mercredi 11 novembre 2015

De la terre et du ciel



VERTICAL

Les soirées philo du Gymnase

Fondé en 1538, le Gymnase est appelé à perpétuer au sein de la ville de Strasbourg une longue tradition de débats intellectuels et d’échanges dans l’esprit  humaniste qui est son fondement.

Les soirées « Vertical » visent à donner la parole à des penseurs contemporains pour nous aider à mieux comprendre le monde.

Persuadé que les crises actuelles sont davantage dues à un déficit de sagesse qu’à un déficit de moyens, le Gymnase a voulu inviter sous la forme de conférences- débats des philosophes qui pourront nous éclairer sur ce qui peut permettre à l’homme et à la socié de s’élever ou de se relever.

VERTICAL,
Parce qu’il faut prendre de la hauteur par rapport à l’enchaînement des évènements,
Parce qu’il faut creuser plus en profondeur le sens de nos actions,
Parce qu’il faut les pieds sur terre mais aussi un ciel vers lequel s’élever.
Parce qu’il faut trouver ce qui est plus haut que les murs qui séparent les hommes,


La première saison 2015-2016 est consacrée à la question :
« Quel humanisme pour le XXIème siècle ? »


A l’heure la puissance technique de plus en plus grande pousse l’homme à questionner les fins à poursuivre, à l’heure la diversité des valeurs entre en tension avec la nécessité et le désir de vivre ensemble, à l’heure lon s’interroge sur ce qu’est et ce que doit être l’homme,
Il apparaît essentiel de repenser le sens de l’humanisme.


Programme 2015-2016

Vous serez accueillis au sein du Gymnase à partir de 20h.
La  conférence  débutera  à  20h15  et  se  prolongera à  partir  des  questions jusqu’à 22h00.
Des livres de lintervenant seront en vente et pourront être dédicacés. Entrée uniquement sur réservation dans la limite des places disponibles.


Le mercredi 14 octobre : Abdennour Bidar
Agré de philosophie, chargé de mission sur la pédagogie de la laïci au sein du ministère de l’éducation nationale, Abdennour Bidar est l’auteur de nombreux ouvrages dont :
Comment sortir de la religion ?, éd. De La Découverte, 2012
Histoire de l’humanisme en Occident, Armand Colin, 2014
Plaidoyer pour la fraternité, Albin michel, 2015

Le vendredi 27 novembre : Olivier Rey
Polytechnicien, mathématicien et philosophe, chercheur au CNRS, professeur de philosophie à la faculté de droit de l’universi Paris 1, Olivier REY est lauteur de plusieurs ouvrages dont :
Itinéraire de            l’égarement, Du rôle            de la science dans l’absurdité contemporaine, Seuil 2003
Une folle solitude : le fantasme de lhomme auto-construit, Seuil 2006
Une question de taille, Stock, 2014

Le vendredi 15 Janvier : Jean Claude Guillebaud
Après avoir é journaliste au Monde et au Nouvel observateur et directeur de Reporters sans frontières, il est lauréat du Prix Albert-Londres en 1972. Parallèlement  à   son   métier  de   journaliste,  Jean-Claude  Guillebaud  a également écrit de nombreux ouvrages d’ordre philosophique comme :
La Trahison des Lumières : enquête sur le désarroi contemporain, Seuil, 1995
La tyrannie du plaisir, Seuil, 1998 (Prix Renaudot Essai)
Le principe d’humanité, Seuil, 2001
Le goût de l’avenir, Seuil, 2003


Le vendredi 4 Mars : Martin Steffens
Philosophe, professeur agrégé de philosophie en classes préparatoires littéraires à Metz, Martin Steffens a publ plusieurs ouvrages :
Petit traité de la joie, éditions Salvator, 2011 (prix de l’humanisme chrétien 2013)
Vivre ensemble la fin du monde, éditions Salvator, 2012
La vie en bleu, Marabout, 2014.

Tous Père(s) Noël !


