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mercredi 19 juin 2024

Pour la science, des collégiens du Gymnase Lucie Berger - Jean Sturm envoient un ballon dans la stratosphère

 Après un an de travail avec leur professeur de technologie, des élèves de troisième du collège Jean-Sturm ont fait s’envoler ballon, sonde et camera mardi 28 mai 2024, afin de réaliser des mesures dans la stratosphère et d’observer la courbure de la Terre. Une opération qui se déroule dans soixante écoles françaises, dont deux en Alsace.

Initié en 1992 par le Centre national d‘études spatiales, ce projet propose aux établissements de participer à une véritable expérience scientifique. 

« Il s’envole ! », s’exclament en chœur de jeunes élèves de primaire en regardant l’immense ballon jaune quitter le sol de la cour de Lucie-Berger. Dans son sillon, s’élève une boîte minutieusement accrochée à l’intérieur de laquelle se trouvent des sondes et deux objectifs afin de recueillir des données et des photos depuis la stratosphère. Pour en arriver là, une quinzaine d’élèves de troisième a travaillé toute l’année avec Vivien Baert, professeur de technologie passionné par l’espace. « Cela fait quatre ans que je participe au dispositif « Un ballon pour l’école », organisé par Planète Sciences et le Centre national d‘études spatiales (CNES)  », explique ce dernier.



Vivien Baert, professeur de technologie passionné de spatial, participe pour la quatrième fois à ce dispositif.


Accrochée au ballon, une sonde réalisée par les élèves contenant des capteurs et des caméras.


Les collégiens ont assemblé le ballon, la sonde et le parachute dans la matinée. Une antenne a été installée afin de capter les informations de la sonde.  

Capter des données sur la pollution et des images du ciel

Initié en 1992, ce projet propose aux établissements du premier et second degré en France de participer à une véritable expérience scientifique. Cette année, une soixantaine de classes, dont deux en Alsace, ont décidé de jouer le jeu. « Pendant l’année, nous avons conçu la nacelle, choisi et programmé les capteurs correspondant aux expériences que nous voulons mener, puis monté le tout » retrace Victoria, 15 ans.

Mardi, c’était donc le jour tant attendu, celui de l’envol du ballon, gonflé à l’hélium. « J’ai choisi de le faire dans la cour de Lucie-Berger où se trouvent les maternelles et les primaires afin de pouvoir convier les plus petits au lancement. J’aime l’idée d’éveiller la curiosité scientifique chez les plus jeunes », détaille Vivien Baert avant d’expliquer que les relevés devraient permettre de montrer la pollution de l’air et lancer des discussions autour de l’écologie. « Il devrait voler environ trois heures et pourrait atteindre les 30 kilomètres de haut ! Ensuite, il redescendra en douceur avec un parachute, et j’irai le chercher cet après-midi, grâce à un GPS glissé à l’intérieur. »




Images captées par le ballon stratosphérique envoyé par une classe l’année dernière. Il peut monter à 30 000 mètres.


« On travaille sur quelque chose de très concret ! »

Toute la matinée, les élèves participants ont fini d’assembler l’engin. « C’est intéressant car on travaille sur quelque chose de très concret ! », s’exclame Annaïk, 14 ans. Malgré quelques couacs, ils ont réussi à en venir à bout grâce à Pierre Scheidecker, animateur représentant de Planète Sciences. C’est lui qui s’assure que tout est bien monté, que l’antenne qui sert à capter les informations de la sonde est bien installée et la zone de décollage sécurisée. « L’idée est de rendre accessible la science aux élèves et de leur permettre de mieux comprendre les enjeux du réchauffement climatique », résume-t-il. En s’élevant, le ballon stratosphérique prend la direction de la cathédrale. Espérons que la caméra embarquée ait pris de belles images de Strasbourg.

Par Alizée Chebboub-Courtin – DNA du 29 mai 2024

Revivez le lancement avec les élèves de Lucie Berger, sur X (Twitter): 

https://x.com/le_Gymnase/status/1795392219081560310/video/1


dimanche 7 avril 2024

Le Gymnase s'ouvre au Baccalauréat Français International



 


Le Journal Officiel du 5 avril 2024 confirme que le Gymnase Lucie Berger - Jean Sturm va assurer la préparation au Baccalauréat Français International dès la rentrée de septembre 2024.

