dimanche 22 septembre 2024

Sara Balzer, Paul Weick, Clara Mallien: des Alumni du Gymnase très présents aux JO 2024


 On ne présente plus Sara Balzer (bac 2013) championne du monde en titre de sabre et vice-championne olympique. 

Le documentaire d’A2 qui retrace son brillant parcours – et son passage empreint d’émotion au Gymnase – est en ligne jusqu’en septembre 2025.

https://www.france.tv/documentaires/documentaires-sport/6366878-sara-balzer-d-argent-et-d-acier.html

D’autres anciens élèves se sont illustrés dans les jeux de Paris 2024. Voici ceux dont l'action a été portée à notre connaissance.

 Paul Weick (Bac 1995) a été très mobilisé en tant que Directeur régional adjoint Sécurité Transports et Défense de la DRIEAT Ile-de-France. 


Voici le message qu’il a adressé à ses équipes le 27 juillet 2024 :

  Intense moment collectif hier lors des remerciements du chef de l’Etat aux forces vives qui ont œuvré à la réussite des Jeux olympiques de Paris 2024 : COJO, services de l’Etat, collectivités locales, opérateurs publics, entreprises, ONG, fédérations sportives, volontaires…

 Heureux d’avoir pu vivre ce moment aux côtés de nos collègues de la préfecture de région Ile-de-France, de la préfecture de police, de VNF, Haropa Port, du ministère, de la DIJOP, de la Solideo, des collectivités locales et bien sûr du COJO avec lesquels nous avons préparé depuis 7 ans ces Jeux de Paris 2024.

 L’héritage de ces premiers Jeux entièrement durables de l’histoire restera : une cérémonie d’ouverture avec le fleuve pour scène qui restera gravée dans les mémoires, une Seine baignable, un verdissement des bateaux bien entamé, des équipements dont nous avons instruit les permis de construire et les multiples autorisations environnementales, l’essor du réseau cyclable, un réseau routier national amélioré, etc etc…

 Mille mercis à nos équipes de la DRIEAT qui ont œuvré dans l’ombre pour la réussite de ces Jeux depuis 7 ans. Sans leur engagement et leur enthousiasme rien n’aurait été possible !! 

Ancienne sportive de haut niveau en taekwondo, Clara Mallien  (Bac 2009) est Head of E-réputation & Social Media dans le groupe LVMH.

Elle a été retenue pour porter la flamme olympique sur un moment du parcours.

Une expérience unique dont elle témoigne :

 Il y a 20 ans je regardais les JO d’Athènes à la télé avec mes yeux d’enfant. Je découvrais Pascal Gentil et le taekwondo. Love at first sight.

J’ai passé les 20 années suivantes sur les aires de combat, de mon club strasbourgeois aux tapis de l’INSEP - Institut National du Sport, de l'Expertise et de la Performance et dans tous les gymnases du monde.

Championne de France, représenter mon pays, rencontrer mes meilleurs amis, s’entraîner, devenir meilleure, douter, gagner, perdre et recommencer.

20 ans plus tard Paris s’apprête à accueillir les Jeux Olympiques et moi j’ai eu l’honneur de porter la Flamme Olympique. 200m de liesse et de ferveur populaire, 200m pour faire briller les yeux des enfants, 200m pour se rappeler les sacrifices, 200m qui concentrent toutes les émotions que peut procurer le sport.

Merci la famille LVMH pour l’opportunité, merci aux équipes du Relais de Paris 2024 - Comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 qui accomplissent l’extraordinaire, merci le taekwondo pour les 20 dernières années.

Les Alumni sont fiers de tels engagements et félicite vivement Sara, Paul et Clara. Si vous avez connaissance des actions menées pendant ces jeux par d'autres anciens élèves, n'hésitez pas à en informer le Comité  : alumni.legymnase@gmail.com



Comment évacuer l'angoisse de Parcoursup au Gymnase

 

Parcoursup, étape décisive pour accéder à l’enseignement supérieur, génère habituellement une grande angoisse dans les familles. Mais depuis plusieurs années et dans la grande majorité des cas, voire quasiment tout le temps, les élèves du Gymnase obtiennent les vœux qu’ils ont formulés.

