dimanche 5 février 2023

Jonathan Spindler (Bac 2012) fait son selfie à l’Élysée, avec Emmanuel Macron et Olaf Scholz.

 Parmi les 24 jeunes engagés, talents franco-allemands de la Génération Europe, qui ont pu parler avec Emmanuel Macron et Olaf Scholz, à l’occasion du sommet franco-allemand du 22 janvier 2023, se trouvaient trois Alsaciens pleins d’énergie qui jouent à saute-frontières.

 Refoulé à la frontière de son propre pays

C’est Jonathan Spindler qui a le premier dégainé son smartphone pour faire un selfie, bientôt imité par d’autres – dont le président de la République.

 Jonathan, 28 ans, alsacien, a fait ses études entre Dijon, Mayence et Opole, en Pologne, après le Gymnase Jean Sturm à Strasbourg. Parfaitement bilingue, il est en charge des politiques franco-allemandes au Landtag de Rhénanie-Palatinat. Militant du transfrontalier, il a jumelé son club cycliste de cœur, à Erstein, et son club d’adoption, à Mayence.

Son militantisme en la matière a été stimulé par la crise sanitaire et ses répercussions. « J’étais alors à Mayence. Je voulais rentrer voir mes parents et les Allemands ont fermé la frontière. J’ai été refoulé à la frontière de mon propre pays, cela a été pour moi un choc difficile à digérer… Je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose ».

Enchanté de cette journée parisienne, il a relevé que la relation allemande, à mesure que la guerre s’éloigne, se complexifie, devient moins binaire ami-ennemi. La photo selfie de Jonathan a été beaucoup reprise par les médias, allemands en particulier. Le Spiegel a relevé qu’on était passé du serrage de mains au « selfie émotionnel ».

De gauche à droite, Jonathan Spindler, Clara Burgard et Boris Jaros.  

 Extrait des DNA, Denis Tricard – 24 janvier 2023 | 

De 1968 à 1998: Gérard Tondre livre un témoignage très vivant des 30 années passées à enseigner l’EPS au Gymnase.

 La première chose marquante qui me soit revenue à l’esprit, c’est la lettre de Monsieur le Directeur du
Gymnase Jean Sturm en 1968 pour me faire part de mon premier emploi du temps en tant que maître auxiliaire. La lettre, écrite à la main, commençait par « cher monsieur » et m’énonçait les heures de service auxquelles j’étais astreint.

Quelques années plus tard, à l’annonce des résultats du CAPEPS, Martin Weber me faisait parvenir l’organigramme par lettre dactylographiée commençant par ces mots « cher collègue ». Cet exemple montre-t-il que nous vivions une époque (depuis révolue) de méritocratie ?

Je reprends les lignes de Jean-Paul Weber (page 428) dans « Histoire du Gymnase Jean Sturm » : « En 1946, l'horaire réservé aux activités sportives est d’une heure par semaine, par classe, pour les garçons ; les jeunes filles étant regroupées, des classes de 6e à la 4e et des classes de 3e à la terminale, pour le même horaire. L’enseignement est assuré par M. Hummel. Lorsque l’horaire est porté à 2h hebdomadaires par classe, un surveillant, étudiant en théologie, assure un certain nombre d’heures, puis M. Zimmer, instituteur en 8e, apporte son concours [en 1965]. L’enseignement des jeunes filles est confié à Mme Klein [la même année ; les filles ayant toujours été séparées des garçons]. C’est un enseignement très traditionnel qui est mis en œuvre à la demande de la direction qui n’admettait pas dans ce domaine un aspect ludique. Si, occasionnellement, des activités de ballon étaient pratiquées, l’enseignant était rappelé à l’ordre, même s’il avait pris soin de les programmer un mardi soir de 16h à 18h… »