L’action de Noël a besoin de vous !
Depuis plusieurs années, le Gymnase participe à une action de solidarité en faveur d’enfants de Cronenbourg-Cité. Par une collecte de jouets, nous soutenons l’action « Osons croire ensemble ! », menée depuis plus de 30 ans par le pasteur Gérard Haehnel et l’association « Les disciples ».
Cette année encore, nous vous invitons à participer à cette action en offrant des livres, jeux, poupées, peluches, etc., pour des enfants qui ont entre 0 et 12 ans, et en nous aidant à les distribuer dans les familles.
Du 2 novembre au 2 décembre : dépôt des jouets au foyer des collégiens, au foyer des lycéens ou à l’aumônerie.
Mercredi 2 décembre entre 11h et 17h au restaurant scolaire de Jean Sturm : mise en paquet des jouets (sur inscription à l’aide du talon-réponse distribué par les professeurs principaux).
Samedi 12 décembre de 14h à 18h : rendez-vous à Cronenbourg-Cité pour la distribution des cadeaux dans les familles (sur inscription à l’aide du talon-réponse distribué par les professeurs principaux)
Contacts : Gwenaelle Brixius et Sophie Bachschmidt sur les sites de Lucie Berger et Jean Sturm

L'islam et nos fragilités



Le Gymnase a lancé un cycle de conférences intitulé "Vertical" sur le thème « Quel humanisme pour le XXI° siècle ? ».
Premier invité, le philosophe Abdennour BIDAR, est intervenu le 14 octobre 2015 dans le grand amphithéâtre du Cube. Retrouvez sa conférence en  http://vertical.legymnase.eu
La captation des images et du son a été réalisée par les élèves de la filière Cinéma Audiovisuel du Gymnase. Les préinscriptions concernant la 2° conférence sur le même thème qui sera assurée par le philosophe Olivier Rey le 27 novembre, ouvriront prochainement.
M. Moghaddassi, professeur de philosophie au Gymnase

 Le Monde du 27/10/15 a publié un texte du même auteur : « l’absence de spirituel est un problème, pas l’islam », texte qui reprend le cœur de sa conférence au Gymnase

mardi 6 octobre 2015

L'année où le chinois est entré....

L’année où le chinois est entré dans les salles de classes alsaciennes, en 2004, le Gymnase en était. À Strasbourg, il était le premier (avec quelques autres, comme le lycée Kléber) à proposer le mandarin en troisième langue vivante, pour les élèves de seconde.
L’année suivante, il fait aussi partie des pionniers de l’académie, avec le collège Kléber et le collège international de l’Esplanade, à inaugurer les premiers cours de « chinois langue vivante 2 » en classe de quatrième.
Depuis dix ans, pas un établissement n’avait encore osé ouvrir la formation dès l’entrée au collège, ce qui se pratique pourtant de plus en plus dans le reste de la France. Et c’est à nouveau le Gymnase qui innove, avec l’ouverture cette rentrée d’une sixième bilangue anglais-chinois sur son site de Lucie-Berger. Une section qui n’a pas d’équivalent sur tout le grand Est.
Cela faisait longtemps que Guy Mielcarek, le directeur du Gymnase, attendait le sésame du rectorat pour cette ouverture, fidèle à la « longue tradition avec la Chine » de l’établissement humaniste, par ailleurs engagé sur de nombreux fronts à l’international.

Le Gymnase s’appuie sur un partenariat avec l’école internationale de langues de Nanjing, « l’un des meilleurs lycées de Chine », où des élèves partent chaque année trois mois après avoir accueilli un correspondant chinois trois mois à Strasbourg.

Il s'agit actuellement de Pan JINGYI, Qingjue WU et Siyue WANG. Par petites touches, elles tracent leurs impressions  : « ici, il y a seulement 33 élèves par classe, chez nous nous sommes près de 60 élèves dans une seule classe. Nous ne nous déplaçons jamais, nous restons dans la même salle » - « En Chine, les élèves participent peu en cours. Dans ma classe, les élèves français posent beaucoup de questions, c’est très intéressant. ». Et aussi : « Quand ma correspondante m’a dit que nous devions suivre le cours de sport dans un autre endroit loin du lycée, j’ai été surprise. Chez nous le stade et les salles de sport sont intégrés au lycée » et plus globalement: « les paysages en Alsace, c’est très beau, le ciel est toujours bleu, mais il fait plus froid que chez nous ». 
Et dire que l'hiver est à venir ... Bon courage, mesdemoiselles !

