dimanche 23 février 2020

Avis de recherche. Profil: né(e)s en 1974, passé(e)s par Lucie Berger....




Vous êtes né(e) en 1974 et avez fréquenté le Collège Lucie Berger durant votre scolarité ?

 Des retrouvailles sont prévues le samedi 30 mai 2020 à Lucie Berger. 

Vous vous reconnaissez  sur la photo ci-dessous ?
ou vous reconnaissez  certains élèves  ?


 


Le comité de pilotage, composé de Cédric Kleinklaus, Cécile Nitschke-Clément et Anne Peudepièce-Hartmann se réjouit de vous retrouver bientôt !

Liste nominative:

vendredi 21 février 2020

La conférence de Karl Neuberger du 20 mars 2020 est reportée à un date ultérieure


  Aujourd’hui, tout en développant des projets – notamment en utilisant l’IA dans le domaine de la santé (*) – plusieurs fois primés (CES de Las Vegas), il s’implique fortement dans la formation des Data Scientist, métier essentiel pour l’avenir des entreprises. Celles-ci sont très nombreuses à se trouver dans une phase de transformation digitale où les nouveaux modèles bousculent les process internes, dont la capacité à être prédictif.
Des propositions d’avenir concrètes – la demande est très forte – pour tous ceux (dont les lycéens) qui s’impliquent dans les mutations technologiques et la maîtrise de leurs outils.

Karl est un acteur engagé du monde qui se construit pour tous ceux qui veulent mieux le comprendre mais aussi et surtout pour tous ceux qui envisagent d’y trouver la voie de leur avenir (avis à tous les « codeurs » !)

N’hésitez pas à faire partager cette soirée du vendredi 20 mars 2020 (19h30) à vos proches et amis. Elle se déroulera dans le Cube du Gymnase Jean Sturm (8, place des Etudiants)
L'intervention de Karl, suivie de vos questions, sera précédée par la partie formelle de l'AG, détaillée ci-dessous. Un moment de convivialité nous réunira ensuite autour du verre de l’amitié.

Dans le souci d’organiser au mieux cette rencontre et de gérer efficacement les contraintes de sécurité, vous voudrez bien répondre par le lien suivant : http://bit.ly/2Pf03bM
                         ou mail à : Alumni@legymnase.eu (en précisant nom, prénom et nombre de personnes)
Je me réjouis de vous retrouver en cette sympathique occasion.

Pour le Comité Directeur,
Bien amicalement, 

Jacques Flurer, Président                  

Ordre du jour de l’AG:
1.      Allocution d’accueil
2.      Rapport moral du Président
3.      Rapport du Trésorier
4.      Quitus aux Membres du Comité Directeur
5.      Renouvellement du Comité
6.      Divers
La durée habituelle de la partie « formelle » de l’AG excède rarement 20 minutes. Les personnes qui souhaiteraient faire partie du Comité sont priées de se manifester dès maintenant par mail. 

samedi 8 février 2020

Julie-Anne (bac 2009) révèle un pacte faustien au choeur de l'église du Temple Neuf !



Julie-Anne Weber (Bac 2009) et son frère Jean-David proposent, dans le chœur de l’église du Temple Neuf, un spectacle de mapping à l’occasion de




« L’amour a pris tant de visages
A travers les siècles passés.
Tes doigts aux miens entrelacés,
Remontons l’écheveau des âges. »
Retournons cinq siècles en arrière, dans l'ombre des ruelles de Strasbourg, où, par une nuit de pleine lune, un timide musicien vagabonde. Pour conquérir le cœur de sa belle, il signe un pacte avec le diable, vendant son âme en échange d'un instrument magique. Mais au son du tambour, c'est la ville entière qui entre dans une folle danse. L'amour pourra-t-il les sauver de la damnation ?


Fantasmée depuis 1518, l’histoire de l'épidémie de danse strasbourgeoise nous invite à un voyage dans le temps, à la rencontre des contes populaires alsaciens. Alliant animation traditionnelle et nouvelles technologies, Animaillons ! et Art Puissance Art en proposent une réinterprétation poétique et romantique, sous la forme d'un son et lumière en vidéo-mapping.