Plus loin : « Déjà à cette époque, les installations étaient très insuffisantes, les activités devaient avoir lieu dans la salle de gymnastique exiguë donnant sur la petite cour. Plus tard s'ajouteront 2 petites salles d'agrès. À partir de l'année 68, avec l'horaire porté à 4h, le groupe des enseignants s'étoffe, le problème des installations devient plus aigu. Nos élèves bénéficient de leçons de natation à la piscine et ont, paraît-il, la réputation d'être bons nageurs. Les activités se diversifient encore avec l'arrivée en 1968 de M. Tondre qui propose une initiation au tennis et à l'escrime pendant 2 ans. Puis nos élèves accèdent au stade [déjà fréquenté depuis des années] et à la patinoire. Les activités sont nombreuses. Depuis la fin des années 70, le Gymnase profite de certaines salles de sports qu'il loue à la ville ou à d'autres établissements scolaires, mais celles-ci sont éloignées et leur location est parfois d'un coût élevé. Des palliatifs au manque de locaux sont trouvés, séance de squash, canoë, aviron. Dans ce domaine une solution urgente s’impose… »


Les sports pratiqués sont encore très limités fin des années 60. Les activités étaient plus fonction des conditions météorologiques que des instructions Officielles de 1945 (puis 1967).
Ce n’est que plus tard que nous avons pu fonctionner par cycles d’activités. Un cycle comptait 6 ou 7 semaines (demi-trimestre). Un niveau de classe représentait 3 groupes. Pendant qu’un groupe se rendait à la patinoire, un autre restait au Gymnase, un troisième au stade ou dans une salle de dépannage. Plus tard encore, les cycles ont été gérés lors de réunions académiques de coordination des établissements


utilisateurs des lieux de pratiques sportives (stade de l’Ill, patinoire au Wacken, squash des Halles, gymnases privés - Aquiba - ou municipaux - Branly). Même l’accès au stade, qui nous servait souvent de pis-aller dans le froid, la neige ou la pluie, est devenu plus difficile d’accès.

Au Gymnase, trois salles aux vitres cassables pouvaient nous abriter par les temps les plus froids ou pluvieux. La « grande » qui servait historiquement de salle de fête (remise des prix), autorisait la pratique du basket-ball ou du volley-ball. La salle de gymnastique attenante était réservée pour les acrobaties et la barre fixe. La salle dite d’agrès, qui abritait à demeure des barres parallèles ou asymétriques, est devenue la salle de dessin. Elle se situait de l’autre côté de la cour d’honneur. Comme la salle de « gymnastique » aux dimensions d’une salle de classe ordinaire (!), elle permettait d’être au sec et au chaud lorsque les conditions météorologiques étaient exécrables.
Dans la « grande salle » (10 mètres sur 20, avec son escalier monumental en pierre), lors d’un match de volley, il n’était pas rare que plusieurs carreaux soient cassés. Le rituel instituait que l’élève « maladroit » allait chercher l’immuable concierge monsieur ERNST qui venait balayer les morceaux de verre et sécuriser le trou béant, jusqu’à la réparation, et jusqu’au prochain incident. Des travaux en 1994 ont permis d’équiper la « grande » salle de carreaux incassables, mais, dans mon souvenir, l’escalier en pierre monumental est resté en place.

Des projets pharaoniques, probablement à l’époque du 450 e, nous ont fait gamberger quelques années. On nous avait demandé de faire des propositions de pratique idéale de l’éducation physique et sportive. Il a été question pendant quelques années d’un « gymnase pour le Gymnase », et même d’un campus à Pourtalès avec stade et piscine. Nous avons pu rêver quelques années… mais nos propositions doivent dormir dans un tiroir de la Fondation.

Pour les séances longues de 2h (plein-air), la piscine municipale Boulevard de la Victoire (plus tard les bassins de la Kibitzenau), nous hébergeait dans de bonnes conditions. Puis la piscine de Schiltigheim permit de multiplier les choix. Tous les élèves du collège et lycée se rendaient sur les lieux par leurs propres moyens. Ce qui provoquait des étalements horaires presque insurmontables, les premiers arrivant tôt, les moins motivés trainant un peu, prétextant n’avoir pas été libérés « à l’heure ». 