DNA 1 septembre 2015 - extraits


30 ans après, l'école n'est pas finie ...



 Trente ans après le bac, que sont devenus les élèves de la promo 1985 du Gymnase ? 80 anciens lycéens se sont retrouvés samedi dans cet établissement qui a rythmé leur scolarité, le temps d’une soirée à parcourir l’album souvenir de leurs années lycée.

« Allez, s’il vous plaît, la classe de terminale A, on se met en place pour la photo! » Eh non, il ne s’agissait pas d’un professeur appelant au calme, mais de Michèle, une ancienne élève, micro en main, cherchant à discipliner ses ex-camarades de classe. 
Samedi soir, la salle de réception du Gymnase ressemblait à une cour de récré, bruissant du joyeux brouhaha de 80 anciens élèves issus de la promo 1985, année de leur bac. À l’époque, ils avaient entre 16 et 18 ans. Aujourd’hui, ils sont presque quinquas et sont venus pour certains de Paris, Bruxelles, et même, comme Cyrille, du Brésil : « Je ne voulais pas rater cette occasion. Facebook c’est bien, mais c’est mieux de se revoir », explique cet ancien «gymnasien» qui travaille dans le secteur bancaire à Sao Paulo. Marc, lui, est resté dans la région et vit à Colmar, où il s’est installé en tant qu’artisan savonnier. « Je n’ai pas gardé beaucoup de contact », explique-t-il, ravi de renouer des liens lors de cette soirée pour laquelle, il a préparé pour chaque convive un petit savon de son cru.
Car il s’agissait de mettre les petits plats dans les grands, pour cette fête «Bac + 30», soutenue par le Gymnase et initiée par Michèle Margueron, Nathalie Davies, Kate et Olivier Lorentz, quatre anciens qui se sont fixé rendez-vous via Facebook en mai, au bar le Cintra, «l’annexe» du Gymnase, en compagnie de Jean-Pierre Perrin, ancien proviseur et secrétaire de l’amicale.

Pris d’une frénésie
« Au départ, on pensait contacter 30 personnes, puis nous avons été pris d’une frénésie et décidé de retrouver les 99 élèves des quatre terminales », explique Michèle, qui travaille à la mairie de Paris. Avec Olivier et Kate, couple qui s’est formé sur les bancs du Gymnase et qui vit à Lausanne, et Nathalie, qui travaille au sein de la Commission européenne à Bruxelles, ils ont activé et les réseaux sociaux et leurs réseaux personnels. Ils ont retrouvé en un temps record tout le monde et réussi l’exploit de faire venir 80 d’entre eux, ainsi qu’une dizaine de professeurs comme Gérard Reb, professeur de français à la retraite qui a fait le déplacement depuis Paris : « Je garde de bons souvenirs de mes élèves, il régnait un très bon esprit ici. » Un esprit empreint d’humanisme, mentionné lors des prises de parole par Guy Mielcarek, directeur du Gymnase, soulignant « l’ampleur » en termes de présence, de l’événement, et Jacques Flurer, le président de l’amicale des anciens. Une soirée qui a donné lieu à des échanges autour d’un repas dansant agrémenté d’une séance diapos-souvenirs sur fond de tubes des années 80. Alors, rendez-vous dans dix ans, même heure, même lieu, pour une soirée «Bac +40» ?

A voir aussi quelques séquences sur la chaîne de télévisions Alsace20:

Patrimoine en chantier !