Les Alumni félicitent vivement les équipes enseignantes et administratives du Gymnase pour cette superbe reconnaissance des compétences mises en œuvre au sein de l’établissement scolaire et se réjouissent pour les élèves et les familles intéressés par cette formation internationale. 


Cf: https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049366859

Message de Ph. Buttani, Directeur :

7 avril 2024

Chers Parents, chers Elèves,
Chers Collègues,
 

J'ai le plaisir de vous faire part d'une information importante parue au Journal Officiel : le Gymnase fait désormais partie des établissements autorisés à ouvrir le Baccalauréat Français International (BFI) en Première à la rentrée 2024.                                                

 Concrètement, cela veut dire que les élèves qui sont actuellement en filière expérimentale franco-anglaise en Seconde 6 et 7, ainsi que les élèves en Anglais Intensif qui ont un excellent niveau, pourront intégrer une Première BFI au Gymnase l'an prochain. Ils présenteront leur baccalauréat en Terminale en juin 2026. Il s'agit bien entendu d'une excellente nouvelle pour les familles, les élèves ainsi que les équipes pédagogiques.

Pour nos élèves en Troisième BISS (3°4) ou en Anglais Intensif d'un bon niveau, ces perspectives sont également tout à fait intéressantes et positives puisqu'elles permettront à ces élèves, ainsi qu'à des collégiens qui ne sont pas actuellement scolarisés au Gymnase, de poursuivre un parcours centré autour de l'anglais au sein de notre établissement scolaire.

 Je remercie très chaleureusement celles et ceux qui ont contribué à ce succès et tout particulièrement les équipes enseignantes qui ont participé à l'élaboration de ce projet, M. Weyland ainsi que Mme Schuh qui s'est très fortement investie dans la constitution de notre dossier de candidature. Mes pensées vont tout particulièrement à nos élèves de Seconde et Troisième qui se voient aujourd'hui offrir de belles perspectives d'études au sein du Gymnase, j'en suis sincèrement ravi pour eux.

 Bien cordialement,

Philippe Buttani.

Pour tout savoir de la filière BFI, vous pouvez consulter cette page sur Eduscol : https://lnkd.in/evBQ9YWW










jeudi 13 juillet 2023

Les élèves du Gymnase dans les concours mathématiques en 2022-2023

Kangourou des mathématiques, concours ludique comportant 24 questions à choix multiple de difficulté croissante :

·         Aurélie Flieller (1ère) : 50ème sur 4248

·         Rouben Strasser (2nde) :585ème sur 11459

·         Yanlin Yang (4ème) :50ème sur 22632

 


Olympiades de mathématiques, concours favorisant l’émergence d’une nouvelle culture scientifique en stimulant le goût de la recherche chez les élèves de première :

Sont primés au rectorat avec la mention « Prestation remarquable que le jury retient pour le palmarès académique » :

·         Menglin Yang

·         Aurélie Flieller

·         Charlotte Samama

Sont primé au rectorat avec la mention « Très bonne prestation qui a retenu l’attention du jury académique »

·         Louis Matter

·         Adrien Pommereuil

 Rallye des mathématiques, concours en binôme sur des problèmes ouverts :

En première :

·         Aurélie Flieller et Menglin Yang

·         Charles de Lalande et Charlotte Samama

·         Sarah Wendling et Esteban Sabatier

En terminale :

·         Gaspard Causse et Charles Dai

·         Edgar Ruault et Nicolas Meyer

·         William Wu et Alex Zhang

 

FFJM (Fédération Française des jeux mathématiques), concours ludique autour d’énigmes :

Sont arrivés en finale :

·         Yanlin Yang (4ème), 3ème et sélectionnée pour la finale internationale à Wroclaw en Pologne.

