deux heures de programmes frais par jour et, à côté de cela, des rediffusions. « Et tout cela gratuitement ». Par an, nous comptons 500 heures de programmes. Et de souligner : « un Alsacien sur trois nous regarde régulièrement ».
Quand la chaîne a été cédée par les DNA, le projet de reprise a été soutenu par Dominique Formhals, d’Aquatic Show, se souvient Olivier Hahn. Sous forme de mécénat. L’aventure dure toujours, avenue de Colmar.

« Notre choix, c’est de proposer des invités, des chroniques, des magazines», explique Lionel Augier, directeur de la rédaction. « Alsace 20 aime bien les belles initiatives, les pépites économiques, les innovations ». « C’est un choix, on ne fait pas de faits divers ».
Actuellement la moyenne d’âge de l’équipe est de trente ans. « Ils savent tous tout faire », expliquent les deux dirigeants. « On a pas mal de turn-over, certains partent, d’autres viennent. Ce sont souvent de jeunes journalistes en début de carrière qui restent en moyenne 4 à 5 ans ».
« Nous avons obtenu le soutien financier de Dominique Formhals parce qu’il pensait en termes de mécénat », disent encore les deux mêmes. Mais il n’a pas de « rôle éditorial, il n’intervient pas éditorialement ». « Ses conseils, en tant que chef d’entreprise, sont en revanche les bienvenus », soulignent les deux journalistes de la chaîne qui a une présence rédactionnelle à Paris, Colmar et Mulhouse. Et, poursuivent-ils, Alsace 20 s’est fait une place dans le milieu politique, économique, social. « Il a fallu arpenter le terrain pour s’inscrire dans le paysage ».

Dominique Formhals qui détient 56 % des parts de la société (Olivier Hahn 20 %, Lionel Augier 20 %, de petits actionnaires 4 %) souligne que la chaîne est à l’équilibre, et a le soutien des collectivités locales (Région, Strasbourg Eurométropole, Bas-Rhin et Haut-Rhin). Il explique être entré dans l’aventure parce que des Alsaciens devaient reprendre cette chaîne plutôt qu’un grand groupe. « C’est une bonne équipe qui pilote la maison, moi je ne suis que gestionnaire ; je laisse les journalistes faire leur métier ».