Jusqu’au jour où des bus ont été affrétés pour rejoindre les lieux de pratique, tous lointains : patinoire, stade, piscines, bassins d’eau vive au Heiritz puis au stade de l’Ill (Strasbourg Eaux-Vives) pour le canoë-kayak, murs d’escalade, etc. Nous avions, avec l’accord des clubs, organisé des cycles d’aviron au Rowing Club de Strasbourg sous la houlette du Conseiller Technique Régional ; des cycles de tennis à l’ASS où Philippe Carliez, enseignant-joueur exceptionnel, nous accueillait ; des cycles d’escrime dans les locaux de l’armée sous la houlette du maître d’armes René-Jean Vidal, et même dans le cadre de l’Association Sportive une découverte du vol à voile (sur l’aérodrome du Polygone) avec des élèves téméraires de première. Ces différents clubs qui nous ouvraient leurs portes étaient tous intéressés par le réservoir de pratiquants que représentaient les sportifs de notre établissement prestigieux. Nous avons, entre autres, été le premier établissement de Strasbourg à proposer des séances de golf aux élèves de lycée, confortés par le docteur Raber, président d’alors, et le « pro » d’Illkirch, Michel Alsuguren - en 1978.




Pendant plus de 10 ans à partir de 1983 nous avons pu lancer et organiser, grâce au proviseur Jean-Paul Weber, des classes de neige aux Menuires puis en Autriche à Laterns dans le Vorarlberg avec les 3 classes de 6e. Rares étaient les défections ! Nous partions avec 2 autocars de 54 places, ce qui laissait une bonne dizaine de places pour l’encadrement, dont un médecin attitré.
Les séjours de Kayak ont pu être mises en œuvre en 85 avec le niveau des 5e, à Vogüé sur l’Ardèche
puis sur la Durance à Embrun.

Pour le niveau des 4e nous avions pensé à organiser des classes d’Aviron en commençant par des séances de plein-air à Plobsheim avec le CTR Pierre Hanselmann. Des pontons en bois avaient été fabriqués pour pouvoir accoster sans danger, mais la logistique étant trop contraignante, nous n’avons pas pu poursuivre l’expérience.

En 1997 des classes de voile au lac de Madine ont regroupé le niveau des 3e.
Pour toutes les classes transplantées du collège, nous étions secondés par des professionnels de grande
qualité. En particulier Jean-Paul Offner pour le ski et Bruno Dazeur pour le canoë- kayak. Ils sont nombreux ces Moniteurs d’Etat avec qui nous avons tissé des liens amicaux, et leur fidélité n’a jamais été prise en défaut ! L’organisation était très chronométrée. Les cours par les professeurs d’enseignement général volontaires alternaient avec des demi-journées d’activités physiques.
Conjointement, dans le cadre de l’Association Sportive « à partir de 1954, sont organisés des stages de ski lorsque, dans l'année scolaire, il y a des vacances de mardi gras. En 1986, a été organisé le 30e [voire 31e] stage de ski » peut-on lire dans l’Histoire du Gymnase Jean Sturm. En réalité, avant l’institution des vacances d’hiver en 1972 (année du passage de l’interruption des cours du jeudi au mercredi), un embryon de vacances d’hiver, sous la forme de quatre jours vaqués, est créé par le Front Populaire. Mais, l’établissement s’octroyait une semaine pour partir à la neige.

Martin Weber ne badinait pas avec les traditions. Le trajet pour atteindre les stations de ski était ponctué par un arrêt obligatoire à la gare de Genève pour qu’il puisse faire honneur à un plat de spaghettis avant de repartir aux alentours de minuit… et parvenir à l’aube à destination. Chamonix, Praz-sur-Arly, Super-Besse dans le Puy-de-Dôme, puis le début d’une longue période aux Menuires ; enfin, nombre de domaines skiables en Autriche.