·         Madis Roosma (2de), 18ème

 

TFJM² (Tournoi Français des Jeunes Mathématiciens et Mathématiciennes), concours de
recherche :

6 élèves de première et terminale (Aurélie Flieller, Menglin Yang, Michel Datskevitch, Alex Zhang, Gaspard Causse, Charles Dai). Participation au tournoi régional à l’université de Strasbourg. L’équipe finit 3ème sur 9.

Gaspard Causse a rejoint l’équipe qui a terminé 1ère au niveau national, il participera à la finale internationale en Géorgie en novembre prochain.

 



Concours Mathématiques Sans Frontières, toute la classe travaille ensemble sur des problèmes

1er prix du secteur Strasbourg Europe : 6ème 5 et 2de 9

 


Les Trophées NSI récompensent des projets informatiques réalisés par les élèves durant l’année scolaire, dans le cadre de l’enseignement de spécialité « numérique et sciences informatiques » (NSI) : Prix du meilleur projet Grand Est :  

Noelline KNAPP--DUBOIS, Charlotte SAMAMA, Aliénor LIBBRECHT, Esteban SABATIER





Concours Algoréa :

Esteban SABATIER (NSI) participe actuellement à la demi-finale.

 


Concours Général des Lycées

Gaspard Causse a cumulé le 2e accessit en physique-chimie et la mention en mathématiques et Charles Dai le 5e accessit en mathématiques.

 

A noter deux parcours d’exception :

 Charles Dai (terminale)

·         Sélection dans l’équipe de France à l’EMC (European Mathematical Cup). Il termine 59e sur 199 participants.

·         Sélection dans l’équipe de France aux RMM (Romanian Masters of Mathematics). Il termine 55e sur 90 participants du monde entier.

·         Membre de l’équipe de France des Olympiades Internationales de Mathématiques et dans l’équipe de France des Olympiades Internationales d’Informatique à Chiba (Japon) : médaille de bronze

·         Sélection aux BMO (Balkan Mathematical Olympiad) : médaille de bronze.

·         Médaille d’argent aux Olympiades Internationales d’informatique en Indonésie au mois d’Aout dernier

 Madis Roosma (seconde)

·         8ème aux olympiades nationales de mathématiques d’Estonie

·         Présélection dans l’équipe d’Estonie des Olympiades Internationales de Mathématiques




 

dimanche 11 juin 2023

Ils font revivre la mémoire des élèves qui les ont précédés sur les bancs du Gymnase au Concours de la Résistance et de la Déportation

 Un récent début d’inventaire de caisses d’archives conservées dans les locaux du Gymnase Jean Sturm a permis de retrouver l’histoire vécue des élèves scolarisés au Jakob Sturm Gymnasium de 1941à 1945 (*). Les élèves qui se sont présentés au Concours National de la Résistance et de la Déportation ont ainsi pu utiliser des documents d’époque, traces de la vie de leurs prédécesseurs sur les bancs du Gymnase. 

Ils ont été accompagnés dans leurs recherches et leurs travaux par un groupe de professeurs. Mesdames Malhamé et Birckel, ainsi que Messieurs Gévaudan et Guélen ont créé un club, dédié à cette période historique, où 18 élèves de la 2de à la Terminale se sont engagés.

La remise des prix le 8 juin 2023 au Cercle militaire s'est faite en présence des autorités militaires, civiles et associatives engagées dans la transmission de la mémoire combattante, résistante et déportée de la Seconde guerre mondiale.


Deux groupes ont obtenu le premier prix départemental ex-aequo : Adèle Zoghlami et Chiara Maisetti-Imbs, élèves de seconde, pour une pièce de théâtre ainsi qu’Anna Biasini et Benjamin Cuissot, élèves de terminale, pour un journal intime. Ils concourent désormais au niveau national.

Par ailleurs, Sarah Weindling, Clara Burkhard, Aude Wantz et Lydéric Heitz ont obtenu le quatrième prix pour la réalisation d’un cartable de lycéen.

