Elles sont vraiment phénoménales ! La
Strasbourgeoise Sara Balzer, Manon Apithy-Brunet et Margaux Rifkiss ont
remporté ce vendredi à Cracovie le titre de championnes d’Europe du sabre dames
en surclassant toutes leurs adversaires.
Un vivier impressionnant
La pression était pourtant maximale pour les
championnes d’Europe en titre et n°1 mondiales, qui se présentaient avec une
équipe renouvelée par rapport à celle qui s’était imposée à Antalya il y a un
an.
En Turquie, les Tricolores avaient été sacrées grâce à
Sara Balzer mais aussi Caroline Queroli et une autre Strasbourgeoise, Sarah
Noutcha. Cette dernière revient à peine à la compétition après avoir été opérée
du genou, tandis que Caroline Queroli s’est blessée en mai à Batumi, en
Géorgie, lors d’une Coupe du monde où elle avait atteint la finale contre… Sara
Balzer.
Qu’à cela ne tienne, les Bleues ont pu puiser dans un vivier impressionnant pour repartir à l’assaut du trône continental à Cracovie, en Pologne. Margaux Rifkiss, décisive en finale, et Manon Apithy-Brunet, championne d’Europe en individuel il y a une semaine à Plovdiv, en Bulgarie, étaient des recours de luxe. Preuve de la profondeur de banc française, la remplaçante du jour, Cécilia Berder, a tout de même été vice-championne olympique par équipes il y a deux ans à Tokyo.
Mais dans cette arme explosive, les palmarès n’apportent aucune sécurité. Les Bleues, qui avaient volontairement fait l’impasse sur les épreuves individuelles de ces Jeux Européens, se présentaient avec beaucoup de fraîcheur sur la piste pour leur premier match contre l’Allemagne.
Sara Balzer enfonçait les touches comme les clous dans la veste de l’Allemande Gette. La n°2 mondiale était le baromètre de l’équipe dans ce quart de finale remporté 45-29. L’Alsacienne était dans les mêmes dispositions contre la Bulgare Hramova, pour le premier relais de la demi-finale. Margaux Rifkiss et Manon Apithy-Brunet étaient au diapason pour envoyer la France en finale et un peu plus près des JO de Paris-2024, véritable enjeu de l’épreuve.
En finale, les Françaises prenaient encore le meilleur départ. Mais les Italiennes étaient accrocheuses à souhait, notamment Eloisa Passaro qui gagnait ses deux premiers relais contre Apithy-Brunet et Balzer.
Margaux Rifkiss intervenait à point nommé pour calmer
la Transalpine d’un 5-0 cinglant dans le septième relais. L’écart de dix points
à l’issue de sa démonstration (35-25) laissait de la marge à ses expérimentées
coéquipières, qui finissaient le travail.
« C’était une superbe journée, on a produit du super jeu, on a été très fortes sur chaque match, très soudées et à l’écoute l’une de l’autre », se félicitait la sabreuse du Strasbourg Université Club après avoir célébré ce « magnifique deuxième titre d’affilée ».
Sara Balzer et ses coéquipières se présenteront à
nouveau aux championnats du monde, dans un mois à Milan, dans la peau des
favorites. Avec un appétit féroce, elles qui n’avaient été « que »
vice-championnes du monde, il y a un an au Caire.
DNA - Jean DEUTSCH - 30
juin 2023 à 22:05 |
La Strasbourgeoise Sara Balzer élue escrimeuse
française de l’année
La sabreuse du Strasbourg UC,
n°1 mondiale, a été élue escrimeuse française de l’année à l’issue d’un vote en
ligne organisé par la Fédération française. Le fleurettiste Enzo Lefort a été
distingué chez les messieurs.
Jean
Deutsch – DNA 21 novembre 2023 - Temps de lecture
: 2 min
| Au sortir de la meilleure saison de sa carrière, Sara Balzer a logiquement été désignée escrimeuse française de l’année par un vote en ligne organisé par la Fédération française d’Escrime.
La sabreuse du Strasbourg UC a été mise à l’honneur en
même temps que son compatriote fleurettiste Enzo Lefort, lauréat chez les
hommes, lors d’une soirée de prestige de la FFE ce jeudi à Paris.
« C’est une belle initiative de la Fédération
d’organiser ce vote, qui permet de mettre les athlètes en avant et de faire
parler de l’escrime », a réagi la Bas-Rhinoise de 28 ans.
Un rang qu’elle a confirmé la semaine dernière en
remportant la première Coupe du monde individuelle de la saison 2023/2024 à
Alger, avant de prendre la médaille d’argent par équipes dans la foulée.
« Je suis très contente de ce début de saison, de
voir que ce que je fais à l’entraînement paye déjà », analyse
l’Alsacienne, qui se rapproche à grands pas d’une qualification pour les
JO-2024 de Paris. « Mais je pense que j’ai encore une grosse marge de
progression, parce que de toute façon, c’est sans fin à l’escrime ! »
Comme tous les n°1 mondiaux, la Tricolore sera
également mise à l’honneur en fin de semaine prochaine lors d’une cérémonie
organisée par la Fédération internationale d’escrime (FIE) au Caire, en
Égypte.
Cela lui vaudra de faire l’impasse sur le circuit
national de Pau, qui se déroulera au même moment et sera qualificatif pour le
Grand Prix d’Orléans (7-9 décembre) notamment pour ses coéquipières du SUC
Charlotte Lembach et Sarah Noutcha.
Sara Balzer, elle, est qualifiée d’office pour ce
deuxième grand rendez-vous de la saison.
Chez les messieurs, le fleurettiste Enzo Lefort a été
distingué après avoir notamment pris la médaille de bronze aux Mondiaux de
Turin, cet été, et celle d’argent à l’Euro de Plovdiv (Bul).
Championne du monde en 2024 !