Depuis
trois ans, le Gymnase Sturm propose un atelier de coréen
«
C’est une langue facile. Même l’allemand, j’ai plus de mal ! », assure Silvia,
en classe de seconde, et seconde année de coréen au Gymnase, seul établissement
à proposer cette langue à Strasbourg et en Alsace.
Elle a
croisé les doigts pour que l’atelier cette année coïncide encore avec son
emploi du temps : « ce n’est pas considéré comme une option, donc c’est le
cours qui l’emporte. »
« J’étais
déjà passionnée de Corée avant », prévient cette fan de K-pop (genre musical),
branchée Japon depuis ses cinq ans, et correspondant avec une Thaïlandaise.
Marie-Line
aussi est fondue d’Asie. Aujourd’hui en terminale, elle fréquente l’atelier
depuis son ouverture il y a trois ans, pour élargir sa vision du continent
fétiche. « J’ai choisi Sturm parce qu’on pouvait apprendre le chinois. »
La
différence ? Même si le coréen donne l’impression de fonctionner avec des
caractères, il utilise en fait un alphabet de 24 lettres, permettant de
rapidement déchiffrer.
« On essaye
d’arriver aux niveaux A2 et B1 », explique Hyo-Sun Kim-Flores, l’enseignante,
qui va leur faire passer le Topik, le test de compétences en langue coréenne.
« Les gens
se demandent ce qu’on va faire avec le coréen, lâche Louise, en 1re C’est
rare, donc c’est un avantage sur le CV. Et c’est très joli comme langue ! En
plus la Corée est l’un des pays les plus connectés du monde. »
En chœur, les
filles confient toutes vouloir aller étudier une année là-bas. Marie-Line adore
« la mentalité en Asie » : le respect, l’ouverture d’esprit. « Ils sont
travailleurs, ils savent où ils veulent aller. »
Depuis de nombreuses années, le Gymnase accueille sur le site de Lucie Berger l'Ecole Coréenne de Strasbourg, soutenue par l'Ambassade de Corée de Paris qui veille à préserver la langue et la culture des familles de migrants de ce pays et intéresse de nombreux francophones.
Extrait DNA 30/09/15