 Cela correspond à un nécessaire travail en amont pour que les vœux soient en phase avec les réalités, les résultats des élèves et leurs ambitions. Il s’agit de l’aboutissement d’un travail d’accompagnement piloté par la responsable du lycée avec les professeurs principaux. Il débute dès la classe de 3éme même si ce suivi est principalement positionné en classe de 2e, 1e et terminale (Forum des Métiers, Midis de l’Orientation, intervenants nombreux, aussi à l’initiative des professeurs…). Les interventions de la Conseillère d’Orientation sont aussi précieuses.

Ce travail d’accompagnement des lycéens dans leur orientation passe aussi par une harmonisation des dossiers dans les appréciations et les positionnements des élèves afin de viser à plus de cohérence et de crédibilité de l’établissement scolaire aux yeux des filières post-bac. De même, des contacts directs sont pris avec les responsables des admissions de diverses filières, notamment les plus exigeantes, pour mieux appréhender leur approche et leurs attentes.

Les résultats sont très majoritairement à la hauteur de l’investissement de l’équipe de direction et de tous ceux qui suivent le parcours de leurs élèves.

 Les Alumni félicitent la direction du Gymnase pour la qualité de cet accompagnement des élèves, de nature à rassurer les familles et à valoriser efficacement le potentiel des lycéens.

 


Les bacheliers de 1999 à la redécouverte de Lucie Berger

 A l’initiative de Jean-Daniel Brenckmann, un groupe d’anciens élèves des promotions 1999 et 2000 s’est retrouvé à Strasbourg pour partager un moment de convivialité.

 Ce fut l’occasion de revenir découvrir les lieux où certains ont passé l’intégralité de leur scolarité. Les souvenirs sont remontés au fil des escaliers et des couloirs, dans des locaux très modifiés depuis leur baccalauréat :

« Mais ce n’est pas là qu’il y avait la salle des professeurs ? » « Et le bureau du directeur, qu’est-il devenu ? » « Ah, c’est là que nous avions allemand … » « Et où est passée la cabine téléphonique du couloir du rez de chaussée ? » « Qu’est devenu l’internat ? » …..

Les salles des classes maternelles, toujours au même endroit, et le CDI, inchangé, ont permis de faire revenir des anecdotes et même le souvenir de quelques heures de colle par des documentalistes apparemment sourcilleuses.


Sont présents sur la photo : 

Jean-Daniel Brenckmann, Cassandra Eilar, Barbara Huss, Marie Jacob, Soledad Kaercher, Virginie Klein, Arnaud Kleinknecht, Lionel Lidzborski (accompagné de ses deux filles), Camille Puel, Mélanie Roos, Clara Spielmann (accompagnée de sa fille), Joachim Unternaehrer, ainsi que Dominique Verreman, membre de l’équipe d’animateurs-éducateurs en ces années-là.

Quelques années avant... Qui saura retrouver qui est qui ? 




mardi 2 juillet 2024

Lucie Berger au cœur : les chaleureuses retrouvailles des derniers bacheliers (2004) du site.

  



Un grand moment que ce 22 juin 2024 : Julie Goulon et Maryline Schell, toujours aussi volontaires (!) se sont lancées dans l’aventure de réunir leur promotion de bacheliers, la dernière à avoir passé son bac intégralement à Lucie Berger !                                                                      Comment les retrouver ? Le Yearbook des terminales a été le fil d’Ariane pour les retrouver 20 ans plus tard. Tous n’ont pas pu venir, du fait notamment d’une grande dispersion géographique.                     Mais bien des horizons étaient présents, dont un fort contingent parisien, pour partager un moment rare où le bonheur de se retrouver transparaissait.                                           Dans le fort contingent de représentants de la filière ES, allez vous retrouvez dans les photographies de la soirée les visages des élèves de Terminale tirées de leur Yearbook de 2004, ci-contre ?