Les travaux ont été salués pour leur grande qualité historique et littéraire. Les DNA rapportent que ce fut « sous les applaudissements d’enseignants, de membres de la gendarmerie et de membres de l’Office national des combattants et des victimes de guerre »

Adèle et Chiara ont imaginé une pièce de théâtre faisant dialoguer un adolescent avec ses grands-parents scolarisés pendant la guerre, Anna et Benjamin ont fait le journal intime d'un élève fictif scolarisé au Gymnase, rempli d'anecdotes réelles et donnant à réfléchir sur les difficultés de la vie adolescente dans l'Alsace annexée. Le quatuor a fait un cartable avec des copies d'époque réécrites par leurs soins, annotées de petits mots d'élèves ,avec des tracts cachés, des manuels et matériels scolaires d'époque.

Madame Malhamé nous raconte la suite : le lendemain, les activités du club se sont clôturées par un pique-nique joyeux place de la République. Le thème de l'année prochaine sera "Résister à la déportation". C'est un grand bonheur de voir nos élèves engagés dans ce travail de mémoire avec beaucoup d'implication de sérieux et de bonne humeur.

 (*) Jean Sturm n’étant pas réputé assez germanophile, c’est le nom d’un dirigeant de la ville au XVIème siècle qui a été affecté au « Gymnase Jean Sturm » par l’occupant

dimanche 5 février 2023

De 1968 à 1998: Gérard Tondre livre un témoignage très vivant des 30 années passées à enseigner l’EPS au Gymnase.

 La première chose marquante qui me soit revenue à l’esprit, c’est la lettre de Monsieur le Directeur du
Gymnase Jean Sturm en 1968 pour me faire part de mon premier emploi du temps en tant que maître auxiliaire. La lettre, écrite à la main, commençait par « cher monsieur » et m’énonçait les heures de service auxquelles j’étais astreint.

Quelques années plus tard, à l’annonce des résultats du CAPEPS, Martin Weber me faisait parvenir l’organigramme par lettre dactylographiée commençant par ces mots « cher collègue ». Cet exemple montre-t-il que nous vivions une époque (depuis révolue) de méritocratie ?

Je reprends les lignes de Jean-Paul Weber (page 428) dans « Histoire du Gymnase Jean Sturm » : « En 1946, l'horaire réservé aux activités sportives est d’une heure par semaine, par classe, pour les garçons ; les jeunes filles étant regroupées, des classes de 6e à la 4e et des classes de 3e à la terminale, pour le même horaire. L’enseignement est assuré par M. Hummel. Lorsque l’horaire est porté à 2h hebdomadaires par classe, un surveillant, étudiant en théologie, assure un certain nombre d’heures, puis M. Zimmer, instituteur en 8e, apporte son concours [en 1965]. L’enseignement des jeunes filles est confié à Mme Klein [la même année ; les filles ayant toujours été séparées des garçons]. C’est un enseignement très traditionnel qui est mis en œuvre à la demande de la direction qui n’admettait pas dans ce domaine un aspect ludique. Si, occasionnellement, des activités de ballon étaient pratiquées, l’enseignant était rappelé à l’ordre, même s’il avait pris soin de les programmer un mardi soir de 16h à 18h… »

Plus loin : « Déjà à cette époque, les installations étaient très insuffisantes, les activités devaient avoir lieu dans la salle de gymnastique exiguë donnant sur la petite cour. Plus tard s'ajouteront 2 petites salles d'agrès. À partir de l'année 68, avec l'horaire porté à 4h, le groupe des enseignants s'étoffe, le problème des installations devient plus aigu. Nos élèves bénéficient de leçons de natation à la piscine et ont, paraît-il, la réputation d'être bons nageurs. Les activités se diversifient encore avec l'arrivée en 1968 de M. Tondre qui propose une initiation au tennis et à l'escrime pendant 2 ans. Puis nos élèves accèdent au stade [déjà fréquenté depuis des années] et à la patinoire. Les activités sont nombreuses. Depuis la fin des années 70, le Gymnase profite de certaines salles de sports qu'il loue à la ville ou à d'autres établissements scolaires, mais celles-ci sont éloignées et leur location est parfois d'un coût élevé. Des palliatifs au manque de locaux sont trouvés, séance de squash, canoë, aviron. Dans ce domaine une solution urgente s’impose… »