Nous avons, à partir de 1974 (centenaire de l’école), renoué des liens solides avec l’École Alsacienne de Paris. Chaque année nous allions ou nous recevions des élèves de collège pour une rencontre essentiellement sportive (athlétisme et football), puis nous avons associé de la musique et du théâtre au projet. L’Association des Parents d’Elèves était toujours partie prenante de ces rencontres « historiques ».
Certains anciens se rappellent probablement les matchs profs-élèves de football en fin d’année, souvent arbitrés par l’ancien élève Robert Wurtz, devenu l’arbitre international que l’on sait ! Puis le basket s’est rajouté, permettant au groupe de professeurs qui s’entraînaient chaque semaine, de ne pas perdre complètement la face…

Des projets, souvent interdisciplinaires ont vu le jour, toujours soutenus, facilités, encouragés, par Martin Weber puis par Jean-Paul Weber, dont certains peu ordinaires... Une année nous avons commandé et entreposé dans les caves du Gymnase 1 tonne (!) de pommes, que nous distribuions à la récréation de 10 h, pour inciter les collégiens à se nourrir de fruits. Plus tard nous envisagions de mettre en place des distributeurs de berlingots de lait concentré qu’une entreprise alsacienne connue était prête à nous fournir.

L’année scolaire 1986-87 nous avons, avec Mme Schlotter enseignant les Arts Plastiques, réalisé de A à Z un YEARBOOK avec une société québécoise en prenant exemple sur l’Ecole Alsacienne qui avait (déjà) un annuaire des anciens élèves (!) et une revue de grande qualité « Sang Neuf ».

Un mot sur les Conseils d’Administration de l’époque (devenus Conseils Intérieurs en 1971) qui pouvaient se dérouler chez Martin Weber dans sa salle à manger où une collation était servie par son épouse ou une secrétaire réquisitionnée. La coordination d’EPS pouvait quant à elle, se dérouler devant un café, les premières années de ma présence au côté d'Alfred Hummel avec qui j’ai gardé des relations privilégiées. Sa disparition m’a beaucoup affecté.

Un dernier souvenir de Martin Weber me revient en mémoire. Un jour, alors que je m’entretiens avec un collègue, il nous interrompt, s’adresse à lui pour lui faire cette remarque inattendue : « Monsieur…, vous penserez à aller chez le coiffeur » ! Vous imaginez une telle remarque en 2023 ?

Je garde un souvenir ému de ces trente années passées au Gymnase (1968 à 1998). Elles ont marqué ma vie professionnelle et personnelle. Le Gymnase Jean Sturm est un établissement exceptionnel. Je n’ai jamais retrouvé ce sérieux, cette liberté d’action, cette ouverture sur le monde, ailleurs.
Je ne voudrais pas clore ces chapitres sans rendre un hommage appuyé aux trois secrétaires de direction, Eliane, Fabienne et Angèle, mises régulièrement à contribution pour des lettres, circulaires, dossiers conséquents lors de déplacements et séjours à organiser.

Le secrétariat du Gymnase surpris en pleine activité - 2003

Les Alumni du Gymnase sont très reconnaissants à Gérard Tondre pour les tranches de vie de l'histoire du Gymnase qu'il nous a ainsi livrées. D'autres témoignages vont-ils suivre ? Nous l'espérons vivement.


Après ses découvertes au Gymnase, Patrick Hauss (Bac 1994) invite à découvrir le monde et ses opportunités

 Invité à retracer sa trajectoire particulière, Patrick s’est volontiers prêté aux questions de Laurence Riester, intervieweuse des Alumni du Gymnase.

La scolarité au Gymnase

Je suis entré au gymnase en seconde après être allé au Collège Saint Etienne. Ma première grande découverte au Gymnase aura donc été… les filles puisque le collège saint Etienne n’était fréquenté que par des garçons à l’époque !

J’y suis arrivé un peu par hasard suite à un souci sur mon dossier de candidature au Lycée International des Pontonniers (je tenais à perfectionner mon anglais en section internationale et à cette époque le Gymnase n’avait pas les sections linguistiques qu’il propose désormais).