Plusieurs professeurs et animateurs ont aussi pu venir pour profiter de ce bain de jouvence. Le passage dans les classes maternelles, au cours de la visite des locaux, a permis de rencontrer Myriam Abid qui a reconnu bien des visages – plus de 30 ans après les avoir eus en charge.


Myriam, à la mémoire prodigieuse, s’est amusée à leur rappeler quelques anecdotes de leur enfance. Ce qui a permis à certaines jeunes mères présentes de constater que le comportement de leur propre enfant  actuel pouvait relever d’une certaine hérédité… 

Ils étaient là:

Un montage vidéo réalisé par Julien Flippes, ancien animateur, avec la bande son adaptée, a rappelé le souvenir des « boums » dans la salle polyvalente où la joyeuse troupe s’est à nouveau réunie. 

La joyeuse soirée où ont afflué souvenirs et émotions partagées s'est poursuivie dans une annexe à la périphérie de Lucie Berger, comme semble le vouloir une tradition immémoriale. 

Les Alumni du Gymnase Lucie Berger-Jean Sturm ont très volontiers accompagné la logistique de ce superbe projet, une première dans les locaux.

mercredi 19 juin 2024

Pour la science, des collégiens du Gymnase Lucie Berger - Jean Sturm envoient un ballon dans la stratosphère

 Après un an de travail avec leur professeur de technologie, des élèves de troisième du collège Jean-Sturm ont fait s’envoler ballon, sonde et camera mardi 28 mai 2024, afin de réaliser des mesures dans la stratosphère et d’observer la courbure de la Terre. Une opération qui se déroule dans soixante écoles françaises, dont deux en Alsace.

Initié en 1992 par le Centre national d‘études spatiales, ce projet propose aux établissements de participer à une véritable expérience scientifique. 

« Il s’envole ! », s’exclament en chœur de jeunes élèves de primaire en regardant l’immense ballon jaune quitter le sol de la cour de Lucie-Berger. Dans son sillon, s’élève une boîte minutieusement accrochée à l’intérieur de laquelle se trouvent des sondes et deux objectifs afin de recueillir des données et des photos depuis la stratosphère. Pour en arriver là, une quinzaine d’élèves de troisième a travaillé toute l’année avec Vivien Baert, professeur de technologie passionné par l’espace. « Cela fait quatre ans que je participe au dispositif « Un ballon pour l’école », organisé par Planète Sciences et le Centre national d‘études spatiales (CNES)  », explique ce dernier.



Vivien Baert, professeur de technologie passionné de spatial, participe pour la quatrième fois à ce dispositif.


Accrochée au ballon, une sonde réalisée par les élèves contenant des capteurs et des caméras.


Les collégiens ont assemblé le ballon, la sonde et le parachute dans la matinée. Une antenne a été installée afin de capter les informations de la sonde.  

Capter des données sur la pollution et des images du ciel

Initié en 1992, ce projet propose aux établissements du premier et second degré en France de participer à une véritable expérience scientifique. Cette année, une soixantaine de classes, dont deux en Alsace, ont décidé de jouer le jeu. « Pendant l’année, nous avons conçu la nacelle, choisi et programmé les capteurs correspondant aux expériences que nous voulons mener, puis monté le tout » retrace Victoria, 15 ans.

Mardi, c’était donc le jour tant attendu, celui de l’envol du ballon, gonflé à l’hélium. « J’ai choisi de le faire dans la cour de Lucie-Berger où se trouvent les maternelles et les primaires afin de pouvoir convier les plus petits au lancement. J’aime l’idée d’éveiller la curiosité scientifique chez les plus jeunes », détaille Vivien Baert avant d’expliquer que les relevés devraient permettre de montrer la pollution de l’air et lancer des discussions autour de l’écologie. « Il devrait voler environ trois heures et pourrait atteindre les 30 kilomètres de haut ! Ensuite, il redescendra en douceur avec un parachute, et j’irai le chercher cet après-midi, grâce à un GPS glissé à l’intérieur. »




Images captées par le ballon stratosphérique envoyé par une classe l’année dernière. Il peut monter à 30 000 mètres.


