Lui-même entre au Gymnase Protestant le 18 décembre 1849, quand ses parents habite au 5, rue de l’Epine à Strasbourg, puis il les suit à Mulhouse. Il opte pour une carrière dans le commerce, et débute sous la direction de MM. Daniel Schoen et Mansbendel-Hartmann à Mulhouse. Aucune école de commerce n'existant à Mulhouse, selon l'habitude de l’époque, il va se perfectionner à Paris et à Liverpool.
C'est en Angleterre qu'il se trouve en contact avec les Quakers, ou Société des Amis. Les Unions Chrétiennes de Jeunes Gens (YMCA), entre autres, l’intéressent, comme il est aussi impressionné par l'œuvre de George Muller, qui a fondé à Bristol, d'immenses orphelinats.
Quand Gustave Stricker revient à Mulhouse en 1864 il reprend place auprès de M. Mansbendel-Hartmann puis fonde son propre comptoir, qui grandit rapidement et prend de l'extension grâce au sens des affaires de son animateur.
En 1875, son père Théodore décède à Hunspach (67), sa dernière paroisse. Il laisse en suspens des projets inspirés par l'œuvre de John Bost à La Force.
Cette
institution, devenue la Fondation Protestante Sonnenhof, accompagne aujourd’hui
le parcours de vie de 1100 personnes déficientes intellectuelles, autistes, ou
polyhandicapées de la petite enfance jusqu’à la fin de vie, ainsi que des
personnes âgées dépendantes aujourd'hui, dans de multiples structures et
différents lieux d'accueil.
L'industrie mulhousienne étant en pleine expansion au XIXème siècle, la population ouvrière avait beaucoup augmenté.
- https://www.memoire-mulhousienne.fr/files/downloads/stricker-gustave.pdf
- https://resonance.alsace/1-notre-association/notre-histoire/
- https://www.mplusinfo.fr/fondation-saint-jean-un-livre-et-des-travaux-pour-souffler-ses-140-bougies-mulhouse/
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L’ouvrage
publié par Othon Prinz en 2003 sur Gustave Théodore Stricker, père de
Gustave Bernhard