Vagues par vagues, les visiteurs passaient le portail du 8, place des Etudiants pour les journées du Patrimoine de cette fin de semaine de septembre. 
Certains venaient en voisin, d’autres étaient curieux des travaux en cours, beaucoup voulaient faire connaissance avec le « Cube », quelques-uns en quête d’un lieu de scolarité pour leur enfant, d’autres venaient au hasard d’une visite parmi les sites ouverts lors de ces journées européennes du patrimoine. Plus de 1300 personnes se sont présentées pour l’évènement.  Il y deux temps forts dans l’année permettant au grand public de mieux connaître Le Gymnase : les portes ouvertes à la fin du printemps et ces journées du patrimoine. 
« Dynamiques, enthousiastes, avec un réel sens du contact », les 43 élèves, inscrits pour l’accueil et l’accompagnement du public ont assuré avec brio les visites, le « cube » et la présentation des collections du Gymnase Jean Sturm. Les chromolithographies de 1869, les planches géographiques, les herbiers de 1825 et les outils pédagogiques des sciences physiques du XIXème et XXème siècle ont permis de voir l’étendue de nos collections. 
L’équipe des animateurs ont mobilisé les élèves et encadré les guides. Mesdames Vanina Elophe (Sciences Physiques et Chimie) et Sophie Ott (Sciences de la Vie et de la Terre), se sont impliquées activement, avec l’aide de MM. Lohner et Rebischung, pour la mise en place des éléments caractéristiques des collections dans les salles.

Des membres de l’association des Alumnis (Anciens élèves et Amis du Gymnase) ont pu répondre aux multiples questions des visiteurs. « Merci aux guides, vous avez de la chance d’avoir de tels élèves! » nous a fait remarquer un visiteur enthousiaste, ancien élève de passage à Strasbourg.

Cet exercice, proposé aux élèves, de présenter l’histoire et les lieux de vie du Gymnase, a permis de développer chez eux de  l’assurance et de la confiance en soi. L’adaptation à un public varié accroît le potentiel de réactivité et de souplesse chez le jeune. Autant de savoir-faire et de savoir-être se sont exprimés durant ces deux jours, les héritiers de l’humanisme ont des descendants prêts à prendre la relève. 
Michel Jermann

Tout autant de bonheur ....





La Bourse Elisabeth R. Weicker offre à de jeunes collégiens français l’opportunité de vivre une année scolaire dans une des écoles les plus réputées des Etats-Unis : St. Paul’s School (New Hampshire, côte Est des USA)
Fondée par Madame Fondaras, américaine et francophile, la bourse a pour vocation de tisser des liens entre la France et les Etats-Unis et de promouvoir l’ouverture culturelle.

L’Association des Amis de St. Paul’s School a pris le relais de la fondatrice pour assurer la pérennité de la Bourse, avec le soutien de l’école. L’AASPS assure le recrutement des nouveaux récipiendaires et s’attache à faire vivre l’esprit de réseau entre les anciens boursiers pour maintenir le sens de la « communauté ».

Lara Starck a été l’heureuse lauréate de l’année 2014-2015Capture-d’écran-2013-12-22-à-15_48_07Capture-d’écran-2013-12-22-à-15_48_07 et raconte :
«  L’école est exceptionnelle ! Elle s’étend sur plus de 800 hectares, c’est un véritable village où les bâtiments de sciences côtoient les dortoirs, les deux chapelles, le Schoolhouse (pour les langues), les équipements sportifs, le bâtiment d’art et bien d'autres encore... Elle est entourée d'une immense forêt et de nombreux lacs. Bref, on ne trouve rien de comparable ici en France.

Les cours eux aussi sont très différents : je n’avais que cinq matières (maths, humanité, physique, chinois et art), nous étions moins de dix élèves par classe et nous avons beaucoup travaillé…  Car si le l'environnement ainsi que l’encadrement sont superbes, il y a aussi beaucoup de travail et peu de temps libre! J’avais cours jusqu'à 15h puis s’enchainait le sport jusqu'à 17h30.

Nous avions ensuite régulièrement des soirées imposées (les fameux Seated Meal) et passions souvent le reste de la soirée à faire les devoirs (mais toujours entre amis voir même avec les profs chez qui nous pouvions sonner pour demander de l’aide). J’y ai passée une année extraordinaire, riche en rencontres et découvertes.