A l’époque je venais en Solex au Gymnase ( !) et les relations humaines ont été un des éléments les plus importants dans toute ma scolarité. Je pense qu’on a beaucoup d’a priori sur les écoles qui sont « dans l’élite». La réalité a été pour moi celle d’une école ouverte, accessible et qui vivait définitivement dans son temps. L’ouverture du corps professoral était également quelque chose de notable : des profs avec qui il faisait bon discuter et qui étaient toujours de bon conseil. J’ai passé mon Bac B (Sciences Economiques)  en 1994.


 Quels choix après le baccalauréat ?

J’étais destiné à devenir expert-comptable commissaire aux comptes et reprendre le cabinet de mon père. Manque de bol, il m’a toujours dit « ne deviens jamais expert-comptable »….

J’ai donc atterri en droit car « tout le monde » allait en droit, surtout mes meilleurs amis de terminale B du Gymnase. Nous étions déjà près de 2000 à l’époque.

Heureusement, le droit est très vaste et offre beaucoup d’opportunités. J’avais toujours eu de l’intérêt pour l’informatique et lorsque qu’un prof de droit fiscal est rentré en amphi pour annoncer qu’ils créaient la première promotion de droit du multimédia et des systèmes d’information, je me suis dit « bingo »

Je me suis lancé dans le DESS cogéré par l’URS et le CEIPI pour traiter des problèmes juridiques liés au droit de l’internet et des nouvelles technologies.

Pour quels domaines professionnels, quelles entreprises ?

J’ai travaillé pour de grandes entreprises françaises (Wanadoo, puis groupe CIC Crédit Mutuel puis des sociétés britanniques et enfin mon employeur actuel, CSC

Digital Brand Services, une société américaine spécialisée dans le domaine de la sécurité informatique dans toutes ses dimensions.

J’ai eu affaire par ma formation et les postes que j’ai exercés à tous les types d’entreprises avec beaucoup de missions différentes : juriste, responsable juridique, Directeur commercial et marketing, Directeur Général, Président, Actionnaire, Membre d’un conseil d’administration, directeur des affaires publiques. Et aussi différentes industries : banques, télécom, internet, immobilier, alimentation animale.

  Quelles seraient pour vous les connaissances, compétences, les qualités personnelles à privilégier ? 
Si vous aimez le tennis, vous connaissez le classement ATP. Fan de tennis, je l’ai volontairement repris pour en faire Attitude (au travail), Travail, Passion. Mes 3 mots-clés pour réussir! 

Par ailleurs, les langues étrangères sont capitales ; malgré les tendances actuelles, nous évoluons toujours dans un environnement qui n’est plus local mais global. Les échanges se font toujours au niveau international

Quels sont les dangers/risques auxquels il convient d’être attentif ? 

Le premier danger est de ne pas se former. Les réorientations sont nombreuses dans l’univers professionnel et parfois ne pas avoir un diplôme peut être un frein. Il faut continuellement se former et acquérir de nouvelles compétences.

Danger 2 : la zone de confort. Il y a tellement de choses à découvrir (petfood, immobilier…). Il faut saisir les opportunités qui se présentent. Ex. COVID.

 Quelle expérience à l’étranger vous a le plus marqué ?

Les USA  : j’y ai travaillé et c’est ce que j’ai vu de plus abouti dans le fonctionnement d’une entreprise et dans le business. La solidarité, la cohésion, se fixer des objectifs, les atteindre, être les meilleurs…

Que pourriez-vous tirer de votre expérience pour les lycéens actuels ?

 70% des salariés feraient d’autres études si c’était à refaire. Ça n’est donc pas dramatique d’être sur la mauvaise voie et on apprend de ses erreurs.

Les Alumni du Gymnase remercient Patrick pour ce témoignage très vivant, recueilli par Laurence, et lui souhaite belle continuation dans sa trajectoire ouverte au monde.