« On travaille sur quelque chose de très concret ! »

Toute la matinée, les élèves participants ont fini d’assembler l’engin. « C’est intéressant car on travaille sur quelque chose de très concret ! », s’exclame Annaïk, 14 ans. Malgré quelques couacs, ils ont réussi à en venir à bout grâce à Pierre Scheidecker, animateur représentant de Planète Sciences. C’est lui qui s’assure que tout est bien monté, que l’antenne qui sert à capter les informations de la sonde est bien installée et la zone de décollage sécurisée. « L’idée est de rendre accessible la science aux élèves et de leur permettre de mieux comprendre les enjeux du réchauffement climatique », résume-t-il. En s’élevant, le ballon stratosphérique prend la direction de la cathédrale. Espérons que la caméra embarquée ait pris de belles images de Strasbourg.

Par Alizée Chebboub-Courtin – DNA du 29 mai 2024

Revivez le lancement avec les élèves de Lucie Berger, sur X (Twitter): 

https://x.com/le_Gymnase/status/1795392219081560310/video/1


mardi 18 juin 2024

Le grand partage de convivialité des bacheliers 2004.

Mémorables retrouvailles pour la bacheliers 2004. 

A l’initiative de Marion Herda et Pauline Dartevelle, une quarantaine d’anciens élèves, soutenus par une dizaine de professeurs et autant de proches et d'enfants, se sont retrouvés au sein du Gymnase le soir du 8 juin 2024.

Le Comité des Alumni a eu plaisir à accompagner les organisatrices pour la logistique de la soirée et l'organisation de la visite des lieux.

 La redécouverte des locaux fut longue, prolongée de la recherche de lieux qui ont marqué la mémoire de certains. Comme une fameuse salle 214 où l'enseignement de l’allemand semble avoir durablement marqué l'esprit de certains élèves .... 

 Nul besoin d’animation ensuite dans le restaurant scolaire : conversations, rires et joies partagées ont longuement résonné dans la salle où passait – quand même ! – un montage défilant de souvenirs parfois enfouis. 


Qui les reconnaîtra ?


Et maintenant ....

                      

                   

                       


Qui étaient-ils ?


Nul besoin d'autres témoignages que ceux dont vibrait le groupe WhatsApp dès les heures qui ont suivi la fin des retrouvailles, qu'on en juge plutôt:


Et que serait des retrouvailles au Gymnase sans un "after" dans une annexe, juste en face de la porte ? 

Une démultiplication des liens et des partages d'émotion qui en appellent d'autres. Le Comité des Alumni se réjouit d'avoir pu faciliter cette belle rencontre et remercie tous les participants pour leur aide et leur bonne humeur tout au long de la soirée. 









Guillaume Marival (bac 2016) nous partage son expérience depuis Dubaï.

Plusieurs années et métiers plus tard, nous sommes encore tous des “Sturmiens” comme peut en témoigner la récente rencontre de la Promo 2016 organisée par Célia Chemli et Ilana Eschbach…

Mon passage au Gymnase aura été de la Sixième (Lucie Berger) jusqu’à la Terminale. Ce fut une période de croissance personnelle où j'ai appris autant des autres élèves que de mes professeurs. L'ambiance dynamique et la diversité des profils d'élèves m'ont permis de tisser des liens forts et qui durent encore avec tous mes amis. On n’oublie rarement ces années au lycée et en particulier venant du Gymnase qui dresse une identité très forte et nous relie tous. Ces relations ont façonné ma vision du monde et ont contribué à forger ma personnalité.