Les sports pratiqués sont encore très limités fin des années 60. Les activités étaient plus fonction des conditions météorologiques que des instructions Officielles de 1945 (puis 1967).
Ce n’est que plus tard que nous avons pu fonctionner par cycles d’activités. Un cycle comptait 6 ou 7 semaines (demi-trimestre). Un niveau de classe représentait 3 groupes. Pendant qu’un groupe se rendait à la patinoire, un autre restait au Gymnase, un troisième au stade ou dans une salle de dépannage. Plus tard encore, les cycles ont été gérés lors de réunions académiques de coordination des établissements


utilisateurs des lieux de pratiques sportives (stade de l’Ill, patinoire au Wacken, squash des Halles, gymnases privés - Aquiba - ou municipaux - Branly). Même l’accès au stade, qui nous servait souvent de pis-aller dans le froid, la neige ou la pluie, est devenu plus difficile d’accès.

Au Gymnase, trois salles aux vitres cassables pouvaient nous abriter par les temps les plus froids ou pluvieux. La « grande » qui servait historiquement de salle de fête (remise des prix), autorisait la pratique du basket-ball ou du volley-ball. La salle de gymnastique attenante était réservée pour les acrobaties et la barre fixe. La salle dite d’agrès, qui abritait à demeure des barres parallèles ou asymétriques, est devenue la salle de dessin. Elle se situait de l’autre côté de la cour d’honneur. Comme la salle de « gymnastique » aux dimensions d’une salle de classe ordinaire (!), elle permettait d’être au sec et au chaud lorsque les conditions météorologiques étaient exécrables.
Dans la « grande salle » (10 mètres sur 20, avec son escalier monumental en pierre), lors d’un match de volley, il n’était pas rare que plusieurs carreaux soient cassés. Le rituel instituait que l’élève « maladroit » allait chercher l’immuable concierge monsieur ERNST qui venait balayer les morceaux de verre et sécuriser le trou béant, jusqu’à la réparation, et jusqu’au prochain incident. Des travaux en 1994 ont permis d’équiper la « grande » salle de carreaux incassables, mais, dans mon souvenir, l’escalier en pierre monumental est resté en place.

Des projets pharaoniques, probablement à l’époque du 450 e, nous ont fait gamberger quelques années. On nous avait demandé de faire des propositions de pratique idéale de l’éducation physique et sportive. Il a été question pendant quelques années d’un « gymnase pour le Gymnase », et même d’un campus à Pourtalès avec stade et piscine. Nous avons pu rêver quelques années… mais nos propositions doivent dormir dans un tiroir de la Fondation.

Pour les séances longues de 2h (plein-air), la piscine municipale Boulevard de la Victoire (plus tard les bassins de la Kibitzenau), nous hébergeait dans de bonnes conditions. Puis la piscine de Schiltigheim permit de multiplier les choix. Tous les élèves du collège et lycée se rendaient sur les lieux par leurs propres moyens. Ce qui provoquait des étalements horaires presque insurmontables, les premiers arrivant tôt, les moins motivés trainant un peu, prétextant n’avoir pas été libérés « à l’heure ». 

Jusqu’au jour où des bus ont été affrétés pour rejoindre les lieux de pratique, tous lointains : patinoire, stade, piscines, bassins d’eau vive au Heiritz puis au stade de l’Ill (Strasbourg Eaux-Vives) pour le canoë-kayak, murs d’escalade, etc. Nous avions, avec l’accord des clubs, organisé des cycles d’aviron au Rowing Club de Strasbourg sous la houlette du Conseiller Technique Régional ; des cycles de tennis à l’ASS où Philippe Carliez, enseignant-joueur exceptionnel, nous accueillait ; des cycles d’escrime dans les locaux de l’armée sous la houlette du maître d’armes René-Jean Vidal, et même dans le cadre de l’Association Sportive une découverte du vol à voile (sur l’aérodrome du Polygone) avec des élèves téméraires de première. Ces différents clubs qui nous ouvraient leurs portes étaient tous intéressés par le réservoir de pratiquants que représentaient les sportifs de notre établissement prestigieux. Nous avons, entre autres, été le premier établissement de Strasbourg à proposer des séances de golf aux élèves de lycée, confortés par le docteur Raber, président d’alors, et le « pro » d’Illkirch, Michel Alsuguren - en 1978.