Je souhaite à Jana (qui est la lauréate de la Bourse Weicker de cette année scolaire) tout autant de bonheur.    

Vivre à l'extérieur...


... .........en Espagne !

Au Gymnase les échanges avec l’Espagne sont anciens et tiennent une place importante dans le cursus scolaire. En février 2015, 48 élèves avaient participé à un échange, en deux groupes, avec deux établissements espagnols. 
Sara ALFONSO et Haisea AGUEDO sont arrivées à la rentrée 2015, elles ont rejoint leurs correspondants HINDY Chloé et COURDENT Floryan, qui se rendront à Madrid pour un mois d’immersion dans le lycée Las Canteras de Collado Villalba (province de Madrid). 
Cet échange permet aux élèves un contact plus soutenu avec la langue et la culture espagnoles, ainsi qu’une expérience humaine très enrichissante.
 Quelques impressions au fil des conversations :
« Il y a des différences entre nos deux lycées: en France les emplois du temps des élèves se terminent souvent à 17h ou 18h, chez nous en Espagne les cours se terminent à 14h, il n’y a pas d’heure de permanence. La relation entre les élèves et les professeurs est aussi très différente: en France c’est plus formel et plus distant. »
 « En Espagne les élèves peuvent tutoyer les professeurs, le directeur est très proche des élèves, il les connait tous. En France il y a beaucoup de hiérarchies, il y a plus d’intermédiaires entre la direction et les élèves. Le système éducatif français est très différent de l’Espagne, nous n’avons pas toutes les matières, comme en France et les emplois du temps sont bien différents. »

 « J’ai vu que les habitants ne vivent pas beaucoup à l’extérieur, ils préfèrent leur « intérieur ». Ici la vie économique est plus facile, le salaire minimum est le double de l’Espagne, mais la vie est très chère en France. Strasbourg est une ville superbe pour son architecture, ses parcs, ses habitants. 

Gandhi fait le lien


Les élèves du Gymnase ont accompagné leurs correspondants indiens du Rajkumar College (Rajkot, Etat du Gujarat) pour rendre hommage au Mahatma Gandhi dont la statue trône au beau milieu du parc de l’Étoile, ornée de guirlandes de fleurs, vendredi. « C’est une marque de respect pour cette personne qui a consacré toute sa vie à la non-violence, affirme Kaushik Gupta, président de l’association Inde-Alsace, qui milite pour le rapprochement des deux régions. Les fleurs sont le plus bel objet de la nature et le meilleur moyen de lui rendre ce qu’il nous a donné. » Des termes simples qui reflètent cette cérémonie de la paix.


Pendant ce temps, Simon Biermann-Lapeyrie, élève du 2de au Gymnase est scolarisé au Rajkumar College, hébergé dans la famille d’un camarade de classe, Jeet. Il découvre un autre monde culturel et scolaire: 
« Avec ma famille d’adoption j’ai découvert les temples traditionnels dans le Madhya Pradesh, un état à l’est du Gujarat et participé à une sorte de festival en l’honneur de Ganesh, dieu à tête d’éléphant, très important dans la religion hindoue : matin et soir les gens vont dans la rue et dansent avec de la musique pour fêter l'anniversaire de ce dieu. Il y a quelques semaines j'ai pu assister à une puja, qui est un rituel hindou, au cours duquel on honore les divinités en chantant des chants traditionnels ou encore en applaudissant dans un rythme bien précis. C'était très intéressant et enrichissant pour moi de découvrir ces rituels. »
Au collège je passe aussi de très bons moments. A 7h30, tous les matins nous avons une assemblée, puis ensuite cours jusqu’à 13h30. Au début j'avais un peu de mal avec l'accent indien en anglais, mais avec le temps ça s'est amélioré. L'après-midi nous avons des activités comme par exemple guitare, ou encore Carrom, un jeu indien typique, et pour finir à 16h30, nous avons sport, par exemple ping-pong, cricket. Sur la photo vous voyez mes camarades de classe : de gauche à droite : Advat, Jaydeep, Simon, Jeet, Kunal, Kevin et Meghdeep. Advat, Jaydeep, Kunal, Kevin et Meghdeep sont à Strasbourg en ce moment.  Je suis encore ici jusqu'au 16 octobre, mais ces dernières semaines vont malheureusement passer très vite

Elles sont fans de coréen...