Au fil des notes et des couleurs, la projection métamorphosera le chœur de l'Eglise du Temple Neuf de Strasbourg. Papier découpé et dessins animés à la main, musique et danse s'assembleront, donnant la parole aux pierres le temps d’un rêve de lumière.




🎙 Musique : Jean-David Weber

Place du Temple
Neuf, 67000 Strasbourg

🕖 Du 8 au 9 et du 11 au 16 février - toutes les 20 minutes du 19h à 21h (sauf le 14 février de 20h à21h)

3€/adulte 5€/couple 2€/-18 ans et étudiant gratuit/-3 ans

💬 Informations et réservations : mappingtambourbattant@gmail.com


dimanche 2 février 2020

Pouvoir enseigner chez les Diaconesses


On ne badinait pas sur les compétences des enseignants qui postulaient au début du XXème siècle à l'école nommée aujourd'hui "Lucie Berger"

C’est ce que démontre le certificat d’aptitude délivré à Bertha Anschütz en 1902 pour avoir le droit d’enseigner dans les écoles supérieures pour filles en Alsace-Lorraine.

A noter le tampon de l’école, appelée Bon Pasteur (en français) au début du XXème siècle. Tampon où le Christ apparaît en pâtre qui conduit sur le droit chemin.
L’école du Bon Pasteur était encore dirigée par Madame Lucie Berger. Elle ne pris son nom qu’après le décès de sa fondatrice en 1906.



La signature de Lucie Berger apparaît parmi les membres de la commission chargé de délivrer les certificats d’aptitude
Le document intégral est disponible en : https://www.calameo.com/read/003379793bcaea9400351
A noter particulièrement l’importance attachée aux langues.

 Ce document rare nous a été transmis par la petite fille de Bertha Anschütz, Elisabeth Metz. Qu’elle en soit vivement remerciée ainsi que Daniel Metz, son époux, soucieux de la transmission de ce patrimoine historique. 

Avant que le Gymnase ne brûle....



Le plan de 1860 permet de relever qu'avant l'incendie de 1860, le Gymnase occupait la partie gauche de l'ensemble de l'ancien couvent, comme cela apparaît aussi sur le dessin ci-dessous. 
La partie droite, appelée Collège St Guillaume a été presque totalement détruite. A noter aussi que ces bâtiments intégraient l'actuelle place des Etudiants. 
La rue du Dôme, avec sur sa droite les locaux presbytéraux du Temple Neuf, donnait sur un grand jardin à l'angle de la rue du Temple Neuf. Un ensemble immobilier, essentiellement bancaire, s'y est implanté depuis.


Des bâtiments qui entourent la grande cour du Gymnase, il ne reste aujourd'hui que l'aile dite "alsacienne" à colombages, à gauche.
L'immeuble de droite a disparu dans l'incendie de 1860 et l'église du Temple Neuf – joyau gothique comprenant la bibliothèque de la ville, au fond de la cour - a été détruite dans la nuit du 24 au 25 août 1870 par un bombardement de l’armée prussienne lors du siège de la guerre de 1870. 


Ce plan a été réalisé par l'architecte Charles-Emile Salomon, qui a reconstruit le Gymnase en 1865. Il est positionné Est-Ouest, depuis la rue du Temple Neuf. Il fait bien apparaître comment les bâtiments ont été frappés d'alignement, avec la création de la place des Etudiants, et un passage direct vers la rue de l'Outre. 

Jean-Michel Hitter (bac 1970) a retrouvé dans ses archives familiales un carton de dessin que Ed. Weissandt, professeur d'arts graphiques au Gymnase a réalisé après l'incendie qui l'a ravagé en 1860. 
Le plan réalisé par Ch-E. Salomon est tiré des archives de Jacques Flurer (bac 1967), descendant de l'architecte.
Nous les remercions de mettre ces documents à la disposition des Alumni.

Vous pouvez retrouver l'ensemble du carton de dessins de Weissandt en:
https://www.calameo.com/read/003379793aa45d476ef65

samedi 1 février 2020

Sixtine (bac 2014) et le coronavirus ...