Les enseignants du Gymnase étaient passionnés par leurs métiers. Ils ont suscité mon intérêt pour l'apprentissage. Leur dévouement et leur engagement envers notre réussite étaient palpables à chaque cours. Ils nous ont non seulement transmis des connaissances académiques, mais aussi des valeurs. Dans mon cas, c’est surtout les valeurs qui m’ont aidé. En effet, je suis encore frappé par mon style de l’époque et comment je suis maintenant. Je n’avais pas de grands objectifs et n’avais pas du tout de bonnes notes. Le sport me plaisait et j’en faisais beaucoup mais n’ai jamais eu les résultats qui suivaient ni au tennis ni au basket donc ce qui m’a vraiment aidé à me développer ce sont vraiment les valeurs acquises lors de mes années au Gymnase.

Je retiendrais tout de même mon échange à Madrid en Seconde. En tant qu'élève LV2 Espagnol, je suis  parti avec ma classe pour passer une semaine mémorable dans une famille espagnole. J’ai tissé des liens forts avec mon correspondant qui avait exactement le même âge. Nos profils correspondaient et furent de même pour mon ami de Sturm qui était lui aussi tombé sur un correspondant ayant les mêmes passions. Nous avons passé les étés de la Seconde à la Terminale ensemble, combinant 2 semaines à Madrid et 2 autres à Strasbourg. Nous avons pu leur faire découvrir le Haut-Kœnigsbourg ou bien encore Colmar avec ses maisons colorées, mais il s’agissait surtout pour eux d’apprendre le français aux côtés de nos amis. Cette expérience a renforcé ma passion pour les voyages, les échanges et a prouvé que l’hospitalité est précieuse.

  Qu’améliorer au Gymnase ?

Il est difficile de trouver des axes d’amélioration car j’ai passé le collège et le lycée au Gymnase uniquement. Cependant, mes expériences extra-européennes, notamment en Colombie, en Chine et actuellement à Dubai sont très enrichissantes car j’ai pu voir d’autres méthodes éducatives. Ici à Dubai, le modèle anglo-saxon domine dans les écoles et dès le collège, on donne des business games aux étudiants. Il s’agit de projets où les élèves doivent gérer une micro-entreprise en groupe. Ces projets semblent offrir des opportunités uniques pour développer des compétences pratiques et entrepreneuriales telles que la créativité, la recherche de solution, le leadership et la gestion financière. Ces initiatives, axées sur l'apprentissage par l'action, pourraient compléter avantageusement le curriculum français.

 Quel est l’élément important qui a orienté votre trajectoire professionnelle ?

Mon professeur d'économie, Monsieur Hubert Mayer, a joué un rôle crucial dans mon orientation professionnelle. Sa passion pour le sujet a éveillé en moi un intérêt pour le domaine de l'économie et du commerce, ce qui a influencé ma décision de poursuivre des études dans ce domaine.

 Et après le Gymnase ?

Après le Gymnase, j'ai choisi de poursuivre mes études en rejoignant un IUT en Techniques de Commercialisation. Ces années ont été une période d'apprentissage intense où j'ai acquis des compétences pratiques et une compréhension approfondie des principes du commerce et du marketing. Je suis parti effectuer un stage en Colombie pendant 3 mois dans une association œuvrant pour le développement des échanges étudiants entre universités colombiennes et IUT de France.

 Par la suite, j'ai intégré SKEMA Business School à Sophia-Antipolis (près de Nice) pour obtenir un Master en Digital Business et Data Analytics. Cette expérience a été transformative, me permettant d'explorer de nouveaux domaines et saisir une nouvelle occasion d'ouvrir mes horizons puisque je suis parti en échange universitaire en Chine. L’Empire du Milieu a fortiori réussi à ouvrir mes horizons car je pensais que c’était un mythe le fait qu’on mangeait du chien en Chine. Malheureusement, j’ai dû partir précipitamment à cause de la Covid-19 et n’ai pu compléter mon semestre d’études à Shanghai.

 Quelles seraient pour vous les connaissances, compétences, les qualités personnelles à privilégier ?

Il est important de rester curieux et de ne jamais cesser d'explorer de nouveaux horizons. Il y a deux types de profils, les généralistes et les spécialistes. Essayez de trouver votre groupe.