Pendant plus de 10 ans à partir de 1983 nous avons pu lancer et organiser, grâce au proviseur Jean-Paul Weber, des classes de neige aux Menuires puis en Autriche à Laterns dans le Vorarlberg avec les 3 classes de 6e. Rares étaient les défections ! Nous partions avec 2 autocars de 54 places, ce qui laissait une bonne dizaine de places pour l’encadrement, dont un médecin attitré.
Les séjours de Kayak ont pu être mises en œuvre en 85 avec le niveau des 5e, à Vogüé sur l’Ardèche
puis sur la Durance à Embrun.

Pour le niveau des 4e nous avions pensé à organiser des classes d’Aviron en commençant par des séances de plein-air à Plobsheim avec le CTR Pierre Hanselmann. Des pontons en bois avaient été fabriqués pour pouvoir accoster sans danger, mais la logistique étant trop contraignante, nous n’avons pas pu poursuivre l’expérience.

En 1997 des classes de voile au lac de Madine ont regroupé le niveau des 3e.
Pour toutes les classes transplantées du collège, nous étions secondés par des professionnels de grande
qualité. En particulier Jean-Paul Offner pour le ski et Bruno Dazeur pour le canoë- kayak. Ils sont nombreux ces Moniteurs d’Etat avec qui nous avons tissé des liens amicaux, et leur fidélité n’a jamais été prise en défaut ! L’organisation était très chronométrée. Les cours par les professeurs d’enseignement général volontaires alternaient avec des demi-journées d’activités physiques.
Conjointement, dans le cadre de l’Association Sportive « à partir de 1954, sont organisés des stages de ski lorsque, dans l'année scolaire, il y a des vacances de mardi gras. En 1986, a été organisé le 30e [voire 31e] stage de ski » peut-on lire dans l’Histoire du Gymnase Jean Sturm. En réalité, avant l’institution des vacances d’hiver en 1972 (année du passage de l’interruption des cours du jeudi au mercredi), un embryon de vacances d’hiver, sous la forme de quatre jours vaqués, est créé par le Front Populaire. Mais, l’établissement s’octroyait une semaine pour partir à la neige.

Martin Weber ne badinait pas avec les traditions. Le trajet pour atteindre les stations de ski était ponctué par un arrêt obligatoire à la gare de Genève pour qu’il puisse faire honneur à un plat de spaghettis avant de repartir aux alentours de minuit… et parvenir à l’aube à destination. Chamonix, Praz-sur-Arly, Super-Besse dans le Puy-de-Dôme, puis le début d’une longue période aux Menuires ; enfin, nombre de domaines skiables en Autriche.


Nous avons, à partir de 1974 (centenaire de l’école), renoué des liens solides avec l’École Alsacienne de Paris. Chaque année nous allions ou nous recevions des élèves de collège pour une rencontre essentiellement sportive (athlétisme et football), puis nous avons associé de la musique et du théâtre au projet. L’Association des Parents d’Elèves était toujours partie prenante de ces rencontres « historiques ».
Certains anciens se rappellent probablement les matchs profs-élèves de football en fin d’année, souvent arbitrés par l’ancien élève Robert Wurtz, devenu l’arbitre international que l’on sait ! Puis le basket s’est rajouté, permettant au groupe de professeurs qui s’entraînaient chaque semaine, de ne pas perdre complètement la face…

Des projets, souvent interdisciplinaires ont vu le jour, toujours soutenus, facilités, encouragés, par Martin Weber puis par Jean-Paul Weber, dont certains peu ordinaires... Une année nous avons commandé et entreposé dans les caves du Gymnase 1 tonne (!) de pommes, que nous distribuions à la récréation de 10 h, pour inciter les collégiens à se nourrir de fruits. Plus tard nous envisagions de mettre en place des distributeurs de berlingots de lait concentré qu’une entreprise alsacienne connue était prête à nous fournir.