« On en parle énormément »
« Je mets un masque, je me lave beaucoup plus les mains, je désinfecte mon portable, je limite mes déplacements et je suis l’évolution des directives », énumère Sixtine Caen, 23 ans, expatriée à Hong Kong dans le cadre d’un Volontariat international en entreprise (V.I.E) au sein du groupe LVMH (Chaumet), dont le témoignage est relaté par les Dernières Nouvelles d'Alsace du 31/01/20.

Loin de céder à la panique, cette Strasbourgeoise raconte la prégnance du sujet dans les conversations au sein de la communauté d’expatriés : « On en parle énormément, on s’envoie beaucoup d’infos en temps réel via WhatsApp. »

Mardi après-midi, les ressources humaines de son entreprise l’ont informée qu’afin de minimiser les risques d’infection, tout le personnel travaillerait depuis son domicile au moins jusqu’à vendredi. Dans la foulée, Business France adressait les mesures de rapatriement des V.I.E en poste à Wuhan et faisait savoir aux V.I.E en poste en Chine continentale et à Hong-Kong qu’ils étaient soumis à une interdiction de se déplacer à l’intérieur du territoire. « On est toujours à huit contaminés à Hong Kong.
Pas d’évolution depuis deux jours. Espérons qu’on en reste là dans une semaine à la fin du Nouvel An chinois. »

Tous nos voeux accompagnent Sixtine, toujours aussi tonique !
Vous pouvez la retrouver sur LinkedIn:



Simulation chez les Alumni !



A l’initiative de Claire Bopp ((Bac 1994), médecin anesthésiste-réanimateur aux hospices civils de Strasbourg et membre du Comité des Alumni , un groupe d’une quinzaine d’amis et anciens du Gymnase a participé à une séance de formation sur « les gestes qui sauvent ».

Cette formation a eu lieu le 24 janvier 2020 dans les locaux d’UNISIMES, Unité de Simulation Européenne en Santé. Claire Bopp était accompagnée de Pierre Vidailhet, directeur universitaire et Gilles Mahoudeau, directeur médical d’UNISIMES .
Ce centre,  dont le bâtiment est situé au cœur de l’hôpital civil accueille plus de 5000 personnes par an. Le panel de ces stagiaires est représentatif aussi bien de médecins en activité, que d’infirmiers, de kinésithérapeutes, de dentistes, voire de personnel administratif d’hôpitaux.

UNISIMES a, d’une part, pour objectif l’apprentissage des gestes techniques et des actes médicaux sur des mannequins, au moyen d’outils sophistiqués de simulation. D’autre part l’accent est mis sur les modes de communication et de collaboration entre les différents acteurs de la santé. Enfin une part non négligeable des formations porte sur la relation humaine avec les patients et les collègues de tous les secteurs au chevet des malades.

Après avoir visité les différentes unités du centre, les participants ont eu l’occasion d’apprendre et de pratiquer les gestes de base indispensables pour apporter les premiers secours. Une attention toute particulière a été portée à l’utilisation adaptée d’un défibrillateur.






Les trois interlocuteurs se sont montrés d’excellents pédagogues, sachant déployer leurs connaissances et leurs recommandations dans des termes accessibles au public de néophytes particulièrement studieux.


Il est à noter que 2020 sera marquée par la mise en route au niveau d’UNISIMES d’une action d’envergure destinée à former tous les acteurs de la santé aux gestes qui sauvent. Cette formation a pour but d’organiser les actions de sensibilisation qu’effectueront ces acteurs en binôme avec les pompiers et à destination de toutes les écoles d’Alsace.
Un verre de l’amitié a clôturé cette séance et a permis un moment de dialogues et d’échanges.

                                                                                                                                  G & J Flurer

La muse au bout du doigt de Charles-Adolphe....


Près d’un siècle sépare les deux statues. L’une, austère, rend hommage à un illustre scientifique. L’autre, facétieuse, est perchée sur le doigt de ce dernier. 

Depuis quatre ans, place Saint-Pierre-le-Jeune, la petite muse de Louis Bazin et Charles-Adolphe Wurtz partagent le même destin immobile à Strasbourg.
Encore faut-il s’en apercevoir.