Depuis trois ans, le Gymnase Sturm propose un atelier de coréen

 « C’est une langue facile. Même l’allemand, j’ai plus de mal ! », assure Silvia, en classe de seconde, et seconde année de coréen au Gymnase, seul établissement à proposer cette langue à Strasbourg et en Alsace.
Elle a croisé les doigts pour que l’atelier cette année coïncide encore avec son emploi du temps : « ce n’est pas considéré comme une option, donc c’est le cours qui l’emporte. »
« J’étais déjà passionnée de Corée avant », prévient cette fan de K-pop (genre musical), branchée Japon depuis ses cinq ans, et correspondant avec une Thaïlandaise.
Marie-Line aussi est fondue d’Asie. Aujourd’hui en terminale, elle fréquente l’atelier depuis son ouverture il y a trois ans, pour élargir sa vision du continent fétiche. « J’ai choisi Sturm parce qu’on pouvait apprendre le chinois. »
La différence ? Même si le coréen donne l’impression de fonctionner avec des caractères, il utilise en fait un alphabet de 24 lettres, permettant de rapidement déchiffrer.
« On essaye d’arriver aux niveaux A2 et B1 », explique Hyo-Sun Kim-Flores, l’enseignante, qui va leur faire passer le Topik, le test de compétences en langue coréenne.

« Les gens se demandent ce qu’on va faire avec le coréen, lâche Louise, en 1re C’est rare, donc c’est un avantage sur le CV. Et c’est très joli comme langue ! En plus la Corée est l’un des pays les plus connectés du monde. »
En chœur, les filles confient toutes vouloir aller étudier une année là-bas. Marie-Line adore « la mentalité en Asie » : le respect, l’ouverture d’esprit. « Ils sont travailleurs, ils savent où ils veulent aller. »

Depuis de nombreuses années, le Gymnase accueille sur le site de Lucie Berger l'Ecole Coréenne de Strasbourg, soutenue par l'Ambassade de Corée de Paris  qui veille à préserver la langue et la culture des familles de migrants de ce pays et intéresse de nombreux francophones.

Extrait DNA 30/09/15


lundi 7 septembre 2015

Evelyne Widmaier (Bac 1965), au bout de la toile blanche et de la solitude...


« Devant la toile blanche, un grand moment de solitude :
Quelles couleurs, quels gestes aujourd'hui, pour fixer les émotions, les souvenirs, les images qui se bousculent en moi ?
Et puis, je sais maintenant qu’on ne peint jamais quelque chose qu’on a vu, ou vécu avant de le peindre, mais ce qui se passe pendant qu’on peint. Ainsi, la porte est largement ouverte à toutes sortes de miraculeuses surprises. »



Un univers à découvrir en www.evelynewidmaier.fr

dimanche 6 septembre 2015

Etape vers de nouveaux défis



L’année scolaire dernière s’est close sur un sans-faute pour les 226 candidats bacheliers 2015 du Gymnase, puisque tous ont franchi avec succès cette étape, qui ouvre les portes du lycée sur d'autres défis.
Une étape marquée par un taux de mentions exceptionnel : 92,24%, dont 38,05% de mentions Très bien (notes supérieures à 16/20)…


A noter dans le palmarès le score de 20,63 (sur 20 !) obtenu par Hugo Weidmann.
Il a pu cumuler les points de matières optionnelles (le latin, oui..) à ses résultats brillants dans les disciplines obligatoires.



Tous nos vœux accompagnent les jeunes bacheliers à l’aube de leurs études supérieures.