L’année scolaire 1986-87 nous avons, avec Mme Schlotter enseignant les Arts Plastiques, réalisé de A à Z un YEARBOOK avec une société québécoise en prenant exemple sur l’Ecole Alsacienne qui avait (déjà) un annuaire des anciens élèves (!) et une revue de grande qualité « Sang Neuf ».

Un mot sur les Conseils d’Administration de l’époque (devenus Conseils Intérieurs en 1971) qui pouvaient se dérouler chez Martin Weber dans sa salle à manger où une collation était servie par son épouse ou une secrétaire réquisitionnée. La coordination d’EPS pouvait quant à elle, se dérouler devant un café, les premières années de ma présence au côté d'Alfred Hummel avec qui j’ai gardé des relations privilégiées. Sa disparition m’a beaucoup affecté.

Un dernier souvenir de Martin Weber me revient en mémoire. Un jour, alors que je m’entretiens avec un collègue, il nous interrompt, s’adresse à lui pour lui faire cette remarque inattendue : « Monsieur…, vous penserez à aller chez le coiffeur » ! Vous imaginez une telle remarque en 2023 ?

Je garde un souvenir ému de ces trente années passées au Gymnase (1968 à 1998). Elles ont marqué ma vie professionnelle et personnelle. Le Gymnase Jean Sturm est un établissement exceptionnel. Je n’ai jamais retrouvé ce sérieux, cette liberté d’action, cette ouverture sur le monde, ailleurs.
Je ne voudrais pas clore ces chapitres sans rendre un hommage appuyé aux trois secrétaires de direction, Eliane, Fabienne et Angèle, mises régulièrement à contribution pour des lettres, circulaires, dossiers conséquents lors de déplacements et séjours à organiser.

Le secrétariat du Gymnase surpris en pleine activité - 2003

Les Alumni du Gymnase sont très reconnaissants à Gérard Tondre pour les tranches de vie de l'histoire du Gymnase qu'il nous a ainsi livrées. D'autres témoignages vont-ils suivre ? Nous l'espérons vivement.


samedi 8 octobre 2022

Tout sur la rentrée 2022 au Gymnase

 



Tout, tout sur la rentrée, les évolutions en cours, une présentation de tous les nouveaux membres du personnel, tant de service que d'enseignement. 
Et plus encore ..... 

A découvrir en https://urlz.fr/j6Xk

dimanche 28 mars 2021

Ca découpe au laser au Gymnase, en SI !

La découpeuse laser est conçue pour réaliser des usinages de précision, en tôlerie, pour usiner des pièces mécaniques : un procédé moderne rapide et fiable doté d’une caméra ultra grand angle haute résolution et un algorithme visuel IA. La machine peut automatiquement identifier n'importe quel matériau grâce aux pictogrammes situés sur les consommables, puis ajuster les paramètres de coupe-gravure en conséquence.


La découpeuse acquise, sur proposition de Vivien Baert professeur de Technologie, est destinée aux élèves de spécialité Sciences de l’Ingénieur (SI) en classes de Première et Terminale au Gymnase. Cette spécialité de la voie d’enseignement général implique une appétence pour les sciences, le goût d’apprendre les bases de l’ingénierie et de la technologie.

Il s’agit de :

  • Savoir créer des produits innovants 
  • Analyser les produits existants et comprendre leur complexité
  • Modéliser des produits pour prévoir leurs performance
  • Conduire des expérimentations et des simulations sur ordinateur afin de valider les performances d’un produit
  • S’informer, sélectionner et produire de l’information afin de communiquer ses analyses auprès d’une équipe ou auprès d’intervenants extérieurs

 Ces lycéens ont à étudier et réaliser un projet technique de 12h en Première et 48h en Terminale.

La découpeuse leur permet de réaliser des châssis ou boîtiers pour les projets techniques. Elle autorise aussi la réalisation de gravures

Avec cette machine, la Laserbox de Makeblock, les lycéens du Gymnase de la filière SI vont se familiariser avec un outil d’usinage moderne qui se développe de plus en plus dans l’industrie, un avantage dans leur formation et dans leur culture technique pour préparer leur avenir.

 Elle leur permet, à l'occasion, des gravures de grande qualité sur des sujets qui s'y prêtent 😊