Il suffit parfois d’un rien, un brin de lumière qui tombe à pic, pour découvrir un objet insolite. Et l’on peut tout aussi bien passer devant des années durant sans jamais l’apercevoir. Sauf quand passe par là l’œil aiguisé de Sophie Weber, journaliste aux DNA. 

Place Saint-Pierre-le-Jeune, la statue de Charles Adolphe Wurtz domine les voitures stationnées à ses pieds, près de sa maison natale.

Né en 1817, il est le fils du pasteur de St Pierre le Jeune. Immatriculé au Gymnase le 11 juillet 1826, il y achève sa scolarité en 1834 pour se lancer dans des études scientifiques, après avoir été tenté par la théologie.

Il quitte l’Alsace à 27 ans en 1844 et devient chef de travaux de chimie à l’Ecole Centrale en 1846. 
Charles-Adolphe Wurtz marque la seconde partie du XIXe siècle à la fois comme chimiste, mais aussi comme réformateur des études supérieures de médecine et propagandiste de l’école atomiste dans une époque politiquement troublée et de grande évolution scientifique.
Ses découvertes et son enseignement lui assurent une notoriété internationale : doyen de la Faculté de médecine de Paris de 1866 à 1875, sénateur inamovible en 1881, membre de l'Académie de médecine (1856), membre de l'Académie des sciences (1867) et lauréat du Faraday Lectureship de la Royal Society of Chemistry en 1879….

Charles-Adolphe Wurtz, très ami avec Charles Gerhardt et Auguste Scheurer-Kestner, s’affirme toujours solidaire des chimistes alsaciens et en général de ses compatriotes frappés par l’annexion par l’Allemagne de l’Alsace en 1871. 

En 1872, il fait partie des fondateurs de l’Ecole Alsacienne de Paris qui ouvre ses portes en 1873.

Partisan et ardent défenseur de la théorie atomique, il s’oppose courageusement de nombreuses années à Marcellin Berthelot et Henri Sainte-Claire Deville, partisans des équivalents.
En 1867, il défend, contre l’avis des professeurs de faculté et du Conseil de l’instruction publique, l’accès des femmes à l’enseignement supérieur et à la profession de médecin.
Wurtz a laissé un traité de chimie biologique, un traité de chimie atomique et un dictionnaire de chimie, qui sont devenus des œuvres classiques.

Ch-A. Wurtz est le seul alsacien figurant parmi les 72 célébrités ayant honoré la France et dont le nom est gravé sur un emplacement spécial, au niveau de la périphérie du premier étage, de la balustrade de la Tour Eiffel.

Les enfants de Ch-A. Wurtz décident de lui consacrer un statue à Strasbourg en 1919 après le retour de l’Alsace-Lorraine à la France et qui porte à son socle, « la chimie est une science française». Ce qui suscita de vives polémiques de la part des chimistes allemands.
Mais c’est surtout l’orthographe du patronyme de Wurtz qui illustre la tragi-comédie de l’Alsace. Le nom original de Wurtz s’orthographie sans trémas sur le « u ». Or, en 1940, les nazis ont germanisé le nom en gravant les trémas sur le « u ».. Puis, en 1945, les trémas furent à nouveau supprimés, malheureusement en abîmant le grès …


A côté de la statue, quelques autres traces de sa mémoire :
·         En 1886, le graveur Alphée Dubois a réalisé une médaille à son effigie dont un exemplaire est conservé au musée Carnavalet (ND 0478).
·         Depuis 1893, une rue du 13e arrondissement de Paris porte son nom.
·         Une rue de Strasbourg porte son nom à la Krutenau.
·         Une rue de Wolfisheim porte son nom.
·         Une préparation culinaire (un gel foisonné) a été nommé "würtz"
·         Le mot wurtzite, tiré du patronyme de Charles Wurtz, désigne à la fois un minéral et une structure cristalline










Pour en savoir plus : un article fort bien renseigné de Louis-François Hollender et Jean Roethinger, publié par l’Académie Nationale de Médecine :

Autres sources :
Extraits, entre autres, de l’article de Sophie Weber – DNA 27/12/19