Association des anciens et amis du Gymnase
Du Gymnase à la clinique Rhena
Il est de tradition, à l’issue de l’assemblée générale de l’Association des
anciens et amis du Gymnase, d’offrir une tribune à un ancien élève. L’autre
soir, c’est Guillaume Lohr, directeur de la clinique Rhéna, qui a exposé avec
enthousiasme son cursus.
De ces années au
Gymnase, Guillaume Lohr aura retenu plusieurs conseils de professeurs. « Ce
sont des réflexions qui m’ont marqué », explique ce quadra au physique avenant,
ravi de revenir dans les lieux qui ont rythmé sa scolarité. « Je suis un
produit Sturm », confie-t-il, précisant que c’est une tradition familiale de
faire sa scolarité dans cet établissement réputé pour sa pédagogie basée sur
l’humanisme et l’excellence.
Cette excellence,
Guillaume Lohr la poursuivra, bac en poche en 1988, « à la force du poignet »,
en intégrant HEC et AgroParisTech. Une double casquette qui lui ouvre les
portes du cabinet d’audit Arthur Andersen. Puis, les opportunités s’enchaînent
: il est aux manettes des finances du site d’e-learning en chirurgie (WeBSurg),
avec le professeur Marescaux, puis œuvre à l’entrée en bourse de Genfit à
Lille, avant de revenir dans la capitale alsacienne : « Je suis très attaché à
ma ville, je voulais rejoindre ma femme », poursuit Guillaume Lohr, aujourd’hui
père de deux enfants.
À la tête de Rhéna,
une clinique privée qui ouvrira ses portes en 2017
Aussi saisit-il
l’opportunité en 2008 de prendre les rênes de la clinique Adassa. Puis, par la
suite, de diriger en plus d’Adassa, de confession juive, deux autres cliniques
confessionnelles : Diaconat (protestante) et Sainte-Odile (catholique).
Trois établissements
bientôt regroupés en une seule clinique, baptisée Rhéna. L’acronyme de «
Regroupement hospitalier d’excellence né d’une alliance », qui souligne aussi
la localisation rhénane du futur site, dont le chantier prospère, au cœur de
l’axe transfrontalier Strasbourg-Kehl des Deux-Rives, à l’accessibilité
multimodale. Projection à l’appui, Guillaume Lohr propose une visite virtuelle
de cette clinique d’un coût global de 101 millions d’euros, qui accueillera ses
premiers patients début 2017. Cette mutualisation des moyens innovante couvrira
36 % de l’offre chirurgicale dispensée dans la zone de Strasbourg en médecine,
chirurgie et obstétrique.
Un challenge de plus
pour ce dirigeant qui jette un regard lucide sur son parcours varié, effectué «
sans calcul ». « J’ai eu de la chance, c’est vrai » estime-t-il au terme de son
récit. Dans le public se trouvaient Guy Mielcarek, proviseur, et des membres de
cette association d’anciens élèves et amis du Gymnase, présidée par Jacques
Flurer. Une association qui soufflera ses 150 bougies cette année, et qui
poursuit son chemin, avec pour credo le partage de l’expertise et des
compétences entre « Gymnasiens » de toutes générations.