Nous sommes certains qu’ils pourront compter sur l’appui du réseau des Alumni à travers le « Gymnase Network » et vous-même, Ancien(ne) du Gymnase, pour les conseiller et les aider à trouver les voies de leur avenir.

samedi 5 septembre 2015

Après le Cube, le toit se soulève...


Le chantier des locaux du Gymnase a franchi une étape avec l'achèvement du "Cube", nouveau bâtiment - sa forme relève de la volonté de l'Architecte des Bâtiments de France- construit dans la petite cour sous la supervision attentive de Paul Buret, responsable des travaux à la Fondation St Thomas.
Il contient quatre salles dont deux amphithéâtres destinés à des pratiques pédagogiques innovantes.

Parallèlement a été lancé le rehaussement de l'aile donnant sur la place du Temple Neuf, chantier qui ne saurait pas échapper aux passants de la rue du Temple Neuf, puisque les pierres de taille de la façade sont aussi restaurées.



Quatre nouvelles salles de classes devraient être opérationnelles au printemps prochain. Un effort très important au service de la pédagogie.

Ne manquez pas les Journées du Patrimoine des 19 et 20 septembre prochains pour venir découvrir ces évolutions.


Sauveur Pascual, addict protéiforme ...


Professeur d'Arts Plastiques au Gymnase depuis 2005, Sauveur Pascual a conçu une nouvelle charte graphique des locaux en 2009, avec un regard dont l'actuelle entrée est une superbe illustration.
Mais ses activités ne s'arrêtent pas là et un récent article des DNA, suite à une exposition en Corée du Sud, en fournit quelques pistes:

D’une expo en Corée du Sud à un atelier de formation à Eckbolsheim avec détour par son activité de professeur d’arts plastiques, Sauveur Pascual mène sa vie à 200 à l’heure. Il nous donne quelques clés sur sa conception de l’art.
Sauveur Pascual a fait récemment la une d’un quotidien de Corée du Sud. En effet, ce professeur d’arts plastiques et artiste plasticien a été sélectionné, avec quatre artistes alsaciens, par la galerie Law pour participer début mai à un échange culturel avec la ville de Gyeongju. « Petite » ville (à l’échelle coréenne) de 300 000 habitants, son centre historique est inscrit au patrimoine culturel mondial de l’UNESCO.
En plus des œuvres qu’ils avaient emportées dans leurs bagages, les artistes en ont créé deux sur place, l’une sur un lieu de pèlerinage bouddhiste, l’autre dans un vieux village du XVIe siècle. 50 % du produit de la vente des deux œuvres imposées sont revenus à une œuvre caritative. Considérés comme « les dignes successeurs de Manet, Van Gogh… » selon les discours officiels, ils ont exposé avec un grand écho médiatique. Mais, pour Sauveur Pascual, ce n’est pas l’essentiel.

« Avoir des regardeurs »
Sauveur Pascual n’a rien de l’artiste maudit, solitaire dans sa tour d’ivoire. Il s’astreint volontiers à expliciter ses créations. Il a besoin des retours du public qui le « nourrissent », confirment ses choix ou les remettent en question via réticences ou critiques. Retours d’autant plus intéressants qu’ils émanent d’un point de vue culturel différent. La rencontre avec ses « regardeurs » est aussi pour lui la découverte d’univers personnels inédits. « L’art, dit-il, sert à sublimer la vie », mais cela ne marche que « quand on l’expose. L’artiste doit être inscrit dans la vie socialement, humainement et économiquement. »

« L’art a pour fonction de faire changer le regard »
La folie des grandeurs est bien loin de la manière d’être et de penser de Sauveur Pascual. En toute simplicité, il fait profiter la vie locale de ses compétences artistiques. Fin avril, il a animé à Eckbolsheim un atelier Van Gogh pour 15 candidats, novices ou amateurs confirmés. Histoire de leur permettre de s’interroger sur le travail de création plastique et d’approcher la démarche créatrice de Van Gogh, tout en réalisant eux-mêmes 4 à 5 travaux. Un challenge pour la journée, comme les aime Sauveur Pascual. Bilan ? Ils ont compris que « pour pouvoir transposer le monde qui vous entoure, il faut d’abord le percevoir… Ils ont découvert une nouvelle façon de voir les choses».

