samedi 30 mai 2020

Sweat-shirt Le Gymnase 2020


Depuis un certain nombre d’année, les élèves élus du CVE (Conseil de la Vie de l’Etablissement) et le Gymnase proposent aux élèves de Jean Sturm un sweat-shirt portant le nom et le sigle de l’établissement. Il est aussi proposé aux anciens élèves et aux amis du Gymnase.
Cette année 2020, les élèves du CVE de Jean Sturm et de Lucie Berger se sont rencontrés pour élaborer le modèle du sweat-shirt. A la demande des élèves, un nouveau prestataire, ancien élève de la promotion 2018, a été proposé, ainsi qu’un modèle brodé.
Il est de couleur « jaune vanille », de la taille XS à XL






La réalisation du sweat-shirt 
« AmbiCieux » est une marque de vêtements streetwear créée en 2016 et qui a pour but de se développer afin de pouvoir offrir des produits recherchés, faits en France à partir de matières premières locales. Site www.ambicieux.com

Thibaud PERRAIS, ancien élève de la promotion 2018 et Guillaume FORSTER, élève en classe de 1ère3 ont créé cette jeune entreprise spécialisée dans la réalisation des sweatshirt brodés.
  • Composition :  280g/m2 – grammage lourd (80% Coton 20% Polyester)
  • Cordon de serrage (à plat, en corde, finition métallique ou bien plastique)
  • Certifié WRAP (Worldwide Responsible Accredited Production). Label qui contrôle surtout les conditions de travail et l‘empreinte écologique)
 A commander directement sur le site :
                                                https://www.ambicieux.com/e-boutique/ 
                                                              avant le 12 juin 2020

mardi 12 mai 2020

Qu'est devenue la session 2019 du baccalauréat ?


Les résultats nationaux de la session de juillet 2019 du baccalauréat ont été publiés dans les médias le …. 18 mars 2020. 
Donc juste après la mise en œuvre du confinement et la fermeture de tous les établissements scolaires.
L’écho habituel en a été réduit mais cela ne doit pas empêcher de rendre hommage au travail des bacheliers, de leurs professeurs et à l’accompagnement de leurs parents. Et de tous les féliciter.

En effet, pour ne pas faillir à une tradition maintenant bien ancrée, le taux de 100% de réussite à de nouveau été atteint (Académique : 92.9% - National : 90,31%).
Encore mieux, 93% des 246 Gymnasiens ont obtenu une mention, et 40% la mention Très Bien (National : 13%.)

La petite histoire retiendra que le quatuor qui a obtenu une moyenne supérieures à 19/20 respecte parfaitement la parité : Ekaterina et Julie sont en compagnie d’Alexandre et de Jean-Nicolas…
 Très logiquement, ces résultats placent le Gymnase en bonne place – voire très bonne, selon les critères bruts ou « pondérés » – dans les divers palmarès nationaux réalisés par les médias. Il apparaît ainsi souvent dans les 20 premiers lycées retenus pour la qualité de leurs résultats en France et très largement en tête dans la région du Grand Est.

Quel peut être l’intérêt de ces « palmarès » et particulièrement des taux de mention ? Ces données représentent un indicateur du travail réalisé et des exigences mises en œuvre. Et ce sont les lycéens qui en tirent essentiellement profit dans leur orientation après le baccalauréat au moment des arbitrages entre dossiers post-bac. Bien des portes ont pu s’ouvrir ainsi.

A ces résultats de fin d’année, il convient d’ajouter une grande nouveauté: la première promotion du Baccalauréat International du Gymnase.

Les huit candidats à ce diplôme de haut niveau en langue anglaise ont tous été admis.
 
A noter que la filière BISS (Bilingual International School of Strasbourg) du Gymnase scolarise maintenant près de 200 élèves du CP à la Terminale et que ses effectifs sont en croissance constante (https://legymnase.eu/biss-ibo.php)

Etude d'image pour le Gymnase


Le Conseil Protestant de l’Education de Strasbourg, qui associe Fondation Saint Thomas et Etablissement des Diaconesses, est l’organisme de gestion du Gymnase et ses deux sites de Lucie Berger et de Jean Sturm.  
Il a souhaité, fin 2019, faire réaliser une enquête auprès de parents, élèves, enseignants et personnels, membres de la société civile pour mieux appréhender la perception de l’établissement scolaire et de réfléchir ensemble à ses perspectives d’avenir.
Cette étude a été confiée à la société EDinstitut, indépendante du Gymnase, pour la neutralité de l’enquête. Près de 400 personnes ont été sollicitées.

En voici la synthèse avant la diffusion prochaine des résultats détaillés.



dimanche 10 mai 2020

Daniel Adam, ancien élève du Gymnase et grand administrateur de Strasbourg



La Ville et l’Eurométropole de Strasbourg ont annoncé 8 avril 2020 le décès de Daniel Adam, ancien directeur général des Services de la collectivité.

