cursus se passant au Gymnase et la grande étape était de passer de la petite à la grande cour entre le CM2 et la 6e ! J’ai passé mon bac S, option histoire de l’art en 2005. Je garde de cette période un très bon souvenir. Je retiens plein de bons moments, des voyages, beaucoup de choses apprises et des amitiés qui ont duré des années.
Au final, je suis un produit classique de l’éducation française. Depuis que je vis à l’étranger je m’en rends encore plus compte. Bonne élève, bac S option historie de l’art, prépa scientifique, grandes écoles. J’ai un peu l’impression que la trajectoire était toute tracée et avec du recul je n’ai pas vraiment l’impression que j’avais analysé toutes les possibilités.
J’ai donc préparé, en parallèle de mon stage de fin d’études dans un bureau d’études à Paris, le
concours pour Sciences Po Paris. J’ai été admise et ai pu suivre le très excitant et intéressant mastère d’urbanisme de Sciences Po Paris.Et là, j’ai trouvé tout ce qu’il m’avait manqué en école
d’ingénieurs. La promotion est constituée de max. 30 personnes. Sciences Po a
pour volonté d’avoir la plus grande mixité possible : ingénieurs, architectes,
économistes, juristes / avocats, sociologues etc. C’est lors de cette formation
que j’ai vraiment su que je voulais travailler dans un domaine complexe, au
sein d’un réseau d’acteurs large et varié, pour ensemble, chercher une solution
possible répondant aux objectifs et défis de la ville de demain.
Ainsi ici mon conseil pour vous : allez au bout de vous
études, poussez plus loin si vous en ressentez le besoin, reprenez aussi vos
études si nécessaire afin d’avoir toutes les clés en main pour exercer le métier
que vous souhaitez.
Nous sommes en pleine période d’évolution : les dernières années, la mobilité a fortement évolué, que cela soit au niveau des relations nationales ou internationales mais aussi au sein des villes. Le changement climatique, les nouvelles technologies et les nouvelles formes de vie et de travail ont une énorme influence sur mon travail.
Et tout s’est accéléré avec l’arrivée du COVID : comment voulons-nous vivre demain ? Quelle mobilité sera possible et souhaitable post pandémie ? Comment voulons-nous vivre, où ? Au-delà des évolutions au niveau de la thématique, je ressens aussi un changement dans les compétences nécessaires.
Mes équipes doivent certes avoir des compétences techniques mais encore plus
important : faire preuve de résilience, d’intelligence, de force d’innovation
et de courage. Le management doit être de plus en plus agile pour répondre aux
défis posés à notre branche.
Ici je peux mettre en œuvre une de mes grandes forces : mon
empathie et mon énergie. Je suis une leader qui travaille avec les autres, montre
le chemin et le parcours avec mes équipes.
Et pourquoi pas tenter de s’ouvrir à une nouvelle culture,
de découvrir d’autres problématique et d’apprendre une nouvelle langue. Comme
en Suisse, si proche et aussi si particulière...
Pour en savoir plus :
· BAU & HAUS SMART CITY LAB (yumpu.com)