samedi 6 février 2021

Léa Jobert (bac 2011) lance Isoria, plateforme pour citoyens et consommateurs engagés

 Au printemps dernier, au cours du premier confinement en France, Léa Jobert, strasbourgeoise âgée de 27 ans, ancienne élève du Gymnase (bac 2011) et diplômée d’une maitrise en droit de l’environnement, a fondé le site Internet isoria.eu : site d’initiatives professionnelles, locales, sociales, solidaires et éco-responsables à l’attention du grand public. 

Désireuse de consommer local, Léa s’était mise en quête d’une alternative aux grosses plateformes type Amazon  Elle ne l’a pas trouvée. « Je tombais sur des sites spécialisés dans l’alimentaire, les cosmétiques… Mais je n’ai pas vraiment trouvé de site généraliste. Et comme je ne me voyais pas passer par une grosse multinationale pour acheter local, je me suis dit que cette plateforme, j’allais la créer ! »

Pour cela, Isoria met en lumière les acteurs de cette économie par un système de fiches-annonces descriptives, qui les géolocalisent et renvoient vers leur propre site Internet.

Pour Léa, l’économie sociale et solidaire (ESS) est au cœur des principaux enjeux de notre époque en apportant des solutions aux défis majeurs de nos sociétés : égalité homme-femme, insertion et inégalités sociales, emploi, lutte contre le réchauffement climatique, autosuffisance alimentaire et amélioration du cadre de vie. Elle répond ainsi à la double crise sociale et écologique où l’environnement peut être perçu comme la nouvelle frontière des inégalités.

En voulant mettre l’humain et l’environnement au cœur de son projet, l’initiative de Léa est ainsi un exemple parfait de l’ESS. Les acteurs présents sur la plateforme sont ceux qui, par la forme de leur structure, appartiennent à ce secteur ou les entreprises qui ont adopté des mesures sociales et/ou écologiques. En effet, seuls les professionnels respectant la Charte Isoria sont habilités à y publier leur initiative. Ainsi, ils s’engagent à vendre des produits raisonnés et fabriqués sur le territoire européen, à l’exception de ceux de deuxième main.

Le site n’est pas pour autant organisé par structure, mais par catégorie de produits : art, artisanat, associations, deuxième vie, paniers et produits de la ferme, brasseries et micro-brasseries, micro-crèches, mode éthique, zéro-déchet, etc. … le but étant pour l’utilisateur d’avoir une interface unique pour trouver des biens et services prêts de chez lui, en harmonie avec ses valeurs. C’est aussi lui permettre de s’investir dans le tissu associatif local.

Pour les annonceurs, Isoria, c’est donc un site avec une utilité double, bientôt triple. D’une part, il leur permet de figurer dans un répertoire. D’autre part, c’est un outil d’externalisation de leur communication avec des annonces qui peuvent être utilisées de manière vivantes : partage sur les réseaux sociaux, publication dans les catégories, « événements » et « offres d’emplois responsables », recherche de bénévoles, ou encore, lancement de campagnes de financement participatif. La troisième utilité est qu’il sera possible pour les annonceurs de vendre directement sur la plateforme.

Isoria permet ainsi de structurer le secteur et d’améliorer la visibilité de ses acteurs.

Avec une harmonisation des politiques sociales et environnementales de plus en plus prononcée au sein de l’Union européenne, Léa a choisi de développer son projet à cette échelle. En outre, pour elle, une Europe qui met au cœur de sa politique une économie sociale et écologique permettrait de lutter contre un euroscepticisme en hausse. Dès que son initiative sera un peu plus développée en France, Léa cherchera un interlocuteur par État membre pour emmener son projet à l’échelle de l’Union. À bon entendeur.

Pour en savoir plus: www.isoria.eu

https://www.facebook.com/Isoria-109461380904272