Né le 27 février 1927, il avait été élève du Gymnase Jean Sturm de 1933 à 1939.

« En fonction dès 1968, Daniel Adam est un exemple de longévité à ce poste avec au total plus de 20 ans à exercer. D’abord comme Secrétaire Général de la Ville, nommé par Pierre Pflimlin puis, reconduit par Marcel Rudloff en 1983 au titre de Secrétaire Général de la Ville et la communauté urbaine. 
C’est dans ce cadre que Daniel Adam a œuvré concrètement et sans relâche à la création de la communauté urbaine de Strasbourg en concevant notamment une administration unique qui reste aujourd’hui un modèle pour toutes les collectivités françaises. 
Il a ainsi participé à une évolution administrative décisive dans l’histoire de notre collectivité et je
tiens à l’en remercier ici », a réagi le maire de Strasbourg par voie de communiqué. « Il avait eu à piloter, de 1973 à 1976, la construction du centre administratif, un bâtiment connu de tous les Strasbourgeois, qu’occupent aujourd’hui encore nombre de services de la collectivité.
Gardons de lui un souvenir reconnaissant », a indiqué de son côté Robert Herrmann, président de l’Eurométropole.

Il fut un grand historien: Francis Rapp (Abitur en 1944 au Jakob Sturm Gymnasium)


Francis Rapp s’en est allé le 29 mars 2020, emporté par le Covid-19, à l’âge de 93 ans. Il était une grande figure de l’histoire médiévale et de l’histoire religieuse en Alsace
Avec lui disparaît une figure aussi attachante qu’érudite du monde universitaire en Alsace. « Je l’avais eu dans le jury de ma thèse d’État. C’était quelqu’un de brillant, d’agréable… Un universitaire qui n’était absolument pas dans l’intrigue, très attachant », dit de lui le médiéviste et historien de l’art Roland Recht, dans les propos rapportés par les DNA.
Né à Strasbourg, le 27 juin 1926, Francis Rapp avait été scolarisé au Gymnase pendant l’occupation nazie. Occupants qui avaient remplacé le nom de Jean Sturm, jugé trop francophile par celui de Jakob Sturm. Francis Rapp a laissé un témoignage poignant de ces années qui ont marqué ses jeunes années, où il fut condisciple de Pierre Karli, entre autres. 
A retrouver en :
 Il avait ensuite gravi tous les échelons d’une carrière qui allait le mener à l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres, où il entre en 1993. Il siégea aussi au sein d’institutions prestigieuses, du Comité Consultatif des Universités au Conseil Supérieur des Universités, du Comité national du Centre national de la recherche scientifique au conseil d’administration de l’École Nationale des Chartes.

Ce grand spécialiste de l’histoire médiévale, du Saint-Empire romain germanique, de la Réforme et de l’histoire religieuse en Alsace, avait décroché son agrégation d’histoire en 1952. Après l’avoir enseignée au lycée Fustel-de-Coulanges à Strasbourg, il occupera un poste de chargé de cours à l’université de Nancy (1961-1972) avant de regagner sa ville natale pour y mener le reste de sa carrière. Docteur ès lettres en 1972, il est maître de conférences à partir de 1974. Sa solide connaissance de l’histoire du christianisme lui ouvre la voie de la faculté de théologie protestante où il est chargé de cours entre 1972 et 1991.

Le rayonnement de son enseignement comme de ses publications lui vaudra d’être professeur associé de l’université de Neuchâtel ainsi que de nombreuses invitations dans des universités d’Europe comme d’Amérique du Nord. Francis Rapp était également Chevalier de la Légion d’Honneur, Commandeur de l’Ordre national du Mérite et Commandeur de l’Ordre des Palmes Académiques.

En 2014 il nous avait fait l’amitié de préfacer l’ouvrage réalisé à l’occasion de l’anniversaire de la création du Gymnase Jean Sturm, dressant une synthèse remarquable de 475 années d’existence pédagogique : 

samedi 9 mai 2020

On a retrouvé le Nijinski du sifflet, Robert Wurtz (bac 1959) confiné à Climbach

Confiné à Climbach, dans les Vosges du Nord, l’ancien arbitre international Robert Wurtz n’a pas vu changer son quotidien d’un iota depuis le début de la crise sanitaire.  