La vie est un marathon, pas un sprint donc dépensez votre énergie intelligemment. Vous pouvez vous reposer sur vos lauriers quelques années mais choisissez bien les années au trot et celles au galop.

Enfin, la vie n’est qu’une question de décision, soyez visionnaire, apprenez à prioriser et prenez votre temps pour les décisions importantes. Rien n’arrive par hasard.

 Quels sont les dangers/risques auxquels il convient d’être attentif ?

L'un des pièges à éviter est de se laisser influencer par les attentes extérieures au détriment de ses propres aspirations. Il est essentiel de rester fidèle à soi-même et de suivre son propre chemin, même s'il semble moins conventionnel. Chacun a un parcours unique à suivre, et il est important de ne pas se comparer aux autres.

 Vous poursuivez votre parcours dans un pays autre que la France. Pourquoi ?

Mon choix de vivre à Dubaï après mes études a été une décision audacieuse, mais gratifiante. Je n’avais pas vraiment choisi Dubaï mais comme j’avais passé un mois seulement en Chine à cause de la Covid-19, je devais encore passer trois mois à l’étranger pour l’obtention de mon Master à SKEMA. J’ai donc obtenu un stage chez Adidas dans le département stratégie. Depuis Dubaï, Adidas pilote tous les marchés émergents de la Thaïlande jusqu’à l’Afrique du Sud en passant par l’Inde et j’étais dans le département Stratégie.

 Si la Covid-19 n’était jamais arrivée, je n’aurais sans doute jamais été à Dubaï ni même travaillé pour Adidas, donc je recommande aux lycéens actuels d'être résilients et de voir les défis comme des opportunités car elles peuvent ouvrir des portes insoupçonnées.

  Suite à mon stage, j’ai terminé mon Master à Skema et ai déménagé officiellement à Dubaï, ville conue pour son hospitalité, à mes 23 ans avec un CDI chez Adidas dans le même département.

 Que pourriez-vous tirer de votre expérience pour informer des lycéens actuels?

En conclusion, je dirais aux lycéens actuels : restez ouverts aux opportunités et suivez votre instinct. Les meilleures choses arrivent souvent quand on s'y attend le moins.



 

samedi 13 avril 2024

Guillaume Reisacher (bac 2008), présence de la France au Burkina Faso

18 avril 2024 : l’AFP annonce une dégradation des relations entre la France et le Burkina Faso.

Les Alumni du Gymnase assurent Guillaume de toute leur sympathie dans les moments difficiles qu’il traverse pour remplir sa mission. 



 La trajectoire personnelle de Guillaume, orientée vers l’Afrique, n’est pas fréquente parmi les anciens élèves du Gymnase. Particulièrement dans les régions en grande tension, comme l’est une partie de l’Afrique de l’Ouest. 

Nous le remercions d’avoir accepté de se prêter à l’exercice de l’interview et le félicitons vivement pour l'action qu'il mène afin de préparer l'avenir.

Quel est votre métier actuel ?

Actuellement, je suis deuxième conseiller, conseiller politique et presse à l’Ambassade de France au Burkina Faso. Je suis ainsi adjoint au chargé d’affaires, en l’absence d’Ambassadeur actuellement.


Au quotidien, mon travail est principalement orienté vers deux aspects. Une partie importante de mon temps est consacré à l’analyse des relations politiques entre la France et le Burkina Faso, mais également à l’analyse de la politique intérieure du Burkina Faso et de ses relations avec les autres partenaires.

Par ailleurs, j’ai également en charge les relations avec les journalistes et la presse burkinabè, ainsi que la gestion des réseaux sociaux de l’Ambassade, notamment Facebook qui est encore très utilisé au Burkina Faso.

Par ailleurs, en tant qu’adjoint au Chef de mission, j’assure également l’intérim du Chef de Poste en son absence ainsi que de nombreuses tâches administratives et de gestion des ressources humaines de l’Ambassade.

Qu’est ce qui caractérise votre activité ?

