jeudi 3 juin 2021

Que sont-ils devenus ? Enquêtes auprès des promotions 2019 (un an après) et 2017 (3 ans après)

 

Dans la continuité de ses enquêtes antérieures sur les promotions 2015 à 2018, le Comité des Alumni s’est interrogé sur le parcours des lycéens qui ont quitté le Gymnase en juillet 2019 : que sont-ils devenus un an après ?  

En cohérence avec ces collectes d'informations destinées à mieux cerner les besoins des élèves et contribuer à l'évolution du projet éducatif du Gymnase, le Comité a cherché à approfondir son analyse en sollicitant les élèves de la promotion 2017, 3 ans après leur réussite au baccalauréat. 

Voici des extraits de ces enquêtes, pilotées par Jean-Louis Pataillot. Vous en trouverez le détail en:

·         Bacheliers 2017, 3 ans après: https://www.calameo.com/read/0033797938d011cf6ec00

·         Bacheliers 2019, un an après: https://www.calameo.com/read/0033797938da7d2eea621

Bacheliers 2017, 3 ans après (extraits)






Bacheliers 2019, un an après (extraits)


Points forts et points faibles: les réponses spontanées ont été très diversifiées; seuls les pourcentages significatifs ont été retenus, même si leur montant n'est parfois pas très élevé.



En Suède, François Haller ignore toujours le couvre-feu et le confinement strict

Installé à Stockholm en Suède,  François Haller (bac 2005) travaille pour la Scandinavian Airlines comme Material Management Manager. Il attend la quatrième phase du plan de vaccination pour recevoir une première dose de Pfizer ou Moderna. Pour le moment, un petit tiers du pays a reçu une première injection. Pour le reste, il n’y a toujours ni confinement, ni couvre-feu, mais quelques restrictions

François Haller,  attend un heureux événement. S’il n’a pas de symptômes, il pourra assister, masqué, à l’accouchement de son deuxième enfant prévu samedi 8 mai. Du fait de la grossesse de son épouse Karin, le couple a été particulièrement prudent ces derniers mois, limitant ses déplacements notamment en Alsace où François n’est plus retourné depuis novembre dernier. Les grands-parents alsaciens ont décidé d’attendre leur deuxième dose de vaccin pour programmer un voyage en Suède afin de découvrir le nouveau venu de la famille. « Ce sera pour le début de l’été. Et moi j’espère aller présenter notre bébé à la famille après l’été ».

Le jeune homme attend la quatrième phase du plan de vaccination suédois pour recevoir sa première dose. Ce plan est ici géré par les régions, en fonction des situations locales, explique-t-il. Il prévoit quatre étapes : les Ehpad et leurs personnels ; les plus de 65 ans et personnes atteintes de maladies chroniques ; les plus de 60 ans et personnes avec facteurs de comorbidité ; et bientôt les plus de 18 ans. « Dans la semaine du 19 avril, le pays en était à 28,3 % de gens ayant reçu une première dose et à 9 % pour les deux doses. L’objectif est que tous les adultes aient reçu une dose le 5 septembre prochain ».

L’AstraZeneca, même si les voisins y ont renoncé

Pour les moins de 65 ans, la Suède injecte du Pfizer et du Moderna. « Pour les plus de 65 ans, c’est principalement l’Astra Zeneca, même si le pays connaît également un débat sur ce produit, d’autant plus que ses voisins directs, la Norvège et le Danemark, ont totalement arrêté  », explique François. Si dans son entourage, tout le monde veut se faire vacciner, il y a également des « antivax » en Suède. Ceux-ci ont manifesté contre les mesures anti-covid le 1er mai.

Concernant la vie au quotidien, la Suède est toujours sur la même ligne que celle définie en novembre 2020 : ni couvre-feu, ni confinement stricts. « Il y a des limites aux rassemblements. Les magasins et parcs d’attractions par exemple doivent dédier 10 m² par visiteur avec un maximum de 500 personnes. Les clubs de sport, théâtres, cinémas sont fermés. Les restaurants ferment à 20 h et n’ont pour seule contrainte un maximum de quatre personnes par table, séparée d’un mètre. « Je suis assez dubitatif sur ce point, ça ne change guère de la situation habituelle ».

La famille Haller fête désormais les anniversaires à l’extérieur (ici celui du neveu de Karin à Täby, dans l’agglomération de Stockholm), même sous la pluie avec 2 degrés !

Extrait des DNA du 9 mai 2021, article rédigé par Annick WOEHL

 

Sur leur 31 pour le Père Cent

 Pour ceux qui n’ont plus qu’une idée lointaine de leurs années lycéennes, le « Père Cent » (aussi appelé percent) est une tradition lycéenne qui se déroule cent jours avant le baccalauréat.

En cette période de confinement, la déambulation urbaine des élèves des classes de Terminales s’est limitée à une manifestation joyeuse et masquée dans la cour de Jean Sturm.