« Peindre est une nécessité »
Tableaux de différentes factures, cabinet de curiosités, signalétique, réaménagement de halls d’école, difficile de résumer les facettes de cet artiste « protéiforme » comme il se définit. Il revisite actuellement l’œuvre de Van Gogh en y incrustant sa propre façon de voir le monde. Ni souffrance ni joie, peindre est pour lui une nécessité intérieure impérieuse. Et pour les « regardeurs » une stimulation.

DNA 30 juillet 15

Philippe Kirn (Bac 1989) et la vieille fille....


Les DNA du mois de juillet ont retracé le parcours de cette belle réussite qu'est l'évolution de la "maison de tradition" Kirn et de l'implication de Philippe Kirn au côté de son frère Patrick, tous deux anciens Gymnasiens.

Référence des fins gourmets, la maison Kirn – plus que centenaire – aborde le troisième millénaire avec de nouvelles ambitions. Du coup, le concept de ses boutiques évolue. Lentement mais sûrement. Et méthodiquement.
 « Kirn Traiteur est un peu une vieille fille qu’il faut faire évoluer aux nouvelles attentes du consommateur. Cela se fera au fil des opportunités. » Volontiers provocatrice, la formule de Philippe Kirn, 47 ans, PDG de Kirn Traiteur, fait mouche. Elle devrait faire se retourner dans sa tombe… André Kirn, son arrière-grand-père.
Pas sûr pourtant que le fondateur de la maison Kirn en 1904, qui s’est fait une solide réputation de charcutier spécialisé et de traiteur, en prenne ombrage. Maîtres charcutiers de père en fils, les générations successives sont restées scrupuleusement fidèles aux vieilles recettes traditionnelles de l’Alsace. Avec à la clé des méthodes de fabrications artisanales.
Au-delà des mots, Philippe Kirn reste attaché à la tradition familiale et à « ce positionnement haut de gamme qui a permis à la maison de perdurer. ». « Nous avons toujours eu deux fers au feu : la charcuterie et la boucherie. Le boucher exerce certainement le métier le plus complet dans l’alimentaire : il choisit sa matière première sur pied, puis la transforme et la vend. »


Quand la troisième génération donne l’essor à l’entreprise
Jean-Paul, 78 ans, son père, ne dit pas autre chose. Il a suivi l’exemple de ses aïeux et a su allier des techniques charcutières traditionnelles au savoir-faire et à la finesse de la cuisine française. Toujours dans les affaires, l’homme a fait franchir plusieurs caps décisifs à l’entreprise, à la fin des années 70.
Diplôme de l’Institut supérieur de gestion (ISG) en poche, Philippe, lui, a rejoint l’affaire familiale en 2001, après une expérience dans la grande distribution en région parisienne.
Jamais à court d’idées, le chef d’entreprise se lance en 2011 dans la transformation et le réaménagement de la boucherie – charcuterie de la rue du 22- Novembre. Avec l’idée sous-jacente de réduire la surface de vente de 40 % pour « offrir un service plus fluide ». Un espace de restauration rapide est créé dans la foulée, histoire d’attirer une clientèle jeune. Montant de l’investissement : 750 000 €. Pas une mince affaire.
Ce qui n’a pas empêché Philippe Kirn d’avoir lancé l’an passé un nouveau point de vente à Obernai, en plus de ses boutiques actuelles dans l’Eurométropole et à Dorlisheim. La principale innovation ? Disparu, le comptoir traditionnel qui faisait écran. Le client est accueilli d’emblée par « son » boucher charcutier, les présentoirs restent adossés au mur.
Avec ce mot d’ordre : « C’est la relation et le contact qui doivent favoriser la vente. »
 « Le must, se plaît à rêver Philippe Kirn, serait de proposer une cuisine ouverte, où le client pourrait apercevoir en direct les plats en préparation. » Ce sera sans doute la prochaine étape.