J’ai un métier très exigeant. Parce qu’en tant que diplomate je représente la France à l’étranger, il s’agit d’un travail de chaque instant, sans weekend, ni jour férié. Même si cela est très prenant, c’est également passionnant car je touche à des domaines très variés : politique, relations internationales, communication et même parfois social lorsqu’il s’agit d’apporter un soutien à nos compatriotes en détresse.

Ceux qui suivent l’actualité géopolitique en Afrique et particulièrement au Sahel le savent, la France traverse actuellement dans cette partie du monde une période difficile notamment du fait de la défiance croissante des populations vis-à-vis de la politique de la France sur le continent. Aussi, mon travail, en dépit des difficultés diplomatiques qui peuvent exister, consiste également à maintenir du lien, non seulement avec les autorités politiques, mais aussi – et surtout – avec les populations, notamment la jeunesse, les artistes, les sportifs et toutes les forces vives de la notion.

Quelle est votre formation ?

J’ai un profil atypique car je ne suis pas fonctionnaire du Quai d’Orsay. En effet, je viens de l’Agence Française de Développement (AFD), banque de développement, principal outil de financement de la politique d’aide au développement de la France à l’étranger. Avant de rejoindre l’Ambassade de France au Burkina Faso, j’ai ainsi travaillé cinq années à l’AFD, comme Chargé de projets puis Chargé de mission en charge du secteur de la Gouvernance, à Yaoundé au Cameroun, deux ans, puis trois ans à Niamey au Niger. Précédemment, j’ai passé quatre années à Cotonou, au Bénin, deux dans un cabinet d’avocats d’affaires comme juriste et deux autres années en sein de cabinets ministériels, avec le Premier Ministre Lionel ZINSOU dans un premier temps puis, par la suite, avec l’actuel Ministre d’Etat en charge du Développement et de la Coordination de l’Action Gouvernementale.

Cela fait donc près de dix ans que j’ai quitté la France pour travailler sur le continent africain, dans quatre pays différents.

  Que vous a apporté le Gymnase dans votre parcours ?

J’ai effectué mes trois années de lycée, entre 2005 et 2008, au Gymnase Jean Sturm, et obtenu mon bac scientifique à l’été 2008, avec option latin, grec et mandarin.

J’ai passé trois très belles années au Gymnase, notamment en classe de seconde où j’ai eu la chance d’être dans une classe avec une réelle alchimie – je garde d’ailleurs plusieurs amis de cette période, aujourd’hui encore. J’ai également le souvenir d’un équipe pédagogique inspirante, soucieuse d’aider chaque élève à s’épanouir. Enfin, il convient également de mettre en avant le niveau d’excellence toujours cultivé au Gymnase qui permet à nombre de mes camarades de l’époque d’avoir actuellement de très belles carrières.

Comment avez-vous choisi votre orientation ?

Pendant mes années au Gymnase, je n’avais aucune idée de l’orientation qu’allait prendre ma carrière professionnelle. Bac scientifique, prépa médecine… j’avais fait des choix bien loin de mon univers actuel.

Par la suite, je me suis orienté vers la faculté de droit de Strasbourg pour suivre une licence en droit et
études européennes. Après ma troisième année passée à l’Université d’Exeter au Royaume-Unis, j’ai la possibilité d’intégrer un double diplôme en droit des affaires et fiscalité de l’Université Paris I-Panthéon Sorbonne et à HEC Paris, parcours Grande Ecole, spécialité Stratégie Juridique et Fiscale Internationale.

 C’est à la faveur d’une mission humanitaire au nord du Bénin, dans la commune de Natitingou,
pendant mon année de césure à HEC, que je me suis pris de passion pour le continent africain à l’été 2013. Je suis ensuite revenu en 2014 faire mon stage de fin d’études et depuis, je n’ai plus jamais quitté le continent.

Quels conseils donneriez-vous aux lycéens actuels ?