« J’aurai toujours l’âge de mes artères »
« Attention, je sors tout juste de table, j’espère que je ne vais pas dire de bêtises », annonce l’homme aux 450 matches en Division 1, confiné chez lui, à Climbach. Il n’a d’ailleurs pas été nécessaire de le lancer sur le sujet du coronavirus : tout reclus qu’il est au milieu de la forêt, Robert Wurtz sait l’essentiel de ce qui se passe dans le monde.
« Mais, très égoïstement, ça ne me dérange absolument pas de rester chez moi à tourner autour de la maison, assure le Strasbourgeois de 78 ans. J’ai toujours quelque chose à faire dans le jardin, le confinement ne change pas grand-chose. Moi, je suis en quarantaine toute l’année. En 2021, j’aurai même la double quarantaine ! Tant qu’on se sent jeune, on n’est pas vieux. »


Diplômé d’un doctorat de physique-chimie en biologie macromoléculaire, Robert Wurtz se gardera bien de dire quoi que ce soit sur le Covid-19 et ses ravages. Coupé de tout ce qui touche de près ou de loin aux réseaux sociaux, l’Alsacien n’est pas de cette France devenue du jour au lendemain experte en épidémiologie…

« Le confinement, c’est un peu la trêve des confiseurs »
Mais alors, le ballon rond dans tout ça ? « Ça tombe bien qu’on en parle, répond-il. On se demandait justement si le tirage au sort du prochain tour de la Ligue des champions avait déjà eu lieu. J’étais incapable de dire contre qui le PSG devait jouer… C’est grave ! On se croirait dans un camp retranché ici (rires). »
Informé que ledit tirage est reporté, les 8es de finale n’ayant à ce jour pas pu aller à leur terme, le septuagénaire enchaîne : « Ah ben voilà, tout s’explique, merci ! Mais je vous rassure, ça n’a rien à voir avec des problèmes de mémoire. Les noms des joueurs des années 50-60, je m’en souviens par cœur, tous ceux que j’allais voir à la Meinau aussi. Là, ce confinement, c’est un peu la trêve des confiseurs. Je ne vois plus les classements évoluer, rien. Et le pire, c’est que ça ne me manque pas… »
Silence. « Mais quand le foot reprendra, ce sera comme un bain de jouvence, le plaisir reviendra. »
Extraits  d'un article paru dans les DNA, le 21 avril 2020

Une carrière à retrouver en:
Il débute l'arbitrage en 1962 et il est l'un des premiers arbitres à avoir une condition physique lui permettant de suivre au plus près les actions. Il effectuait parfois de véritables sprints. Ses gestes étaient parfois comparés à ceux d'un danseur étoile de ballet. À la suite d'une tournée au Brésil pour la préparation à la Coupe du monde de football de 1974, il est surnommé le « Nijinski du sifflet »1. Par sa gestuelle presque caricaturale, il parvenait à faire rire joueurs et spectateurs, désamorçant du même coup les situations tendues.

 
Robert Wurtz fut élu cinq fois arbitre français de l'année (1971, 1974, 1975, 1977 et 1978). Il arbitra deux finales de Coupe de France : 1973 et 1976.  Il officia également à l'occasion de la Coupe du monde de football 1978 et arbitra son dernier match officiel le 17 mars 1990. 

L'un des épisodes les plus fameux de sa carrière mouvementée eut lieu au Parc des Princes au cours
d'un match PSG-Auxerre. L'entraîneur auxerrois, Guy Roux, vociférait depuis la touche, mais Robert Wurtz ne voulait pas l'expulser afin de ne pas envenimer la partie. Il fit alors une de ces facéties dont il avait le secret en glissant à genoux sur la pelouse humide du Parc pour se retrouver devant Guy Roux, le suppliant d'arrêter en joignant ses mains dans un geste de prière... Spectateurs, joueurs, remplaçants et Guy Roux lui-même applaudirent ce geste, et la fin du match fut beaucoup plus sereine.



"La couleur de la justice" par Marjolaine Grappe (bac 2003)


Marjolaine Grappe a produit un film qui tente une approche concrète du respect des Droits de l’Homme.

De quoi s'agit-il ?

Une cour mise en scène se réunit à New York pour discuter de la force indue utilisée par la police lors de l'arrestation d'Eric Garner, qui a conduit à sa mort. Un verdict juste est-il possible malgré la controverse raciale ?

A découvrir en:

En 2014, des scènes montrant l'officier arrêtant tenant un Afro-Américain de 44 ans, Eric Garner, dans un étranglement ont fait le tour du globe. La mort consécutive de Garner a déclenché une vague d'indignation, en particulier après que le policier en question a été déclaré non coupable. 

Quatre ans plus tard, une audience judiciaire officieuse, organisée par des avocats expérimentés, a eu lieu dans un effort honnête pour guérir une blessure purulente grâce à un examen équitable. Les images de la salle d'audience sont entrecoupées des observations des procureurs et des défenseurs, ainsi que des images externes, pour révéler tout l'arrière-plan. Utilisant le symbolisme d'un drame judiciaire, le film est une réflexion en couches, exposant non seulement la tragédie elle-même mais aussi le contexte social et la question complexe de la pertinence des forces de police.

Le film a été présenté notamment au festival