Ma formation initiale au Gymnase
J’ai suivi ma scolarité au Gymnase de 1996 en classe de CP, jusqu’en 2008 en classe de terminale. J’en retiens avant tout les amitiés que j’y ai construites - certaines amitiés commençant dès le CP - et des moments riches partagés avec ces amis - notamment lors des classes vertes, les voyages sportifs organisés et les échanges linguistiques.
forcément la vie facile !
Je remercie sincèrement l’ensemble du corps enseignant, et pour donner un exemple d’une personne qui m’a le plus influencé, je citerais notre professeur de mathématiques de terminale Bernard Altschuh, qui nous transmettait sa passion des maths via une approche assez abstraite et formelle, qui nous préparait bien à l’enseignement des mathématiques dans les classes supérieures.
Après le Gymnase j’ai rejoint la classe préparatoire du lycée Kléber à Strasbourg en filière MP (maths physique), puis j’ai intégré l’Ecole Polytechnique en
région parisienne. J’ai fini mes études par un master aux Etats-Unis (Stanford), où j’ai vécu pendant cinq ans, avant de revenir m’installer à Paris pour créer une startup dans le domaine de l’informatique et du big data.
On peut très bien “réussir” sans intégrer les classes préparatoires parisiennes élitistes ; on peut aussi y être heureux, à condition de ne pas trop internaliser le besoin de réussite. On apprend énormément en classe prépa, que l’on intègre une école prestigieuse ou pas.
Après cette période studieuse, l’école d’ingénieur a plutôt consisté en une ouverture sur les autres et sur le monde, et ma fin d’étude aux Etats-Unis était la plus professionnalisante, avec des cours d’informatique excellents qui me préparaient à mon premier emploi. Le monde des startups technologiques y explosait, et ces opportunités et ce dynamisme sont maintenant aussi largement présents en France et dans le reste du monde.
Je voudrais encourager ceux qui hésitent à faire des études scientifiques ou en informatique à poursuivre cette voie. Ce sont des études très gratifiantes et qui ouvrent de nombreux débouchés. Le début des études supérieures est un moment clé où le travail sérieux est récompensé, même si la voie semble trop ambitieuse ou trop difficile pour vous à priori. J’aimerais en particulier adresser ce message aux jeunes femmes qui sont sous-représentées dans ces études.
Je vous souhaite de bien profiter des années que vous avez devant vous et de trouver une voie qui a du sens pour vous !