Au lycée ou au début des études supérieures, on pense souvent qu’il faut suivre une voie toute tracée. Je pense qu’il est très important que les lycéens et étudiants d’aujourd’hui aient conscience qu’à tout moment il est nécessaire de s’écouter. Ainsi si la voie choisie n’est pas la bonne, il ne faut pas hésiter à se réorienter, si une pause s’avère nécessaire, il faut prendre le temps de s’arrêter, profiter de ses amis, de sa famille avant de repartir du plus belle. Au lycée, on pense souvent que chaque année compte mais en réalité rien ne vaut le temps de prendre le temps.

Dans la mesure du possible, j’encourage également tous ceux qui le peuvent à voyager et à découvrir d’autres pays et cultures. Les voyages sont une richesse inestimable qui incontestablement font grandir.

Pendant les études secondaires, le continent africain est très peu étudié. Souvent, on se limite aux questions  liées à la colonisation et à la décolonisation sans vraiment s’intéresser à l’Afrique contemporaine, à son économie, à sa jeunesse et à ses multiples atouts. Pourtant nos liens avec le continent sont multiples. Au-delà de la question coloniale qui demeure poignante, il convient de s’intéresser au renouveau de notre relation avec les pays Africains dans un contexte où la jeunesse d’aujourd’hui nourrit des aspirations bien différentes de celles de leurs parents.

Lien vers la page Facebook de l’Ambassade de France au Burkina Faso :

https://www.facebook.com/ambassade.france.burkina

 Guillaume REISACHER
Deuxième Conseiller, Conseiller Politique et Presse
Chancellerie diplomatique
Rue de l’Hospitalité – BP 504 - Ouagadougou
Tél/WA : 00 226 54 00 11 46
www.ambafrance-bf.org



dimanche 7 avril 2024

Le Gymnase s'ouvre au Baccalauréat Français International



 


Le Journal Officiel du 5 avril 2024 confirme que le Gymnase Lucie Berger - Jean Sturm va assurer la préparation au Baccalauréat Français International dès la rentrée de septembre 2024.

Les Alumni félicitent vivement les équipes enseignantes et administratives du Gymnase pour cette superbe reconnaissance des compétences mises en œuvre au sein de l’établissement scolaire et se réjouissent pour les élèves et les familles intéressés par cette formation internationale. 


Cf: https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049366859

Message de Ph. Buttani, Directeur :

7 avril 2024

Chers Parents, chers Elèves,
Chers Collègues,
 

J'ai le plaisir de vous faire part d'une information importante parue au Journal Officiel : le Gymnase fait désormais partie des établissements autorisés à ouvrir le Baccalauréat Français International (BFI) en Première à la rentrée 2024.                                                

 Concrètement, cela veut dire que les élèves qui sont actuellement en filière expérimentale franco-anglaise en Seconde 6 et 7, ainsi que les élèves en Anglais Intensif qui ont un excellent niveau, pourront intégrer une Première BFI au Gymnase l'an prochain. Ils présenteront leur baccalauréat en Terminale en juin 2026. Il s'agit bien entendu d'une excellente nouvelle pour les familles, les élèves ainsi que les équipes pédagogiques.

Pour nos élèves en Troisième BISS (3°4) ou en Anglais Intensif d'un bon niveau, ces perspectives sont également tout à fait intéressantes et positives puisqu'elles permettront à ces élèves, ainsi qu'à des collégiens qui ne sont pas actuellement scolarisés au Gymnase, de poursuivre un parcours centré autour de l'anglais au sein de notre établissement scolaire.

 Je remercie très chaleureusement celles et ceux qui ont contribué à ce succès et tout particulièrement les équipes enseignantes qui ont participé à l'élaboration de ce projet, M. Weyland ainsi que Mme Schuh qui s'est très fortement investie dans la constitution de notre dossier de candidature. Mes pensées vont tout particulièrement à nos élèves de Seconde et Troisième qui se voient aujourd'hui offrir de belles perspectives d'études au sein du Gymnase, j'en suis sincèrement ravi pour eux.

 Bien cordialement,

Philippe Buttani.

Pour tout savoir de la filière BFI, vous pouvez consulter cette page sur Eduscol : https://lnkd.in/evBQ9YWW