Pour être digne de ce moment festif, organisé par le Conseil de la Vie Lycéenne du Gymnase, il importe de se mettre sur « son 31 » quitte à mettre à contribution la garde-robe parentale, comme en atteste un certain nombre de pièces significatives, habituellement peu présentes dans les tenues lycéennes …



L’occasion aussi de réaliser quelques photos qui marqueront l’Histoire, avant de s’envoler vers d’autres horizons

 L’occasion aussi de témoigner du plaisir de vivre ensemble un moment important de leur parcours, même masqués

Venez participer à ce moment de vie et écoutez-les :

https://www.youtube.com/watch?v=a_qL7R3NynM


mardi 1 juin 2021

Pandémie et vie politique en Allemagne : le regard de Laetitia Keller

 Issue de la promotion 2006, Laetitia une formation en droit puis en communication. (Université de Strasbourg, Freie Universität (Erasmus), Université Paris II Assas, Sciences com Groupe Audencia). Elle travaille actuellement pour une banque française à Francfort.

Comment perçoit-elle son univers ?

 De nombreux alsaciens connaissent l’aéroport de Francfort mais peu la ville. Arrivant de Hambourg où les gens sont chaleureux, je pensais me retrouver dans une ville très froide mais j’ai été

très positivement surprise. Les habitants sont très accueillants et bienveillants. Comme Strasbourg, cette ville à taille humaine me permet de me déplacer très facilement à pied, en vélo ou en trottinette électrique. 

Entre les tours futuristes, les immeubles modernes et les vieilles maisons s’étendent différents parcs. Francfort sur le Main offre une belle diversité architecturale et culturelle internationale. 

On y trouve de nombreuses banques dont la banque centrale européenne, la maison de Goethe, des musées à renommée internationale mais également une cuisine locale gouteuse comme sa grüne Soße (une sauce verte qui se mange avec pommes de terre et cordon bleu) ou son Apfelwein à déguster en temps « normal » dans les restaurants/ Biergarten du quartier de Sachsenhausen.

Malheureusement comme en France ou dans d’autres pays dans le monde, la vie ne suit pas son cours habituel et la pandémie a affectée principalement les contacts sociaux. 

En ce printemps 2021, les actualités rapportées aux informations sont diverses en Allemagne mais se concentrent sur 2 sujets : la gestion du coronavirus et les prochaines élections.

I L’évolution de la situation du virus

Tous les citoyens restent appelés à éviter tout déplacement professionnel et privé non essentiel. Il existe des règles différentes selon les länder.

Ainsi depuis le 24 avril un couvre –feu a été instauré à Frankfurt (en Hesse) à partir de 22h jusqu’à 5h sauf pour le jogging qui peut être pratiqué jusqu'à minuit. Avis aux amateurs de sport nocturne ! Les magasins non essentiels sont ouverts sur rendez-vous avec les clients. Des règles d’isolement et de quarantaine sont imposées aux travailleurs qui voyagent. 

Je vous transmets ci-dessous le site web du le Robert Koch Institut RKI. https://www.rki.de/DE/Content/InfAZ/N/Neuartiges_Coronavirus/Risikogebiete_neu.html

Jusqu'à présent, environ 80 000 personnes sont décédées en Allemagne à la suite ou à cause d'une infection confirmée par le virus Sars-CoV-2, selon l'Institut Robert Koch.

II La succession d’Angela Merkel

Avec le départ en retraite d'Angela Merkel après 16 ans au pouvoir, la question des candidats à la
succession est très actuelle et débattue. La chancelière n’a encore jamais été égalée au niveau de la longévité de ses mandats. (voir quelques comparaisons internationales)

Dès fin octobre 2018, Angela Merkel a annoncé qu'elle ne se présenterait pas comme tête de liste de la CDU aux élections de 2021.

Le centriste Armin Laschet sera le candidat de l'Union conservatrice. « Armin Laschet, âgé de 60 ans, président depuis janvier de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) de la chancelière, a obtenu le soutien d'une large majorité du comité exécutif du parti au terme d'une réunion nocturne de plus de six heures, lundi soir. Il portera les espoirs des

conservateurs au scrutin national du 26 septembre, avec, au vu des sondages - bien qu'en baisse - encore de bonnes chances d'emporter la chancellerie puisqu'ils restent la principale formation politique du pays ». 

Il reste les élections des candidats principaux au sein des 5 autres partis politiques.




Bon courage à eux car succéder à Angela Merkel, ce ne sera pas une mission évidente.

En attendant, j’espère que la situation va s’améliorer et qu´il sera à nouveau possible de rentrer facilement en France, en Alsace.


Nous partageons son voeu de tout cœur, surtout s'il nous permet de repartir à la découverte des Länder allemands et de leurs spécialités, même culinaires …